François Truffaut

Francois_TruffautLe 21 octobre 1984, François Truffaut nous quittait endeuillant le cinéma français et mondial à jamais. 21 films au compteur (plus les courts-métrages) dont certains ont marqués plus de deux générations de spectateurs, les_mistons(cinéphiles ou non), certaines oeuvres rencontrant de véritables triomphes populaires. C’est la force des grands cinéastes: avoir un univers à soi, une « musicalité » (dans les dialogues,le découpage technique,le phrasé des acteurs, le montage…) artworks-000004916857-lz78xg-cropqui touche et emporte à la fois le public et la critique. La liste cinema_renoir_e_truffautest longue: Jean Renoir, Fritz Lang, Vincente Minnelli, Jean Vigo, D.W. Griffith, Jacques Becker, Raoul Walsh, Jacques Tati, John Ford, Ernst Lubitsch, Jean Grémillon, Cecil B Demille, Murnau, Chaplin,  …et et ET A-Nouvelle-Vague-Desktop-Image!!…Sir Alfred Hitchcock !!! Justement c’est LE cinéaste adoré et adulé par François et sa bande de copains rencontrée à la Cinémathèque à partir de 1947-48: Claude Chabrol, Jean-Luc Les 400 CoupsGodard, Eric Rohmer, Jacques Rivette, Jacques Rozier…et quelques autres. Devenus critiques (dont au « Cahier du Cinéma ») et pour certains animateurs de Ciné-Clubs et attaché de presse, chacun de ces lascars a contribué à réhabiliter la fonction de metteur en scène comme patron, artisan, décideur, façonneur de son film !!  Une de leur bataille est de « faire reconnaître » Hitchcock comme un 9782070735742abc-09c97cinéaste-auteur même si il est très populaire (un des premiers réalisateurs à être reconnu dans la rue car il apparait dans ses films et qu’il passe à la télé) et qu’il fait tumblr_mdlhair7JR1qbsbnoo2_500régulièrement des millions d’entrées aux Etats-Unis et dans le monde. Cela donnera en 1962 un livre d’entretiens foisonnant, détaillé et passionnant « Hitchcock Truffaut » qui fait encore aujourd’hui référence.

201403271030-fullVirulent, féroce, parfois injuste dans ses critiques (cf l’article « Une certaine tendance du cinéma » fustigeant les Claude Autant-Lara, Jean Gabin, les scénaristes Jean Aurenche et Pierre Bost, 009-jean-pierre-leaud-theredlistles films tournés en studio…), c’est son père « spirituel » 006-jean-pierre-leaud-theredlistAndré Bazin, le Pape de la Critique, qui lui a conseillé la nuance et la distance dans ses propos. Bazin héberge François, l’éduque et le forge (ses parents génétiqies l’ont délaissé laissant l’éducation de
leur fils à une grand-mère). L’enfant est turbulent et rebelle, le copié-collé de Jean-Pierre Léaud des « Quatre-Cents Coups »  est flagrant !…nourri par son amitié qu’avait « la Truffe » 19_truffaut-theredlist(dixit Pierre Grimblat) pour son potos Robert Lachenay, relation d’enfance que résume parfaitement le titre du film…enfance que le cinéaste mettra au centre de nombreux films. En effet, Truffaut fait partie des quelques metteurs en scène  comme Pialat, Comencini, Jacques Doillon, Chaplin bien sûr, affiche-l-enfant-sauvage-829ccargent-de-pocheSpielberg aussi, probablement Louis Malle, qui sont très à l’aise « à diriger » des enfants, qui plus est sans expériences voir aux caractères difficiles: s’ajoute aux « Quatre-Cents », « L’Enfant sauvage » et « L’Argent de poche » tous deux tournés en Auvergne.Ils sont peu nombreux à avoir ce talent là, d’autant plus que les enfants sont impatients et se lassent vite du tournage (je l’ai vécu plusieurs fois).

