Bilan 2013

yeys2013-2-extra_largeUne de plus ! « 2013 !?!…c’est fait mon costaud !! ». Année de crise encore et toujours. Flamby a beau jouer les optimistes en continuant à parier sur l’inversion de la courbe du chômage, il a encore restos_du_coeur_5augmenté de 0,5%  en novembre (17.800 personnes) pour s’établir à quasi 3.3000.000 chômdus pointant à Pôle Emploi. Depuis la réouverture des Restos du Coeur le 25 novembre dernier, ceux-çi ont déjà vus l’augmentation de plus d’un million de repas distribués (comparés à la même période en 2012) et plus inquiétant surtout, un nombre croissant de personnes ayant un boulot s’y rendent régulièrement. La précarité augmente en France, de nombreuses professions ne peuvent plus compter sur leurs salaires 6678c-merkelcelebracic3b3npour se loger, se nourrir et faire vivre leurs proches, les formations politiques (toutes couleurs confondues) sont désarmées et incapables d’apporter des solutions fortes, nettes et durables face à la désindustrialisation du pays. L’Espagne et la Grèce sont au tapis, l’Italie au bord du gouffre, l’Allemagne s’en sort mieux mais sans un minimum de salaire garanti aux travailleurs et avec une 2013-09-14T151404Z_407846697_GM1E99E1SEY01_RTRMADP_3_FRANCE_0pratique de très bas-revenus. Marine Le Pen feint d’être indignée et d’être proche du peuple mais elle est incapable (elle aussi !!!) de proposer des remèdes alternatifs crédibles face au marasme économique et social que vit le pays maintenant depuis plus de trente ans. Elle éructe et monopolise la parole lors des ses (trop) nombreux interviews mais elle ne peut dissimuler son amateurisme à nommer un Premier Ministre et à former un gouvernement, à représenter la France à Bruxelles ou à 623959693_combien-au-bal-des-pretendants-166696l’ONU…etc, etc. L’UMP est dans les choux, incapable d’organiser pour l’instant des primaires pour désigner son candidat pour la présidentielle de 2017 (parmi ses nombreux prétendants: de Xavier Bertrand alain-jupp-a-est-nomm-a-premier-ministrejuppeà François Fillon en passant par Copé, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet…)  . Ses militants enragent d’avoir perdu la dernière et rêve d’une revanche et d’un retour de Sarko (lui aussi manifestement) en sauveur de la France, du annoncesemploisMonde, de l’Univers et de lui-même ! La seule personne présidentiable et compétente actuellement dans l’opposition se nomme Alain Juppé  qui doit savourer sa popularité alors qu’il a été un des Premiers Ministres les plus détestés des français (souvenons-nous du pays bloqué par les routiers en décembre 1995) de la 5ème République. Il a pour lui comme article_WEB-BORLOO-BAYROU-1seul handicap d’avoir eu 68 ans le 15 août dernier.Il pourra peut-être compter sur les soutiens de personnalités comme François Bayrou (s’il ne se représente pas), Corinne Lepage, Chantal UnknownJouanno ou Jean-Louis Borloo, patron de l’UDI. Une chose est sûre: les barons de la droite vont 1981939151tout faire pour contrer le retour de Sarkosy. Quant aux élus socialistes, ils sont terrifiés par les commentaires entendus sur leurs circonscriptions par des électeurs très en colère contre la politique du gouvernement et prient le ciel (oui oui même pour un socialiste) pour leurs ré-elections en mars ou mai prochains. Hollande est condamné à réussir dans sa politique pour l’emploi, doit impérativement réformer le mille-feuille fiscal et territorial  sinon c’est la bérézina assurée.

1488030_449997815126070_654197401_n1504972_545333002230051_1911251184_nCrise qui commence à se faire sentir aussi sur le nombre d’entrées au cinéma: sur les 12 derniers mois écoulés, 192.800 millions d’entrées dans les salles françaises, ce qui constitue un recul de quasi 6 % sur un an et une part de marché pour le cinéma français d’à peine 32 % !! C’est surement la crise mais c’est aussi une baisse qualitative des films due à un manque d’ambition, 21030330_20130823114607709de frilosité et de prise de risques chez les  producteurs , les metteurs en scènes, les scénaristes et les financiers du cinéma héxagonal. Que de comédies merdiques formatées pour leurs diffusions b00889f2-5a50-11e2-922f-0c1a40f503f3-493x328à la télévision !

L’honneur est sauf grâce aux talents d’Albert Dupontel (« Neuf mois fermes »), de Bertrand Tavernier et son adaptation réussie de la 20626475bande-déssinée « Quai d’Orsay », de François Ozon (« Jeune et jolie »), de Cédric Klapisch et son réjouissant opus « Casse-Tête chinois », du film Polanskid’Emmanuelle Bercot écrit pour Catherine Deneuve (« Elle s’en va »). J’allais oublier le nouveau film de Polanski, « La Vénus à la fourrure » qui s’amuse de et avec sa femme (et c’est réciproque !), Emmanuelle Seigner, aux côtés de Mathieu Almaric au jeu sobre et sans manières (ça nous change !).

Côté 1010122_fr_wadjda_1359971642364« we are the world », quelques excellents films: l’un en provenance d’Arabie a-sent-la-rel-ve-haifaa-al-mansour-r-alisatrice-de-wadjda,M103812Saoudite,« Wadjda », réalisé par une femme Haifaa Al Mansour, « La django-unchained-fan-poster-foxx-waltzgrande bellezza » de l’italien Paolo Serrentino et côté ricains, un Tarantino aux petits oignons, « Django 20244611unchained », le retour de Spielberg avec son « Lincoln »Daniel Day Lewis nous impressionne pour une ènième fois. Outre sa performance dans le Tarantino (et probablemnt dans 942758--le-loup-de-wall-street-avec-leonardo-580x0-1« Gatsby » que je n’ai pas vu), félicitons Leonardo wolf-of-wall-streetDiCaprio pour sa prestation époustouflante (ainsi que son associé Jonah Hill) dans le nouveau Scorsese, « Le loup de 120x160 Mud OK 25-03Wall-Street » où l’on retroiuve bien la patte du metteur en scène de « Godfellas » et de « Casino », le film étant un peu long et bavard à mon goût (3 heures). Enfin je finirai par un petit joyau, « Mud »de Jeff Nichols tourné dans le Mississipi et par un scud de la réalisatrice ZeroDarkThirst 00Kathryn Bigelow « Zero Dark Thirty » qui raconte la traque et l’assassinat au Pakistan de Ben Laden. Les 40 minutes de vol des 2 according-to-the-movie-the-helicopters-flying-the-seals-in-to-kill-obl-were-named-princess1-and-princess2hélicoptères se rendant à la villa du terroriste est digne d’un direct de choc sur CNN ou Fox News, la trouille au ventre20130104-zero-dark-thirty-600-1357314986. Comme souvent avec les indépendants de l’industrie hollywoodienne, l’audace, la distance et le courage sont au rendez-vous (voir une marque de fabrique ?) pour traiter de l »histoire récente  de l’Amérique, garvity-soundn’épargnant ni les méthodes ou les dysfonctionnements des gravity-alfonso-cuaron-george-clooney-set-imageinstitutions telles que la CIA ou le Pentagone. Le film ne dissimule pas la torture pratiquée par l’armée et les services secrets pour localiser l’ennemi public n°1. Je ne peux pas avant de clore ce chapitre « cinoche » ne pas évoquer « Gravity » qui est bluffant techniquement faisant partie des rares films où la 3D se justifie.

Capture-decran-2013-09-01-a-09A propos de guerre, François Hollande n’a visiblement pas eu peur d’engager des troupe françaises au Mali ou en Centre-Afrique, plus ou moins sous mandat onusien pour cette 3472580_5_0d7e_vladimir-poutine-et-barack-obama-au-sommet-du_68478983fdbe0b16f89ce8cc54a28bf7dernière, avec un soutien « de façade »de nos partenaires européens et américains mais un refus catégorique de leur part pour un soutien financier (quelques avions-cargos prêtés). « C’est poutobvraiment bien ce que vous faîtes au Mali »; « Bravo… ». Hollande s’est fait par contre bien ballader sur la Syrie par Obama, préférant traiter « en sous-main et en sournoise » avec Poutine, véritable maître du jeu dans cette région de l’Orient (Liban, Iran…). Souvent critiqué pour son manque de clarté et son « côté Flamby » dans ses décisions en matières économiques, Hollande ne flanche pas et reste déterminé dans les questions militaires ou diplomatiques comme par exemple le conflit israélo-palestinien.,

UnknownIl n’a pas « lâché le morceau » non plus dans la proposition n°31 de son programme d’accorder le mariage et l’adoption à tous, quels que soient son sexe et son orientation sexuelle (commearticle_Manif_mariage_pour_tous-36 en Belgique ou en Espagne). La fronde et la colère des opposants furent rude et violente, ouvrant la voie à toutes sortes de Les-chretiens-doivent-ils-participer-aux-manifestations-contre-le-mariage-pour-tous_article_popinpropos, du ridicule au rigolo en passant par l’homophobie. La loi est votée et autorisée depuis juillet dernier. L’opposition a beau clamer qu’elle l’abrogera sitôt revenue au pouvoir, elle n’y fera bien sûr rien car cela « s’installe » petit à petit dans les moeurs de notre société (comme l’abolition de la peine de mort, le Pacs…).

Unknown1961-les-godelureaux_chabrol_bernadette-lafontMandela nous a quitté, Lautner est parti rejoindre ses flingueurs de tontons et Bernadette Lafont ses potos de la Nouvelle Vague.Un pape en a remplacé un autre, Guy Bedos a fait sas adieux sue la scène de l’Olympia et Nabila a lancée une PINTADAS CON EL ROSTRO DEL PRESIDENTE HUGO CHÁVEZ EN CARACAS121026030533-berlusconi-woman-story-topmarque de shampoing, Hugo Chavez s’est fait la malle (on s’en plaint pas) et Berlusconi a (enfin) abandonné la politique à 76 ans bien liftés (on s’en réjouit).

Bonne année 2014 à tous !!

en vrac 139

481847_10151321435008792_1470653990_nSalut les nazebroques,

Un peu de retard pour « en vrac » cette semaine mais rien de grave (et puis surtout je m’en fous !!!).