006_fanny-ardant-et-francois-truffaut_theredlistTruffaut aimait donc les enfants mais aussi, je dirais SURTOUT…les femmes !!! De sa vie, ses filles et les actrices ( il en était très amoureux).Elles le lui ont bien rendu et le lui ont été reconnaissantes des rôles fabuleux qu’il leur a offert: de Catherine 1836903_10153261792503776_1311916783484429396_ofilm-le-dernier-metro18Deneuve (« La Sirène du Mississippi »; « Le dernier métro ») à Nathalie Baye (« La nuit la-mariee-etait-en-noir-818américaine »; « La Chambre verte ») à Jeanne Moreau (« Jules et Jim »; « La Une Belle fille comme moimariée était en noir ») à Bernadette Laffont (« Une belle fille comme moi ») en passant par Jacqueline Bisset (« La nuit américaine »); fanny_284679911_north_522xIsabelle Adjani 532339_10201136190188716_647099893_n(« La vie d’Adèle H. ») et bien sûr affiche_Femme_d_a_cote_1981_2afficheFanny Ardant (« La femme d’à côté »; « Vivement dimanche »). Je pense aussi à sa collaboratrice la plus fidèle, Suzanne Schiffman qui fut our-à-tour scripte, assistante, scénariste, directrice artistique, productrice au sein de la compagnie de film de Truffaut « Les Films du Carrosse ».

la-peau-douceLes hommes n’ont pas eu non plus à se plaindre du père François: Jean-Pierre Léaud, Jean Desailly, Belmondo, Charles Denner, Depardieu, Bemondo-BouquetJean-Louis Trintignant pour les premiers rôles, Michel Bouquet, André Dussolier, Jean-Louis Richard, Jean Jean PoiretPoiret pour les seconds rôles ont tous été gâté par les scénariis de Truffaut.

Pour conclure, François Truffaut aimait follement la vie, le cinoche, ses actrices, ses acteurs et ses 19639techniciens Il a laissé une oeuvre romanesque, identifiable et reconnue dans le monde entier. La Cinémathèque Française lui rend hommage par une exposition-fleuve dont elle a un réel savoir-faire (cf expositions Guitry, Jacques truffaut-couv-jpgDemy, Pialat, Tim Burton…). Pour finir, une citation de Gérard Depardieu recueillie pour le supplément hors-série « Le Point » : « François Truffaut manque non seulement beaucoup au cinéma français, mais aussi à la vie. J’ai retrouvé truffaut-dirigeant-gerard-depardieu-et-fanny-ardant-a-grand-place-grenoble-lors-du-tournage-de-quot-la-femme-d-a-cote-quot-en-1981-photo-ledl-archivesFanny Ardant cet été au théâtre en Lettonie, dans « La Musica Deuxième » de Marguerite Duras. Pour nous deux, c’était un peu le prolongement de « la femme d’à côté » . François était vraiment un homme qui aimait les femmes et celles qu’il a choisie lui ressemblaient, qu’il s’agisse de Madeleine ou de Fanny. J’aimais son rire franc de gamin. Il faisait un cinéma de voyou avec le sourire et une sincère joie de vivre. » – le 5 septembre 2014.

 

New York


NY 8Salut les mickeys,

Je suis donc au pays de Disney, des dingos et des obèses (je plaisante ! ). Enfin, surtout dans THE ville !! La Grande Pomme !…New York !!…un vieux rêve ! A mes NY 1frais bien entendu car si je dois compter sur mon journal pour prendre en charge IMG_1581mes (expensives) frais et sur la générosité de Tétard (ce gros rat !), je crois que je peux toujours attendre (un peu comme la fin du monde du 21 décembre 2012 !!).

Bref pas d’ « en vrac » cette semaine, je vais tâcher de vous envoyer une bafouille par jour afin de vous faire part de mes impressions et de mes humeurs, le tout illustré de photos.

Jours 9

IMG_1962Je vais enfin pouvoir visiter Chelsea grâce à l’annulation du vol d’hier soir. Ca tombe bien car je trainais une vieille frustration de ne pas pouvoir y aller IMG_1965durant ma semaine. En réalité, le quartier est riquiqui (pour la ville) et n’est intéressant que sur quelques « lopins de terres »: rues maisonnées, une « coulée verte » à la parisienne, le IMG_1980célèbre « Chelsea Hotel », un gros marché IMG_1968couvert dominical, des restos dont l’italien « Giovanni » (patron polak et cuistos latinos) pour sa minestrone « maison » et ses
linguines aux fruits de mer cuits al dente,
.  
IMG_1978Voisin de Manhattan, moins « bobo » que Greenwich, c’est un quartier toujours vivant et habité où il y a peu de bureaux. Je l’ajoute à mon « New York à moi ».