9910000001741_cgRéjouissant. La enième redif, hier soir sur France 2, des « Tontons Flingueurs » de Lautner a réuni 5.345.000 de téléspectateurs, les faisant rois du prime-time. Ca fait doublement plaisir car il faut reconnaître que le service public ne Georges-LAUTNER-2012-MANUFACTOR-1024x681passe quasiment plus du noir & blanc à 20h40. Mis à part Arte, il faut aller (depuis des lustres !) sur Paris-Cremière ou les chaines de Canal+ ou celles d’Orange pour voir des films du répertoire mondial des années 20 (euheuh…);-30-40-50 et 60. C’est fort dommageable car à force d’abandonner ses nombreuses prégoratives (telles que la transmission), le service public ne répond plus, à 35325077mon sens, à sa mission de « passeur » et contribue à l’oubli de centaines de milliers de films. « The Artist » a beau fait 3 millions de spectateurs en France ( et « Hugo Cabret » plusieurs dans le monde), cela ne suffira pas à inciter les gamins à voir un Murneau, un Becker, un Griffith, un Renoir ou un Georges Méliès. « Le Cinéma de Minuit » programmé par Patrick Brion sur France 3 Le-Cycliste-tontons-flingueurs-2-Da-Costa-affiche-posterest diffusé vraiment vers minuit-et-des-bananes, « Le Ciné-Club » est relégué vers 1 heure du matin, il n’y a plus « La dernière séance » de Schmoll depuis 16 ans ni tonton Tchernia et son « Mardi Cinéma » ou « les Dossiers de l’écran » sur la deux. Si le gamin n’a pas reçu par ses parents une éducation minimale de cinéma, si l’Education Nationale ne remet plus les ciné-clubs au goût du jour, je crains vraiment qu’un pan entier de cinéma(s) tombera aux oubliettes.

4447281-rtl-ressuscite-son-vivreensemble-pour-diapo-2Le feuilleton à l’UMP ne débande pas. Copé, re-autoproclamé président malgré les nombreuses irrégularités, veut bien organiser des nouvelles élections mais dans 2 ans ! Fillon lui les veut d’ici 3 mois sinon il maintient son groupe parlementaire le « RUMP » et provoque donc l’explosion du parti. Comme le dit la chanson de Prévert, « …les enfants qui s’aiment… ».

…bonne semaine.

Rentrée 2012

Salut les wouinwouins,

Qu’elle soit cinématographique, politique, théâtrale, syndicale, littéraire, sociale ou musicale, chaque rentrée a sa spécificité, ses menaces et ses coups de gueules, ses bonnes ou mauvaises surprises, ses habitués ou ses nouveaux venus.

Dans le genre « je suis « en permanence sur scène », Pierre Arditi a gagné la timbale: il est à l’affiche de 2 pièces de théâtre: une reprise à 19h et une nouvelle création « Comme s’il en pleuvait », à 21h au théâtre Edouard VII (je rappelle que le garçon est capable de tourner aussi la journée…si si, je vous promets, j’ai déjà eu le plaisir de tourner avec MONsieur Pierre). Dans le genre « les Mohicans ne lâcheront pas », Robert Hirsch et Michel Bouquet sont toujours là malgré leur 87 ans et une chute pour l’un et des problèmes de mémoire pour l’autre. Florian Zeller a écrit sa nouvelle pièce, « Le père » pour ce bon vieux Bob (espèrant que cela sera aussi excellent que sa précédente, « La Vérité » avec le toujours Arditi) et Michael reprend pour la énième fois « Le Roi se meurt » d’Eugène Ionesco (immense texte qui n’a pas pris une seule ride). Le comédien-conteur Fellag fait sa rentrée avec son nouveau spectacle, » Petits chocs de civilisation », d’abord au théâtre du Rond-Point puis en tournée. Guy Bedos et Laurent Gerra harpenteront l’hexagone tout au long de la saison avec leurs spectacles respectifs  « Rideau ! » et « LaurentGerra et le big band de Fred Manoukian ».

Concernant le cinoche, je me permets de faire commencer sa rentrée au 15 août, date de sortie, par exemple,  de « Cornouaille », troisième film de la comédienne Anne Le Ny avec Vanessa (mummhhh…). Une catastrophe ! Une daube ! Prétentiard et bavard ! Aucun intérêt, excepté Vanessa Parardis qui est décidemment une comédienne talentueuse mais qui « n’a pas de chance » ou « choisit mal » ses projets (ce qui n’est pas le cas sur sa carrière de chanteuse). L’infatigable Steven Soderbergh a réalisé pas moins de 3 films en un an: « Contagion »; « Piégée » et « Magic Mike ». Ce dernier est plutôt un bon film qui a pour toile de fond le milieu du strip-tease masculin. Channing Tatum campe un danseur très convaincant, et pour cause il a gagné sa vie, à une époque, en tant que strip-teaser. Je l’ai déjà dis ici même, le second volet de « The Expendables 2 »  de  Simon West est plutôt réussi, dans le genre « gros bisquoto tout visceux et ramollo, le tout avec du tatouages à profusion ! « . C’est un bon film d’action à l’ancienne. Tétard Volcanique n’en revient toujours pas de mon « revirement soudain concernant Sylvesrter Stallone » et en chiale, du coup, comme un gamin. Avec son premier ballon d’essai pour le septième art, « David et Madame Hansesn », le comédien-auteur-réalisateur-monteur et compositeur Alexandre Astier (qui s’est fait connaitre par la série « Kaamelott » sur M6) ne m’a pas convaincu. Cela a beau « flirter » du côté de Cronenberg, Lynch, Chabrol, la « Maison du docteur Edwards » d’Hitchcock ou le Claude Miller de « Mortelle Randonnée », et cela beau être écrit « cousu main » pour Isabelle Adjani, c’est etrêmement bavard, chiant et répétitif, bref…c’est raté.

C’est, d’après les spécialistes de l’animation l’héritier, celui qui va perpétuer l’esprit et la patte du Studio Ghilbli de Hayao Miyazaki. Avec son nouveau dessin animé, « Les enfants loups, Ame & Yuki », Mamoru Hosoda suscite un engouement et une curiosité chez les journalistes et critiques de cinéma. Je vais aller le voir et vous en causerai plus longuement.

Sont annoncés pour les prochaines semaines, en vrac et dans le désordre, le nouveau nanard d’Alexandre Arcady, « Ce que le jour doit à la nuit » (qui nous refait en version « carton pâte » un remake du « Grand Carnaval »), les nouveaux opus de James Bond (réalisé par Sam Mendes) et d’Astérix (j’espère qu’ils seront meilleurs que les précédents, c’est pas dur vous allez me dire !?!), Alain Resnais revient avec « Vous n’avez encore rien vu » avec  Sabine Azéma et et et qui ???devinez ??…Pierre Arditi !!! J’attends avec impatience le nouveau film de Stéphane Rozé, « Quelques heures de printemps » avec Vincent Lindon et celui de François Ozon, « Dans la maison », avec Luchini. Je suis pas du tout sûr d’aller voir « Taken 2 »; le nouveau Oliver Stone (qui m’a l’air croquignolesque !) ou le remake américain de « Lol ».

Clint Eastwood reprend du service comme acteur; Sandrine Bonnaire va nous livrer son premier film de fiction, « J’enrage de son absence » avec William Hurt et Alexandra Lamy  et s’annonce aussi un nouveau Costa-Gavras, « Le Capital », avec Gad Elmaleh et Gabriel Byrne.

William Friedkin revient avec un film, « Killer Joe », et à entendre le garçon en interview, il est toujours aussi imbu de sa personne. Tétard me gonfle à nouveau pour que je parle du nouveau film de l’un de ses dieux: Peter Jackson. Oui mon p’tit Tétard, j’oublie pas, « The Hobbit » sort le 12 décembre.

Catherine Frot interprète dans « Les saveurs du Palais » de Christian Vincent, la Chef Cuisto de l’Elysée, le romancier-académicien Jean d’Ormesson interprètant le Président. C’est parait-il réussi.

Numéro de rentrée pour la revue Positif avec un dossier « Martin Scorsese » et un interview du réalisateur qui revient sur « Hugo Cabret ». Intéressant.

 

Tony(no) Bennett

Hello les kids,

Le célèbre crooner de jazz, Tony Bennett (de son vrai nom Anthony Dominick Benedetto), est en tournée européenne jusqu’à la mi-août. Il était de passage à Paris, le 6 juillet, pour un récital unique à l’Olympia (pas venu chanter en France depuis l’année 2000 ) . J’y étais et ce fut magique. 85 minutes de pur bonheur ! A bientôt 86 ans (le 3 août prochain), sa voix n’a quasiment pas changé. Tout en velours, grâce, swing et élégance. Quelle carrière ! Depuis 60 ans ? 65 ans ? Etudes à la prestigieuse  High School of Industrial Art à New York où il étudie à la fois la musique et la peinture (il la pratique entre deux tournées, style dont je ne raffole pas). 1er album-studio officiellement en 1952. Indémodable, infatigable et irremplaçable. Encore dans les premières places, il y a quelques semaines, dans les charts américains avec son second album de duos, « Duets II », sorti à l’automne dernier, 
avec par bonheur, un
somptueux « Body and soul » en compagnie d’ Amy Winehouse et d’ 
un « The lady is a tramp » aux « petits oignons » with Lady Gaga. Il a chanté du Cole Porter, Georges GershwinJohnny Mercer, Irving Berlin, Michel Legrand, « The Good Life » (adaptation de la chanson « Toute la pluie tombe sur moi » chantés par Sacha Distel et Eddy Mitchell) et cotoyé ou travaillé avec Billie Holiday, Ella Fitzgerald,  ou Franck Sinatra, Stevie Wonder, Elton John, Ray Charles, Diana Krall ou B.B King, accompagné par les meilleurs musiciens « de la ville » (Count Basie, Bill Evans ou Ralph Sharon par exemple). Il arpente, chaque année, les routes américaines et canadiennes, chantant dans de nombreuses villes. Charmeur au sourire carnassier, Tony semble sorti tout droit d’un film de Scorsese où tous les macaronis, après « un bon repas préparé par la mAmma !! », lui ordonnent de pousser la chansonnette (et plutôt sicilienne tant qu’à faire !). C’est un monstre sacré encore et toujours en activité et qui ne se lasse pas de son métier. Il nous impose juste sa fille en première partie qui chante comme « une casserole ». Bon ok Mr Bennett, c’est promis, on ne vous en veut pas. Longue vie à vous !

Hommage(s)

Hello les p’tits luUUps !

Profitant de la sortie du dernier Scorsese « Hugo Cabret » et du triomphe mondial de « The Artist » et de la performance de Jean Du(duj)jardin (film qui ressort en France sur 200 copies mercredi 25 janvier), flash-back sur des films qui ont rendu hommage au cinéma au sens large:  un style, un genre,un metteur en scène, un producteur, un acteur…

C’est donc le cas de « Hugo Cabret » où Martin Scorsese rend hommage, à travers l’itinéraire et l’érrance d’un petit garçon, au génialissime créateur Georges Méliès, tombé dans la chagrin et la misère, condamné à vendre des jouets dans une gare (celle de Montparnasse dans la réalité). On oublie trop ce que nous devons à tonton Georges en terme de tours de magie, des premiers effets spéciaux, d’utilisation de décors « mécaniques ». Scorsese refait vivre le célèbre studio créé et situé à Montreuil en Seine Saint-Denis. On y voit la reconstitution du film « Le voyage sur la lune ». Ben Kingsley apporte une humanité et un regard d’enfant au personnage de Méliès.

On ne dira jamais assez du bien de la réussite artistique de  » The Artist  » qui séduit tout à la fois le public, les critiques et « le métier ». Et ce en France, aux USA et en Angleterre. Jean Dujardin a raflé 3 prix (prix d’interprétaion à Cannes; aux Golden Globes et aux London Film Critics’ Circle Awards) et emporte l’auditoire en
refaisant « vivre » Douglas Fairbanks  ou en esquissant quelques pas de danse comme dans le film. Projet gonflé et couillu que ce film qui a failli ne pas se faire: « oh pis peut-être en Hongrie…et puis ah y’est !… on a l’accord d’un studio américain…John Goodman est ok…Quoi !! on va à Cannes ?!?..ah, sélectionné en hors-compétition ?…bon. En compétition finalement ??!?…mais c’est géniAALLL !!!! ». Saluons l’obstination du metteur en scène, Michel Hazanavicius et de son producteur Thomas Langman (fils de Claude Berri) qui ont du connaître « de grands moments de solitude ». Quel plus bel hommage au cinéma muet hollywoodien des années 20 que ce film ?!? On croise les doigts pour vous pour les Oscars !

Hommages et clins d’oeil à Ernst Lubitsch (pour « High society ») et à Sir Alfred Hitchcock (« Notorius ») que Chabrol honore avec son opus « Rien ne va plus » (1997), tourné en
France, en Suisse et en Guadeloupe. Woody Allen est un dingo du cinéaste suédois, Ingmar Bergman et il s’est permis d’aller dans son univers avec « Comédie érotique d’une nuit d’été ». Etant un grand cinéphile dans l’âme, le plus célèbre réalisateur new-yorkais a aussi rendu hommage à la comédie musicale avec « Tout le monde dit I love you »; au cinéma muet avec « La Rose pourpre du caire »,  à la comédie policière (« Meurtres mystérieux à Manhatan »).

Roman Polanski s’est amusé dans « Frantic » « à filmer » Paris comme le filmaient les Billy Wilder (« Ariane« ; « Sabrina »), Stanley Donen (« Charade »); Vincente Minnelli ( » Un Américain à Paris »; « Les 4 jours de l’apocalypse »; « Gigi » )William Wyler (« Comment voler un million de dollars ») ou Sydney Pollack (« Sabrina »).

Clint Eastwood avec son « Impitoyable » ou Kevin Costner avec « Open range » rendent hommage aux westerns de John Ford ou Antony Mann.

Louis Malle avec « Milou en Mai » a tiré son chapeau à Jean Renoir et son « Déjeuner sur l’herbe ». La liste est longue et je préviens déjà Tétard Volcanique qu’il n’y aura pas de « Hommage(s): le retour » (je sens qu’il va me gonfler avec les épisodes de « Pirates des Caraibes »; « Les Cadavres ne portent pas de costards »; « Frankenstein junior »; « The Rocky Horror picture show », « Machette » ou « Indiana Jones ». Ce à quoi je lui répondrai: et les films du hong-kongais Johnnie To ?, et celui génial du coréen Jim Jee-woon « Le bon, la brute et le cinglé »  ?….et « The Player » de Bob Altman, tu l’as surement oublié celui-là ?!?). C’est décidé, je m’en tiens là. Pas de polémiques inutiles.

Extrémisme(s)

Salut,

Extrémisme, extrémistes. Un théâtre parisien, celui de la Ville, assiégé par des fous-barjots catholiques, furieux qu’une pièce de Roméo Castellucci, « Sur le concept du visage du fils de Dieu ». y soit programmée, la jugeant blasphématoire, et mettant du coup un quartier sans dessus-dessosu. Pour l’instant pas de bobos mais vigilance, cela rappelle le cinéma « Espace Saint-Michel, Paris 5ème, entièrement brûlé, le samedi 21 octobre 1988,par un intégriste catholique car la programmation affichait, depuis 4 jours, « La dernière tentation du Christ » de Martin Scorsese (ressorti l’année dernière, d’ailleurs, dans l’indifférence générale !). Dégats par contre considérables, dans la nuit de mercredi, au siège du journal satirique « Charlie Hebdo », boulevard Davaux-Paris 20ème, qui a été entiérement détruit par le jet de 2 coktails molotovs. Quelques heures plus tard paraissait son nouveau numéro, avec comme rédac en chef, le prophète Mahomet, rebaptisé pour l’occasion « Charia Hebdo ». De plus le site a été attaqué, au même moment, par des hackers turcs appelé « akincilar » le jugeant « devenu notre cible après cet affront à nos valeurs religieuses… », et l’hébergeur belge a reçu des menaces de morts et a été contraint de « fermer » le site (Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, qui a condamné l’acte, a diligenté une enquête…et patati et patata).. Charb, le directeur de la publication de l’hebdomadaire, veut croire « qu’on va découvrir que les incendiaires sont deux cons du quartier, comme il y en a pleins ».  Avec les précautions d’usage et de prudence, on craint que l’acte criminel vienne de milieux intégristes islamistes, une seconde offensive de mails sur son site a été menée par des inconnus dont l’adresse courriel « tn » amène en Tunisie  Tout çela ne sent pas bon et nous rappelle l’affaire des douze dessins parus,  le 30 septembre 2005, dans le journal danois « Jyllands-Posten » ou la « fatwa »  lançée contre l’écrivain Salman Rushdie, contraint à la clandestinité, suite à la parution en 1988 de son livre « Les versets sataniques ». En 1995, alors que Israël et la Palestine était à deux doigts de sceller un pacte de paix et de reconnaissance mutuelle et irréversible, le premier ministre israélien Isaac Rabin était assassiné par un extrémiste juif.

La Tunisie a voté pour élire sa Constituante  et c’est le parti des islamistes modérés « Ennahda » qui est arrivé en tête avec plus de 40% des suffrages. Les militaires égyptiens qui contrôlent les manettes du pays (jusqu’aux prochaines élections, espérons-le) ont emprisonné un blogeur et ne font rien, surtout, pour arrêter les attaques criminelles perpétrées contre la minorité orthodoxe des Coptes (environ 7 millions de personnes tout de même). Le président libyen du Conseil National de Résistance, Mustafa Abdeljalil, a déclaré que la future Constitution de la Libye serait basée sur la « charia » rétablissant la polygamie et interdisant le divorce puis revenant sur ses propos sous la pression des chancelleries occidentales. Nanard Henri-Lévy nous explique, dans son blog-notes hebdomadaire paraissant dans  » Le Point » , la façon dont les mots suivants « ont été détourné »par les islamistes: « djihad » (signifie « effort spirituel » devenant « guerre sainte »); « charia » ( « voie » et « un ensemble de valeurs » devenant « code » ou « carcan »); « fatwa » ( « avis religieux » devenant « condamnation à mort »). Instructif ce que nous dit le philosophe, non ? Comme quoi, on en apprend tous les jours !

P.S.: Bravo au journal « Libération » et à son directeur, Nicolas Demorand, d’avoir proposé le gîte et le couvert à l’équipe de « Charlie Hebdo » qui va pouvoir travailler sur son numéro de mercredi prochain (les journaux « Le Nouvels Obs » et « Le Monde » ainsi que le syndicat la CGT s’étaient montré aussi accueillants et solidaires). Dans le malheur…y a parfois du bon !

Muet

Salut les kids

Profitant de l’actualité cinématographique automnale, avec la sortie du film muet de Serge Hazanavicius « The artist » avec Jean Dujardin et Bérénice Béjo, retour sur la première époque du cinéma mondial, celle de l’âge d’or, qui débuta en 1895 pour s’éteindre en 1927. Ces pionners se nomment les frères Lumière (« L’arrivée d’un train en gare de La Ciotat »-1895), Cecil B. De Mille, Sergueï Eisenstein, D.W Griffith; Georges Méliès,Hitchcock, Eric von Stroheim,  Jean Renoir, Raoul Walsh; Ernst Lubitsch,Michael Curtiz, Louis Feuillade, F.W. Murnau; Mack Sennett, Fritz Lang, Luis Bunuel, Pabst, Frank Borzage, John Ford, Kenji Mizoguchi, Abel Gance, Tod Browning, Jacques Feyder…

John et Lionel Barrymore, Louise Brooks,  Max Linder (1er comique français apparu en 1910 qui inspira Charlie Chaplin), Joan Crawford, Douglas Fairbanks, Greta Garbo, Lilian Gish, Laurel et Hardy, Buster Keaton, Harold Llyod, Mary Pickford, Gaston Modot, Gloria Swanson, Rudolph Valentino, les Max Brothers,et of course, Charlie Chaplin ont fait rêver des millions de spectateurs (il est vrai que le cinéma à cette époque était bon marché !). On allait au cinéma comme on va faire ses courses. Un orchestre accompagnait « en live » le film. C’était un véritable « cérémonial ». On y voyez des épopées, des grandes fresques, de   » l’eau de rose « , du comique…beaucoup de comique.

Ce sont les forains qui se sont d’abord emparés du cinéma puis les « industriels » comme les frères Warner; Mayer, Léon Gaumont (fabricant d’appareils de projections, de jumelles…) ou Pathé ont mis « le grappin dessus ». Les acteurs, réalisateurs, producteurs, techniciens, exploitants, fabricants américains ou européens ont tout inventé: les caméras, les appareils de projection, les décors, les premières techniques de jeu; les mouvements de foule (« Naissance d’une Nation »; « Cléopatre »...), les tournages avec les animaux (voir Charlot dans « Une vie de chien », film de 8 bobines où un chien rentre dans la poche de Chaplin pour ensuite en ressortir par le bas de son pantalon…etonnant !), avec les enfants (« The Kid »…), les cascades (« Monte là-dessus » de Harold Lyod ou « le Mécano de la Générale » de Buster Keaton). Si vous regardez « Die Nibelungen » de Fritz Lang (1924), vous verrez que le père Spielberg a piqué une idée fondatrice pour son « Indian Jones ».

Georges Méliès fut tout cela à la fois (excepté peut-être fabricant de caméra): magicien, prestigitateur ( il fonda l’Académie de Prestidigitation,), illusionniste, producteur, scénariste,réalisateur, patron d’un studio ( à Montreuil en Seine Saint-Denis), « bidouilleur et bricoleur à la Mc Gyver », il a été l’un des premiers à créer des trucages (il se saurait « éclaté » avec le numérique et la 3D !), ses films sont géniaux (plus de 600 films) et certains sont visibles sur dvd car Méliès, ruiné et veuf, fut contraint de vendre son studio et ses films à des forains ou des collectionneurs privés. Dans le désespoir, il brula son stock personnel de films et finit marchand de bonbons .  C’est un grand bonhomme dont les Minnelli, Lucas, Spielberg, Peter Jackson and & co doivent beaucoup. Georges Méliès est un des personnages du prochain film de Martin Scorsese, « Hugo Cabret », tourné en 3D (je n’en peux plus !) qui sort le 14 décembre 2011. Ben Kingsley en est l’interprète.

Et pis donc, le parlant est arrivé vers 1926-1927 avec 2 films de Al Jolson: « Don Juan » (1926) et surtout « Le Chanteur de jazz » (1927). Et ce fut fatal pour beaucoup d’acteurs, dramatique même (c’est ce que raconte « The artist »). Incapables de s’adapter à ce changement, trop dur ou dotés d’une voix épouvantable, certains s’en sont tout de même très bien sortis (les comiques, Garbo…). Voyez l’immense film de Billy Wilder, « Sunset boulevard » où Gloria Swanson campe une gloire déchu du Muet au côté de l’un de ses réalisateurs « fétiches », devenu son « homme  à tout faire et souffre douleur », joué par Eric von Stroheim. Un jour, Cecil B. DeMille leur rend visite…tout simplement sublime !

remake


Salut les p’tits loups,

Profitant de la sortie quasi-simultanée des 2 nouvelles versions de « La Guerre des Boutons » (aberrant et commercialement suicidaire !), les 14 (celle de Yann Samuel) et 21 (celle de Christophe « les Choristes » Barratier) septembre 2011, tous deux, je précise, sans la célèbre réplique du p’tit Gibus (« si j’avais su, j’aurai pas v’nu ! ») car c’est la propriété de la veuve d’Yves Robert, Danièle Delorme, qui n’a pas cédé ses droits, elle, aux producteurs, retour, donc, sur « un genre » (?), une façon de produire (?), un moyen en tout cas de remplir les poches des studios, des  distributeurs et des producteurs (ça c’est sûr !), je veux parler du remake.

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Biopic


Hello les p’tits loups,

Le film biographique, dit biopic, est un genre cinématographique qui a vu le jour dés le muet (D.W. Griffith; Abel Gance…). Il concerne aussi bien un roi, une reine, un empereur (« Cléopâtre »; « Napoléon »; « The Queen »ou « Marie-Antoinette »), qu’un homme politique (« Taleyrand: le diable boiteux »« ; « Gandhi »; « JFK »;  « Malcom X »; « Le Promeneur du Champs de Mars »; « La Conquête ») un joueur de jazz (« Bird »), un chanteur ( « The Rose »; »Ray »; « Walk the Line« ; « La Môme »; « Gainsbourg, une vie héroïque »…), un artiste de music-hall (« Man over the Moon »); un acteur-metteur en scène méga célèbre (« Charlie Chaplin »), un peintre (« Vang Gogh »); un industriel qui devient producteur-metteur en scène mégalomaniaque (« Aviator ») ou un lieu célèbre (« Si Versailles m’était conté »; « French Cancan »; « Cotton Club ») , une ville (« Si Paris m’était conté »…), un bandit /gangster ( « Butch Cassidy et the Kid »; « Al Capone »; « Mesrine »…); un militaire ( le général Custer dans « La Charge Fantastique » ); un boxeur (Jake LaMotta dans « Ragging Bull »), une résistante (« Lucie Aubrac ») ou un barjot  ( « Landru »;  » Lacenaire »; « Docteur Petiot », « La dernier Roi d’Ecosse »).

Prnicipalement américain et français, le genre fait florès depuis les années 80, probablement parce qu’il donne « de la matière » aux scénaris, qu’il motive les comédiens (les Ricains en sont « très friands » et nombreux d’entre eux obtiennent un oscar pour leur performance: Helen Mirren; Will Smith, le môme française Marion Cotillard pour son interprétation de Piaf…) et que les effets spéciaux ont fait des progrès spectaculaires. Moi je vous le dis, le genre est pas prêt de s’arrêter et l’on va s’en manger pendant des années…du bio !

Culte 2, le retour !

Hello les wouinwouins,

Tétard Volcanique, mon Boss, n’a visiblement pas compris ou a feint de ne pas comprendre la démarche de mon article « Culte !« . J’avais, semble-t-il, pris des précautions en soulignant que la part de subjectivité et le goût personnel étaient relatifs et que le nombre d’entrées n’était pas un critère pour définir un film culte.Qu’il était surtout générationnel voir plus si « un bouche à oreille » des anciens se créait sur les jeunes. Il y a eu évidemment des oublis (certains sont volontaires genre Carpenter et son Big-band because c’est pas ma crémerie et que c’est du « sous-cinéma » !) mais j’avais fini l’article en m’excusant auprès de nombreux metteurs en scène liés à des films que je considère comme cultes. Et je n’ai cité exclusivement qu’un film de leur carrière. Tétard Volcanique n’a pas compris (comme souvent), est tombé bassement dans le traquenard. Décevant comme toujours. Donc, je vais changé mon « fusil d’épaule » en vous proposant une liste d’une quatre vingtaine de cinéastes/metteurs en scènes/réalisateurs/ »bons faiseurs » reconnus, de toutes nationalités, vivants ou non, aux styles souvent différents, associés avec 3 films de leurs filmographies (en ignorant souvent les choix de mon Boss). Sont-ils pour certains cultes ?… ou tout simplement un classique, un grand ou bon film … à vous de me le dire !

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Culte !

Hello les loulous,

Profitant de la ressortie, en salle, d’un film que je considère comme culte, « Il était une fois en Amérique » de Sergio Léone (1984), tentative aujourd’hui d’évoquer, de parler, d’expliquer ce qui fait qu’un film devient culte ou non. Frère jumeau de l’article « nanar » ou cousin germain de « fiasco« , commençons d’abord par consulter le Larousse 2000: « culte: 1:.Hommage rendu à Dieu, une divinité, à un saint /2. Vénération immodérée (avoir le culte de la famille) /3. Se dit de ce qui suscite l’enthousiasme d’un public générationnel restreint (film culte) ».

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13ème degré

Salut les baltringues,

A l’occasion de la mort du comédien canadien Leslie Nielsen, petit coup de chapeau à des saltimbanques qui ont le goût de la déconnade et du second degré voir plus.

Pas toujours dans la finesse, il faut le reconnaitre, mais avec un réel sens du détour et de la parodie (rappellons-nous les films « Y’a-t-il un pilote dans l’avion » )  , les frères Zucker (David et Jerry), avec l’aide de Jim Abrahams (« Hot Shots ») ont trouvé en Leslie Nielsen leur pygmalion, leur « moi », leur chose, leur créature, leur frère de sang, un peu comme Scorsese avec De Niro (c’est beau ce que je dis, non ?) ou Sautet avec Romy (n’ayons pas peur des comparaisons !).

Leur trio a créé la série géniale, « Police Squad ! » mais malheureusement seuls 6 épisodes de 22 mn ont été tournés. Ils ont été diffusés en France à l’initiative des « Nuls » et si vous les dénicher en dvd, n’hésitez pas. Vous pouvez aussi passer commande à Papa Noël (demander à La Poste pour l’adresse).

Cet esprit de potache et de dérisions rappelle celui de Mel Brooks qui engagea Leslie Nielsen dans « Dracula », film raté et pas drôle au demeurant.

Mieux vaut voir ou revoir de Mel Brooks, son cultissime « Frankenstein Junior » (1974) avec Gene Wilder, « La Folle Histoire du monde » (1981) ou  » Chienne de vie » (1991). Y’a souvent dans ses films, des gros lolos, un numéro de comédie musicale, une réécriture de l’Histoire toute personnelle et volontairement anachronique mais on se bidonne bien.

Mel Brooks a été un maitre pour beaucoup de monde à commencer par « Les Nuls » ou « les Inconnus ».

Lui-même a du voir et revoir « Hellzapoppin« , film déjanté de Henry C. Potter datant de 1941.

Arthur Penn: le parrain

Hello vous,

Arhur Penn, cinéaste américain, est allé rejoindre Dennis Hopper et Tony Curtis sur le boulevard des Stars d’Hollywood. L’industrie du cinéma ne l’appréciait pas justement. Un peu rebelle, le pèpère Arhur. Because, il a était le premier, dès 1967, à s’engouffrer dans la brèche, de l’inertie et l’incompétence des studios, jusqu’à la débandade des « Portes du Paradis » de Michael Cimino en 1980. Celle d’une des plus belles pages de l’histoire du cinéma américain: « Le nouvel Hollywood » comme l’a qualifié le journaliste Peter Biskind. Cette période magique où les metteurs en scènes ont pris le pouvoir: celle des Marty Scorsese, Francis Ford Coppola, Peter Bogdanovitch, Steven Spielberg et Georges Lucas (et oui !), William Friedkin, par exemples. L’époque des débuts de De Niro, Al Pacino, Gene Hackman, de Dustin Hoffman et et et, justement de Faye Dunaway .Warren Betty, lui, était déjà dans le « business » depuis le début des années 1960. Starifié et producteur, c’est Betty qui est allé chercher Arhur Penn pour « Bonnie and Clyde« . Casse-couille, le père Warren. Se mélant de tout: de l’emplacement de la caméra au découpage technique, du choix des acteurs à des changements de dernière-minute du script sur le plateau. Rajoutez à cela le non intérêt du studio pour le film. Ce ne fut pas une partie de plaisir pour Arthur Penn. Le film fut distribué dans l’indifférence générale aux USA. Il a fallut l’immense succès du film en Angleterre pour qu’il triomphe, enfin, en Amérique et devienne le film-culte que l’on sait (…et un duo génial de Bardot-Gainsbourg, en passant !).

Arhur Penn avait l’habitude des tensions et conflits. Les deux films avec Marlon Brando, « La Poursuite Impitoyable » et « Missouri Breaks » (avec le Jack Nicholson) n’ont pas du être des promenades de santé.

Pas énormément de films mais il a lançé la voie, marqué « son terrritoire », « donné le la », n’avait pas peur du star-système et a amené une énergie et une dynamique nouvelles au récit, au montage et par son choix d’acteurs (il l’était aussi). Homme de convictions, plutôt à gauche, comme Sydney Pollack…ou Warren Beatty, justement.

On peut citer « Le Gaucher » avec Paul Newman, « Lillte Big Man » avec Dustin Hoffman et Faye Dunaway, « La Fugue » avec Gene Hackman ou « Gloria« .

Les Metteurs en Scènes ont perdus, pour certains » un « mentor », leur parrain.

Voilou.

to direct

Salut les kids,

Pendant de son petit frère ou cousin français « réaliser« , ce billet va tenter de revenir sur les comédiens, producteurs, scénaristes ou compositeurs anglo-saxons qui ont réalisé un ou plusieurs films. Certains font une véritable carrière de cinéaste. Dans tous les cas, ils gardent leurs premières vocations.

C’est THE Boss. Tous Hollywood rêve de tourner avec lui. C’est the LAST dernier Mohican d’un cinéma qui va disparaître ! MOssieur Clint Eastwood. Il se fait rare comme acteur, encore moins chez les autres mais il n’arrête pas de tourner à 80 balais passés.Commençée en 1973 avec « Un Frisson dans la nuit », sa carrière de cinéaste enchaine les films, en tous genre, de façon régulière (avec un coup d’accélérateur ces derniers temps), obtenant actuellement ses meilleurs scores aux box-offices mondiaux.

Idem pour Woody Allen. Peu connu chez lui, « tout Hollywood » est prêt à tourner « gratis » pour sa pomme. Actuellement en tournage in Paris (avec Carla ! qui a recommençé 35 fois un plan),

Autant en parler tout de suite car je sais Tétard Volcanique « sensible et à fleur de peau » sur ce sujet : Sylvester Stallone (qui est en promo, actuellement en Françe) réalise depuis 1979 et sa « Taverne de l’Enfer ». Et oui, ça nous rajeunit pas. Pas mal de films en 31 ans. Des « Rocky » (produit par l’immense producteur Irwin Winkler, lui même réalisateur de « La Liste noire » ), des « Rambo » ; une comédie musicale avec Dolly « gros lolo » Parton, entre autres. J’ai fais partie (nombreux) à se foutre de sa gueule dans les années 80 mais il faut reconnaître, qu’avec le temps,il fait une carrière honnéte et cohérente.

Dans la même famille, Jean-Claude Vandamme a commis un film : « Le Grand Tournoi » (je ne l’ai malheureusement pas vu).

Moins connu, le comédien Robert Duvall a réalisé 4 films.

Le même Duvall qui jouait dans un film, mis en scène par Kevin Costner (qui n’en était pas à sa première tentative), « Open Range ».

Chez les stars américaines, on peut citer Bob de Niro qui a réalisé 2 films : « Il était une fois le Bronx » et « Raisons d’état » (2007) et Al Pacino avec son génial « Looking for Richard ». Georges Clooney en est à trois réalisations à ce jour, dont l’excellent « Good Night, and Good Luck« .

Les acteurs Tim Robbins, Tim Roth, Tommy Lee Jones et Ed Harris en ont réalisé un.

Sean Penn, lui, en fait à son rythme  depuis « Indian Runner ». Un peu comme Dennis Hopper, recemment décédé. Ou Mel Gibson.

Jodie Foster a commençé en 1994 avec « Le petite homme » (3  films à ce jour).

John Cassavetes a filmé sa femme (Gena Rowlands), les paumés, les gangsters le jazz, l’alcoohl, l’amitiè (avec ses potes Peter Falk, Ben Gazzara… ) avec générosité et amour. Il s’est beaucoup endetté et faisait peu de concessions.  Les Studios ne l’aimait pas et c’était réciproque. Certains de ses films sont devenus cultes en Europe.

Paul Newman a réalisé  quelques films, avec et pour sa femme Joanne Woodward dont le très cassavetien….attention, respirez un grand coup…« De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites ». Ouf.

Son compère Robert Rdford en a commis aussi quelques uns.

N’oublions pas le bellissimo Warren Beatty qui a réalisé 4 films, et non des moindres: « Le ciel peut attendre » (1978); le magnifique et épique « Reds » (1980); « Dick Tracy » (1990) et « Bullworth » (2000).

Sydney Pollack était d’abord un comédien (il a continué, d’ailleurs) avant de passer à la mise en scène avec « Propriété interdite » et quelques chefs d’oeuvres dont « Jérémiah Johnson »; « Les 3 Jours du Condor » ou « Tootsie ».

Le so british, Laurence Olivier, a réalisé régulièrement à partir de 1943 (et pas que des adaptions de Shakespeare).

Tout comme son acolyte Peter Ustinov qui réalisa 5 films.

Dans la famille des barjots, vous avez le pétrolier, aviateur et producteur Howard Hughes qui réalisa « Hell’s Angels » (voir la biopic de Scorsese « Aviator »).

Vincente Minnelli a débuté comme dessinateur de costumes et de décors de théâtre avant de faire de la mise ne scène de pièces et d’ être « happé » par Hollywood et d’en devenir un des Grands Maîtres.

Bob Fosse était danseur et chorégraphe et signa 5 films dont les géniaux: « Cabaret » (1972)« Lenny » (1975-avec un étonnant Dustin Hoffman) ,« All that jazz » et « Star 80« .

En 1914-15, Les Charlie Chaplin, Buster Keaton et Harold Lloyd ont, dès le début, mis en scène leurs films: d’abord les courts puis les long-métrages.

Pour terminer, Robert Mitchum répondant à une question de journaliste: « Pourquoi n’avez-vous pas retourner dans un film de Charles Laughton ?- !!!!Why ???…because he’s died !! ».

Sacré Bob. La bise.

chanter, le retour

Salut les p’tits lups,

Face aux attaques et provocations menées par mon boss , je me dois de revenir, préciser, compléter, enrichir le billet « chanter » car il en va de la démocratie…euh, non, je déconne, plutôt de ma crédibilité …poil au nez. Il y a eu des oublis. c’est vrai, et quelques erreurs, je le reconnais.

Il est donc convenu de rappeler que l’exercice porte uniquement sur les acteurs et actrices qui sont devenus chanteurs et non l’inverse (c’est le cas pour Barbra Streisand et Bette Midler malgrè ce que raconte Tétard Volcanique sur ce blog). Jean Gabin, Bourvil et Fernandel n’auraient jamais du figurer sur le billet « chanter« . Ils ont d’abord commençé dans la chanson puis sont venus au cinéma pour y faire des immenses carrières. Mea culpa. Le Nain des Montagnes doit jubiler et déboucher une bouteille de sa production personnelle (je l’ai déjà gouté, faut vraiment être motivé).

On peut donc classer les « acteurs-chanteurs » par 2 catégories: les durables et les occasionnels/ »coups médiatiques ». Une troisième existe mais plus sournoise : ceux qui viennent du music-hall où l’on joue, chante, danse, claquette (d’où ma confusion hative pour les trois sus-nommés plus haut). C’est le cas pour Jean Carmet (déjà cité) et Fernand Raynaud (que j’avais oublié). Mais ils ont d’abord commençé au théâtre.

Jean-Pierre Cassel a fait le cour Simon puis s’est mis à la danse et chanter occasionnellement tout au long de sa carrière  (son élégant spectacle sur Gainsbourg par exemple). De même que son pote « …et tellement merveilleux… »  Jean-Claude Brialy faisait partie du casting de la comédie musicale « Anna » de Pierre Koralnik écrite par le même Gainsbourg pour la petite lucarne. Il chanta aussi avec Zizi Jeanmaire et accompagna Michel Sardou lors d’une émission de télé. Mais cela reste, tout compte fait, anecdotique.

Idem pour le comédien-animateur de radio, Maurice Biraud, qui chanta, entre autre,  « La Petite », en duo avec France Gall, en 1967.

Radio où se rencontront Jean Yanne (étude de journalisme puis écriture puis comédien) et Jacques Martin (cours de théâtre de Charles Dullin puis comédien puis chanteur (1ère partie de Jacques Brel à l’Olympia), notamment lyrique et animateur-producteur télé) pour y jouer des sketches et chanter.

En revanche, Philippe Léotard débuta une réelle carrière de chanteur en 1990. C’est un vrai oubli de ma part. Impardonnable même puisque j’ai assisté à son premier concert, à Lille, dans l’ancien théâtre du Collège Saint-Paul (mon collège) , en présence de « …quel bel homme ! » . Il enregistra trois albums en tout dont un sur Léo Férré qui est magnifique. Sur scène, il était drôle, généreux et bien déjanté.

Ou a oublié Richard Berry et sa jalousie.

Tout comme l’album d’Isabelle Huppert concocté par et avec Jean-Louis Murat.

Daniel Auteuil a du se dire que chanter était un vrai métier (Il l’avait aussi fait une fois, en direct, dans « Star 90 » de Michel Drucker) .

Alain Chabat, en chanteur ringard, assure et peut donner du fil à retordre à un Jean-Pierre François, dans le film « La personne aux deux personnes » de Nicolas & Bruno (2008) avec le même Auteuil qui y est excellent (le film beaucoup moins).

Dans le genre , » les comédiens d’un film sont réquisitionnés » pour la chanson de la bande originale, on pense bien sûr à Romy Schneider et Michel Piccoli pour leur duo, « La chanson d’ Hélène« , dans le film de Claude Sautet, « Les Choses de la vie » (1970).

Moins connu, Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle ont chanté « Paris jadis » pour le film « Des enfants gâtés » de Bertrand Tavernier (1977). Musique de Philippe Sarde sur un texte de Jean-Roger Caussimon. Jubilatoire ! Je n’arrive pas à la dénicher, si jamais vous y parvenez, faites moi signe. Moins bonne, par contre, est la version du journaliste Philippe Meyer utilisée pour vanter le MODEM.

Voilà. C’est une des idoles de mon boss. Tcheky Karyo a sorti, en 2006, son album « Ce lien qui nous unit ». Je vous l’avais dis que Tétard Volcanique avait des goûts bizarres !

Danielle Darrieux, dans son immense carrière de films, a régulièrement chanté. Récemment encore, dans l’album de reprises de PatriIIiIIck Bruel « entre-deux » (…Bonjour Madame !!), elle chanta « A Paris dans chaque faubourg ».

Pour conclure cette première partie franco-française, une information pas très connue.

Bernard Blier avait un jardin secret. Celui d’écrire des textes de chansons. Michel Sardou avait, par amitié, composé une musique pour l’une d’entre elles à l’occasion d’une émission de télévision.

Chez les anglo-saxons, on peut encore citer Nicolas Cage qui chanta, pour sa douce, « Love me » et « Love me tender » dans le film de David Lynch,« Sailor et Lula » (1990).

David Soul (le Hutch de Starsky) a fait une carrière honorable mais vite oubliée quand même.

Le Nain des Montagnes est vert de rage que j’ai omis de citer l’album de chansons-country enregistré par Clint Eastwood. Voilà, c’est réparé mon pépère.

De même qu’il m’a appris que Stallone (une autre idole) chantait et avait réalisé une comédie musicale, « Rhinestone« , avec (Hello!) Dolly Parton. Par ailleurs, il a aussi brillamment réussi son passage au « Muppet Show« . Et en bonus, parce que la maison ne se refuse rien, une douceur exotique que je vous offre.On en découvre tous les jours.

Autre info . Samuel L. Jackson chante. Je sais pas trop quoi, mais il chante. Et bah, j’en suis ravi pour lui.

Robert de Niro a interprété « Blue Moon », au côté de Mary Kay Place, dans « New York, New York » de Martin Scorsese (1977).

Harry Belafonte a vite été repéré, dan son cours dramatique, par un producteur de muisique sensible à sa voix. Il fut l’un des premiers artistes noirs (avec Ray Charles…) à signer un contrat de longue durée avec une compagnie discographique. Il mena de front ses 2 carrières.

Anthony Perkins venait, de temps en temps en France, tourner pour un André Cayatte ou un Claude « chacha » Chabrol et en profitait, du coup, pour enregistrer des very french songs (écrites par exemple par Pierre Delanoé)…oh! so lovely !

Sean Connery a récité « In my life » des Beatles

Quant à Peter Sellers, désolé Tétard Volcanique (je sais que dès que tu peux m’emmerder, tu ne t’en prives pas) mais il vient de la danse et du jazz et ne répond donc pas au cahier des charges de ces deux billets. La loi, c’est la loi. Non négociable, non mais !

Tchao.

P.s.: Renseignement pris grâce aux moyens rédactionnels démesurés que nous offre notre Direction, Samuel L. Jackson chante du blues.

sketches

Coucou les p’tits luuuups !

Profitant de la sortie du second volet des « Contes de l’âge d’or » (2009) mis en scène par un collectif de réalisateurs roumains, retour sur un genre qui fit florès jusqu’au début des années 80, celui du « film à sketches ».

Les italiens en étaient très friands avec par exemple:  » Les Monstres » (1963) de Dino Risi puis « Les Nouveaux Monstres » (1978) de Mario Monicelli & Dino Risi et Ettore Scola avec, à chaque fois, l’immense Vittorio Gassman.

« Hier, Aujourd’hui,Demain » (1963) de Vittorio De Sica n’est pas mal non plus. 3 sketches autour d’une ville: Naples, Milan et Rome. Le couple Sofia Loren / MarcEllo ! est parfait.

La ville, d’ailleurs, est un bon sujet pour le sketche, on peut citer péle-mêle:

De « Paris vu par » (1965) six réalisateurs (dont Claude Chabrol) à « Paris je t’aime » (2005: une histoire dans un arrondissement) par, entres autres, Gérard Depardieu & Les Frères Coen & Olivier Assayas & Bruno Podalydès, ou« New-York stories » (1989) de Coppola & Woody Allen et Martin Scorsese.


La nouvelle littéraire peut donner aussi lieu à des « sketches » comme celles d’Edgar Allan Poe adaptées par Louis Malle, Vadim et Féderico Fellini dans « Histoires Extraordinaires » (1968) avec Brigitte Bardot, Alain Delon ou Jane Fonda.

Idem pour la bande dessinée avec, par exemple, « Tranches de vie » (1985) de François Letterier écrites par Gérard Lauzier.

Voila la liste n’est pas exclusive, il y a d’autres « films à sketches » comme « Les Sept Pêchés capitaux » de Roberto Rossellini, Eduardo De Filippo, Jean Dréville, Yves Allégret, Claude Autant-Lara (1951) dont mon préféré est la Gourmandise.

Miam.



américana

Hello les baltringues,

Profitant de la sortie du film de Kim Chapiron, « Dog pound », retour sur des metteurs en scènes qui ont réalisés un ou plusieurs films aux Etats-Unis. C’est le cas déjà pour le jeune Alexandre Aja: « La colline a des yeux » (2006), « Mirrors » (2008) et « Piranha » qui sort cet été (en 3D parce qu’il faut pas déconner quand même !). C’était manifestement son rêve et son désir d’aller « faire carrière » aux States (un peu comme un metteur en scène ou un acteur européen de la Mittel Europa),d’autant plus pour  y faire des films de genre.

C’est visiblement le cas aussi pour Louis Leterrier avec « L’incroyable Hulk » (2008) et « Le choc des titans » (2010).La même envie de films à gros bufgets et à effets spéciaux même s’il raconte qu’il est difficile et compliqué de travailler avec les majors américaines. Beaucoup de pressions et d’interlocuteurs. Et puis surtout le pouvoir du metteur en scène est partagé. Fini la culture européenne du « final cut »qui fait tant réver dans les universités américaines. Très peu de réalisateurs américains l’obtiennent et parfois le perdent ensuite (lire absolument le livre de Peter Biskind, « Le rêve américain » sur l’ascension de Coppola, Scorsese, Lucas, Spielberg, Cimino, Denis Hopper).

Ca n’a visiblement pas trop plu à Jean-Pierre Jeunet. Il n’a pas manifesté le besoin de retourner un film à Hollywood après son expérience d’ « Aliens 4 ». Par contre, ses films suivants sont finançés, en partie, par les ricains. Comme l’était, par exemple, « Les Demoiselles de Rochefort » de Jacques Demy (1967) ou beaucoup de films de François Truffaut.

Christophe Gans (« Le Pacte des loups » (2001)), après « Silent hill » (2006), revient en France pour réaliser« Fantomas » avec Vincent Cassel. Peut-être y retournera-t’il ?

Bertrand Tavernier est revenu un peu « vacciné » de son film, « Dans la brume électrique » (2009), tourné au USA au printemps 2007, avec une équipe américaine(excepté son chef opérateur Bruno De Keyser) mais financé par la France. Outre son différent de montage avec son producteur américain (qui a bloqué la sortie de son film durant plus d’un an), Tatav raconte, dans son journal de tournage (« Pas à pas dans la brume électrique » aux éditions Flammarion), la lourdeur et les habitudes ancrées dans son équipe qu’il a un mal fou à changer: l’importance des doublures lumières ( pour les réglages de la lumière et la mise au point de l’image), la culture du camion (en France aussi Mr Tavernier…si je peux me permette !), la demande de certains techniciens (monteur, cadreur), d’acteurs ou de syndicats corporatistes, de plans supplémentaires sous tous les angles (« …parce que le public ne va pas comprendre ! » dixit le monteur américain qui mit en colère le réalisateur), le nombre de producteurs, assistants, machinistes et électriciens. Est-ce qu’ il renouvellera l’expérience ?


En tout cas, Louis Malle et Roger Vadim l’ont fait plusieurs fois et ce sur plusieurs années, avec plus ou moins de bonheur et de difficultés, selon les films et  les budgets.Et en plus, ils ont rencontrés l’AmuUUUr ! C’est pas un beau métier, ça ?!?

Alors à qui le suivant ?

Tchao.

jeux

Salut les wouinswouins,

Alors que le décret ,ouvrant les paris en ligne sur le football, le poker et les courses hippiques vient à peine d’être publié dans le Journal Officiel et que l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL) est tout juste constituée (because tout devait être prêt pour le Mondial !), occasion de revenir sur quelques films évoquant ces jeux ou d’autres:

Philippe Noiret, dans « Les Ripoux » de Claude Zidi (1984) a, dans ses multiples combines pour « arrondir les fins de mois d’un salaire d’un inspecteur de police… », des tuyaux sur tel bourin ou cavalier. Cela exaspère le père Lhermitte au début puis il s’y convertit fort bien

Dans « L’Arnaqueur » de Robert Rossen (1960), Paul Newman a des ambitions et des rêves de grand joueur de billard…qu’il portera, 25 ans plus tard sur Tom Cruise, dans « La Couleur de l’Argent » de Martin Scorsese (1985) qu’il affrontera, lors d’un tournoi à Végas, à la fin du film.

Qui dit jeu, dit pépée, money, whisky voir drogue. C’est le cas pour Frank Sinatra dans « L’Homme aux bras d’or » d’Otto Preminger (1955) où plus dure sera sa chute. Probablement un des plus beaux rôles de « The Voice » (avec « Comme un torrent » de Vincente Minnelli et ‘Le dernier de la liste » de John Houston).

Les jeux peuvent attirer la magouille en tout genre aussi: exemple avec le cultissime « L’Arnaque » de Georges Roy Hill (1974) avec Paul Newman et Robert Redford (…et je vous parle pas de la musique !).

ou « Coup de tête » de Jean-Jacques Annaud (1979) où Patrick Dewaere va dénoncer les pratiques « pas jolies jolies » de son club de football.

Cinématographiquement, une bonne partie de poker peut-être un moment jubilatoire où les acteurs s’en donnent à coeur joie: Steve McQueen et Edward G. Robinson dans « Le Kid de Cincinnati » de Norman Jewinson (1965), par exemple.

Voilà, je sens que des petits malins, grâce aux bons soins de notre Président, vont s’en mettre plein les fouilles !

Tchao.



polémique

Salut les kikis,

Profitant de la fin du 63ème Festival de Cannes (…et bravo à Xavier Beauvois, Mathieur Almaric et à JuliETTe BinOOche !), flash-back sur la polémique de cette année: « Hors la loi ». En effet, le film de Rachid Bouchareb a déclenché les ires de quelques parlementaires UMP et de nostalgiques de la « France Môssieu ! ». Le film a visiblement fait déplacer plus de CRS que de manifestants. Alors ?!?…Film anti-français ? Pro FLN ? Fallait-il « reconstituer » le massacre de Sétif  ? Je pose une question: « mais est-ce un bon film ? ». Visiblement non au dires des critiques. Dommage. Pour une fois qu’il y a un film français qui traite de la guerre en Algérie.

Bref, Cannes adore, a toujours aimé ,les polémiques, qui, en général, font assez vite « pschitt ». Qui se souvient de celle déclenchée, en 1986, par  » Le Diable au corps » de Marco Bellocchio, avec la sulfureuse (et très entreprenante !) Maruchka Detmers ?

Déjà la version de Claude Autant-Lara, avec Micheline Presle et Gérard Philippe, avait mis le feu à sa sortie. Mais nous étions en 1947.

C’est pas compliqué dés qu’on touche aux codes sociaux,amoureux, au sexe et à la religion, on est un peu près sûr de « mettre le feu ».

En 1987, Martin Scorsese a déclenché les foudres des associations catholiques extrémistes, de tous genres et de toutes nationalités, avec sa « Dernière Tentation du Christ ». Plus grave, des exploitants, en Françe ,avaient du retirer le film de leurs cinémas, sous la pression de menaces de fanatiques. 23 ans après…qui s’en souvient ?…et la polémique de l’année dernière sur le film de Lars von Trier,« Anti Christ » ?

A la sortie de « L 627 », Bertrand Tavernier s’est fait véritablement « lynché » par les hautes autorités de l’Administration Policière et du ministre de tutelle de l’époque: le mitterandien Pierre Joxe. C’était en 1992. » Ah oui ?…ah bah tu vois…j’avais oublié ».

Tchao.

en vrac 18

Hello les zinzins,

Nouvelle livraison dominicale d’ « en vrac » avec pour commencer:

Nous sommes en 1970, les Stones sont à la ramasse et décident de s’installer dans le sud de la France, à Villefranche-sur-Mer, dans la fameuse, somptueuse villa Nellcote. Naitra l’album «Exile on Main Street»….sexe, drogue, dolce vita et…Rock’n roll !!!

On doit au père Scorsese la remasterisation du mythique « Le Guépard » de Luchino Visconti (1964). Ah ….la Sicile…la sublimissime Cardinale (manman !) et, of course, Alain. La séquence du bal a necessité 8 jours de tournage.

Les français Xavier Beauvois (« Des hommes et des dieux »), Mathieur Almaric (« Une tournée ») et Bertrand « tatav » Tavernier (« La princesse Montpensier ») auraient la côte, cette année, à Cannes. Verdict, ce soir.

…à plouche.

cannes

Salut les baltringues,

« J’aime Paris au mois de mai » chante Aznavour dans une de ses célèbres chansons. Ouais, bah, pas en ce moment…Paname tristouille, grisâtre. Mieux vaut être à Cannes, même si le temps n’est pas, non plus, au beau fixe. Comme je l’ai répondu à 2 personnes, ces derniers jours, « non, les filles, je ne vais pas à Cannes ! ». D’ailleurs j’y suis jamais allé. Na. Mais je regarde, si je peux, les cérémonies (hier soir, celle de l’Ouverture était terne sauf la Mélody Gardot !), les photoscall, les montées des marches…patin, couffin.

Voilà l’affiche du 63ème Festival International de Cannes.Le plus grand et prestigieux festival de cinoche in the world. Avec la Binoche. Pas terrible. On dirait une affiche pour une expo d’art moderne dans une galerie quelconque. C’est aussi le premier marché du film où l’on fait du business.Les prochains blockbusters ricains (Godard, qui revient cette année, avait signé son « Roi Lear », sur une nappe en papier d’un restaurant, avec des producteurs.). C’est aussi, biensûr, du glamour, de la star (Russel Crowe, hier soir, faisait la gueule comme d’hab !), de la starlette, des hasbeens, du people, des teufs dans des villas, des meufs sur des yachts, des dîners, plus de 5000 journalistes accrédités…et puis des polémiques habituelles. Par exemples, cette année:

 » Carlos » d’Olivier Assayas, fiction produite par Canal+,  » n’a rien à faire ici ! ».

L’Italie est folle furieuse par la sélection d’un documentaire de Sabina Guzzanti  critiquant les liens entre le Président du Conseil et les entrepreneurs choisis pour reconstruire Aquila (« L’Italie ?!?…toute l’Italie ??..ah non, c’est juste Berlusconi et son ministre de la culture…Ah bon, ca va alors ! »)

« Non mais c’est quoi cette sélection de viocs !…ringarde ! ..académique (c’est un mot qui revient chaque année).

Voilà. Restent les films que les années filtrent, gardent, oublient. Qui se souvient que Billie August a eu deux fois la Palme d’Or avec « Pelle le conquérant » (1988) et « Les Meilleures Intentions » (1992). Tout comme Emir Kusturica avec « Papa est en voyage d’affaires » (1985) et « Underground » (1995) .Itou pour les frères Dardenne. Ok, j’exagère.

Coppola, aussi, l’a eu deux fois: en 1974 avec « Conversation secrète » (avec une apparition du tout jeune Harisson Ford !) et en 1977 avec « Apocalypse Now » (ex aequo avec « Le Tambour » de Volker Schlöndorff)…oui mais là, on s’en souvient…et y’en a plein d’autres:« Rome, ville ouverte » de Rossellini; « La Dolce vita »de Fellini; « Le Guépard » de Visconti; « Les Parapluies de Cherbourg » de Demy; « Un Homme et une Femme » de Lelouch; « Mash » de Altman; « L’épouvantail » de Jerry Schatzberg; « Taxi driver » de Scorsese; « Kagemusha » de Kurosawa; « Sous le soleil de Satan » de Pialat »; « Sailor et Lula » de Lynch; « Pulp fiction » de Tarantino; « Le Pianiste » de Polanski; « Le vent se lève » de Loach… !

Voilou…bon festival !

l’habit fait le moine

Hello les kakous,

Philippe Noiret disait souvent que pour « incarner » (sic !), « construire » un personnage…lui trouver un costume (avec des accessoires) était déjà la moitié du travail effectué. En effet, on se rappelle aussi de son manteau de cuir, sa moustache et sa carte de police dans les « Ripoux » (« …ta gueule ! ») de Claude Zidi (1984). Ou son costume de shérif, avec tee-shirt rouge de western (piqué à Anthony Quinn) et chapeau genre « panama », dans « Coup de torchon » de Tavernier (1981).Ou ses lunettes dans « Le vieux fusil » de Robert Enrico (1975).

Que serait Harrisson Ford sans son chapeau et son lasso dans les « Indiana Jones…  » de Steven Spielberg ?


…et gros Gégé, sans sa cape et son feutre, dans « Cyrano » de Jean-Paul Rappeneau (1990) ?

Pour interpréter la juge Charmant Killman dans « L’Ivresse du pouvoir » de Chabrol (2006), Isabelle Huppert porte des gants, en cuir rouge sang, qui affichent sa véracité et son obstination.

Montgomery Clift, sans sa soutane, dans « La loi du silence » d’Alfred Hitchcock (1953) serait moins crédible.

Yves Montand et Jacques Villeret, en tenues de loufiat de brasserie, dans « Garçon » de Claude Sautet font tout à fait « la rue michel »  et pourraient embaucher, sans problèmes, » Chez Balzar » ou « Au Vaudeville » (2 célèbres brasseries parisiennes qui ont « inspirés » le décor du film reconstruit en studio).

Quant à Dustin Hoffman dans « Tootsie » de Sydney Pollack (1983)…sans commentaires !

Enfin, je veux la même chemise que porte De Niro dans « Cape fear » de Martin Scorsese ou sinon je fais un malheur !

…allez !…la bise !

en vrac 12

Salut les Loulous,

Nouvelle livraison dominicale de la rubrique « en vrac » avec toujours autant de plaisir et de bonheur (on dirait du Patrick Sébastien) !

Qui, ça tombe bien, nous a annonçé, cete semaine, plus de 16000 adhérents au D.A.R.D.: Droit Au Respect et à la Dignité. Je rappelle que c’est une plate-forme associative,crée par l’animateur , et se voulant être le relais entre les « petites gens » et les « puissants ». L’objectif étant aussi d’influencer les programmes des Partis politiques pour les prochaines présidentielles. Et bah…on est pas dans la merde !

Si vous êtes abonnés à la chaine TCM (Turner Classics Movies »), sachez qu’elle diffuse, tous les dimanches vers 19H30, les numéros de l’émission « Cinéma Cinémas« . Ce soir, c’est le numéro 2 et au sommaire:  l’enterrement de Truffaut; le tournage de « La Pirate » de Jacques Doillon (je précise que ce n’est pas un film de flibustiers !)…

Très bon dossier dans le « Libé » de ce week-end sur la baisse des budgets culturels des Régions et des Départements et le désengagement progressif de l’Etat sans compensations. Ce n’est plus une crainte mais une réalité.

Des nouvelles du film de Jacques Perrin, « Océans » (et oui…y’avait longtemps !): plus de 3,2 millions d’entrées en Françe et 2 millions d’entrées au Japon (il va battre le record détenu par Polanski avec « Le Pianiste »: 2,5 millions d’entrées).

N’allez pas voir le nouveau film de Pascal Thomas. C’est très, très mauvais et Julien Doré n’y est pas bon. Reste Guillaume Gallienne qui interprète un sourd-muet hilarant.

Par contre, précipitez-vous d’aller (re)voir l’éblouissant « Les Chaussons rouges » de Michael Powell et Emeric Pressburger (1948).Il ressort en copie restaurée et neuve à Paris, Rennes, Valence, Bordeaux et Toulouse. C’est sublime !…un des films préférés de tonton Scorsese

Rappel: « Zanybao » a sa page sur Facebook.

Bon dimanche a tutti !

fringal

Salut les baltringues,

Comme je vous l’ai déjà dit. Etasoeur est en crise donc il se fait plus rare.

Il n’empêche que j’aimerais vous parler, aujourd’hui, des films ou de scènes de « bouffe » au cinéma. Rien ne vaut un repas ou un dîner pour relancer une histoire, y déclencher le second ou troisième acte du scénario, dévoiler des « secrets de famille » ou provoquer un incident. La liste est longue de films.

A commencer par Maître Chabrol qui est devenu, depuis longtemps, notre toque à 4 étoiles: les oeufs « pour commencer sa journée » que

déguste Jean Poiret dans « Poulet au vinaigre » (recette que lui préparera Bernadette Laffont dans « Inspecteur Lavardin »), les cotelettes d’agneau (accompagnées de pommes sautées) de Michel Serrault dans « Rien ne va plus« , les homards dans « Au coeur du mensonge » ou la pintade au choux, dans « Bellamy », que dévore Gros Gégé.

Il y a, dans « Vincent, François, Paul et les autres » de Claude Sautet, une scène mémorable d’un déjeuner du dimanche: Michel Piccoli explose et balance « le gigot à la con ! » sur la table. Yves Montand, géné, reprend la découpe.

Et avez-vous vu « La grande bouffe » de Marco Ferreri ?…terrible que ce groupe d’amis décidé à mourir « à petit feu » en mangeant (et en baisant aussi !). Enoooorme scandale au Festival de Cannes de 1973 !

Plus réjouissant et charnel est de voir préparer et évoluer, dans sa cuisine, Stéphane Audran, dans « Le festin de Babette« de Gabriel Axel.

Jubilatoire aussi est la préparation des cannellonis, par un mafioso, dans les « Affranchis » de Scorsese.

Ou encore Philippe Noiret, relatant dans ses souvenirs (« Mémoires cavalières ») la scène du déjeuner ou dîner (?), dans « L’étau/Topaz » de Alfred Hitchcock où à la fin de la première prise, un silence se fait pressant et le Maître demande à l’acteur: « Mister Noiret ! How was the paté ! ». Signalons que les mets avaient été choisis par Sir Alfred.

…et Ragenot, le Maître Boulanger-Patissier, dans « Cyrano » de Jean-Paul Rappeneau…hummmm!!! Je m’en pourlèche les babines, rien qu’à y penser .   J’me ferais bien…un paris-brest, moi.

…allez!…la bise !

Martin « marty » Scorsese

Coucou toi,

Je sors de « Shutter Island » du père Scorsese, d’après le roman de Dennis Lahane (l’auteur de « Mystic river »). C’est son nouvel opus après « Les Infiltrés ». C’est pas son meilleur, à mon avis, mais quel talent et maîtrise tout de même. On est, dans ce film, plutôt du côté de « La Maison du Docteur Edwards » d’Alfred Hitchcock , de « Shining » de Kubrick ou de « Cul de sac » de Roman Polanski (son dernier film, « The Ghost writer » a l’air vachement bien). Carpaccio est formidable tout comme Mark Ruffalo, Ben Kingsley, Max Von Sydow.

La première  heure est haletante. Malheureusement, j’ai « décroché » ensuite car l’intrigue est tortueuse et limite « inbitable ». Il y a trop de scènes bavardeuses, inutiles et ennuyeuses. La Direction Artistique, confiée à Dante Ferreti (ah l’escalier du « Nom de la Rose » de J.J. Annaud !), est comme toujours exceptionnelle, ainsi que la lumière. Marty s’est assagi dans son découpage (il y a moins de plans que dans ses précédents films) mais que c’est beau et élégant. Voilà. C’est pas mon préféré de la décennie. J’ai un faible pour « Aviator » et « Shine a light » mais Scorsese est quand même un putain de bon Metteur en Scène !

…allez !…à demain.

positif

Salut les p’tits loups,

Positif , étasoeur !…restons positif. Ne sois pas dans le noir. Sois solaire et rayonnant…et ta soeur !

Non, ce n’est pas d’énergie, d’ état d’esprit (quoique), de philososphie de vie dont j’ai envie de vous parler mais de revues de cinéma. Alors, je les connais pas toutes. De « Première » à « Mad movies » (prononcez Ma-de-mau-vi,…oh puté !), en passant par « Studio Magazine« , les suppléments Cinéma de « Libé » (sous la direction de Gérard « à la dent dure » Lefort »), « Le Monde », « Les Cahiers… » l’équipe du « Nouvel Obs » (avec entre autres, l’excellent Pascal Mérigeau) ou celle de « L’express ». Non, la revue que j’aime, ma revue à moi, quoi !, c’est « Positif » dirigée par celui que l’on appelle « le pape de la Critique », j’ai nommé, Mr Michel Ciment.

Spécialiste de Stanley Kubrick (qu’il connaissait bien), ses livres sur John Borman, Francesco Rosi, Joseph Losey ou Elia Kazan font références. La revue, crée en 1953, et alors grande rivale des « Cahiers du Cinéma » ( cela fait sourire maintenant), continue à couvrir le maximum de films et de tous genres. Elle n’a quasiment pas de publicités (excepté pour le cinoche). Elle met en valeur, chaque mois, 2, 3 ou 4 films avec à chaque fois de longues interviews (en général, les Metteurs en Scène). Attaché à la mémoire, ardent militant de la diffusion dans les salles de tous les cinémas, « Positif » se veut le plus éclectique et le plus international qu’il soit. Sa mise en page est en noir & blanc. Bon, la rédaction adore collaborer avec des universitaires, donc parfois, c’est chiant et « prise de tête ». Mais elle a le souci d’une très belle qualité photographique. Ses dossiers spéciaux sont très appréciés

Voilà, ça nous change de « Première » que j’ai eu en main, gratuitement, pendant 2 ans. En gros, je prenais 3 minutes en tout pour le feuilleter et m’arrêter 10 secondes pour constater que Carpaccio avait pris trois kilos (« …et merde »).

Sinon, les p’tits loups, demain, c’est la sortie de « Shutter island » de Martin Scorsese avec Carpaccio justement…j’ai hâte.

…allez !…à demain.

culte

Salut les wouiwouins,

Ce n’est pas de religion dont j’ai envie de vous causer mais d’évoquer certains films que l’on dit, des années plus tard, « cultes » ou qui le deviennent. En général, le temps joue avec lui. Il traverse au minimum deux générations (« Les Bronzés font du ski » de Patrice Leconte-1979), certains plus (« Les Tontons flingueurs » de Georges Lautner-1963). Par contre, « Le grand bleu » de Luc Besson (1988) ? Dieu sait qu’on a été une tripotée et pour certains, plusieurs fois, à avoir vu « le Bleu ». Mais il n’est pas devenu culte.

On a peut-être plus eu affaire à un phénomène de société, un peu comme pour « Titanic » de James Cameron (1997) ou les « Ch »tits » de Dany Boon (2008). « The Rocky horror Picture show« de Jim Sharman (1975) continue à étre vu, grace à ses nombreux clubs de fans partout dans le monde, par ses rites avant le début de la séance et, bien sur, par sa musique . Mais est-il vu par les 15-25 ans ?…tout comme « Ragging bull » de Martin Scorsese (1980) ? ou « Le Père Noël est une ordure » de Jean-Marie Poiré (1982) ?. La société médiatique, le personnel policier, des éducateurs nous disent souvent que « Scarface » de Brian De Palma, avec Al Pacino dans le rôle titre, fait l’objet d’un véritable culte auprès des « jeunes des cités…de banlieue !!! « . (je leur conseille de voir plutôt le « Scarface » de Howard Hawks avec Paul Muni-1932) et déplorent l’influence néfaste du film sur leurs comportements. Est-ce le film ou  le personnage (Tony Mantana) qui est culte ?

Un film qui devient culte a souvent été un bide ou un semi-échec à sa sortie, comme par exemple « Mes meilleurs copains » de Jean-Marie Poiré (1988). Il le devient par le bouche à oreille, les VHS, les DVD et les diffusions à la téloche.

« Le premier jour du reste de ta vie » de Rémi Bezançon a une très joli carrière en salle durant l’été 2008 et connait actuellement un succés en dvd. Deviendra-t-il culte ?…et « Avatar » de James Cameron (2009) ?…le temps nous le dira.

…allez !…à demain.            

Bonjour ! Bonsoir ! BIENVENUE !

Mesdames, messieurs,

le changement s’impose !

étasoeur méritait mieux !

Et bien, voilà, c’est chose faite !!

Plus pratique, plus accessible, plus ouvert; laissant une plus grande place au talent de votre chroniqueur préféré !

(je dis bien « chroniqueur » et non « gros niqueur », étasoeur n’est pas comme ça)

(cliquez sur la photo pour l’agrandir)

Allez, à la prochaine !