IMG_1984Voilou, c’est finito. 9 jours superbes, pleins d’images et de sons, de « mega-super-haut-quelle fourmilière !!! ». Suffisant IMG_1986pour fredonner avec Gainsbourg « J’ai vu New York, New York USA… », se 53388985_p« la pêter gentiment auprès de ses potes », pour apprécier le melting pot ethno-culturel de cette ville où tout étranger peut débarquer avec un visa, son dollar, sa bitte, son couteau et quelques rudiments d’anglais, pour devenir l’année suivante entrepreneur .  Nombreuses sont les occasions pour revenir à New York: gainsb10arpenter le Bronx, le Queen; écouter du jazz à Harlem, aller en boite, fouiner chez les disquaires et les fripiers à Brooklyn, retourner au Met, flâner dans Central Park, voir un spectacle à Brodway ….

Retour à Paname par le vol Air France de 21h45. Sans soucis et service nickel.

Jours 8 

IMG_1942Prolongations. Il y aura donc eu des prolongations new-yorkaises Après avoir passé la matinée du samedi au Moma (un monde de fou, qui rajoutez à cela l’obligation de passer par la case « vestiaires », créait un bordel monstre dans le hall IMG_1947!!!), un déjeuner « épais et saignant » au café-brasserie « Del’s Frisco » du IMG_1946Rockfeller Center, go to the airport pour revoir ParissSSS ! Et là après plus de 3 heures d’attente, le vol est annulé vers 21h. On a jamais su pourquoi. Des rumeurs ont commençé à naître rapidement: « le co-pilote a été bloqué par la neige, IMG_1957et « American Airlines » n’a pas été foutu de lui trouver un remplaçant ! »; « une panne technique qu’ils n’ont pas su réparé…. », on saura jamais. En revanche, quel bordel !! Bonjour la coordination !!! Il m’a fallu aller dans 2 hôtels par taxi pour trouver enfin un plumard dans le Queens,  vers 3 heures du matin. Je vous raconte pas combien « ça a du coûté bonbon » à la compagnie ! Tout ce que je puis dire, c’est que pour un groupe de 200 passagers à majorité française, nous sommes resté « plutôt zen » malgré des enfants, des personnes âgées et une fatigue qui vous envahie heure par heure. « American Airlines » est manifestement coutumier du fait et n’a pas beaucoup de supporters aux States.

Jour 7

IMG_1869Journée qui s’annonce ensoleillée. Passage devant le siège des Nations Unis. Pas le temps de le visiter et de toute IMG_1873façon, pour cause de travaux, le parcours est réduit. Subway  et cap sur Brooklyn pour une infime partie car avant d’être rattaché à New York, c’était la 4ème ville des Etats Unis la plus peuplée (aujourd’hui IMG_1886environ 2,5 millions d’habitants). Arrêt au Brooklyn Bridge et traversée à pied IMG_1884. Bruyant mais vue imprenable sur Manhattan. C’est IMG_1895un mélange de petites maisons ou IMG_1904d’immeubles types HLM à briques rouges ou IMG_1913marrons, d’entrepôts ou d’immeubles cossus face à Manhattan (très chic et bobo). Déjeuner dans une trattoria, la « Al di là », « aux petits oignons » : IMG_1916soupe aux clams, à la tomate et au citron ; champignons accompagnés de polenta et d’épinards. La ballade IMG_1924se continue dans Prospect Park, IMG_1926magnifique. Ce quartier rappelle le Ixelles de Bruxelles, et le parc a été conçu par les mêmes architectes-paysagistes que celui de Central Park.

IMG_1921Brooklyn est très agréable et je me souviens d’avoir essayé de dénicher, IMG_1934fin mai, des chambres chez l’habitant en vain. C’est ma seconde préférence avec Manhattan. Demain est ma dernière journée new yorkaise avant le décollage en soirée.

A toute.

Jour 6

IMG_1828L’idée d’aller au musée ce matin ne me motive franchement pas. De plus, ça « crachouille » dehors, un peu comme en Normandie. Je sais que l’American Museum of Natural Historyne me décevra IMG_1816pas. Pas seulement parce que j’ai apprécié le film « Une Nuit au Musée »  avec Ben Stiller et Robin Williams (pas le n°2 par contre) mais qu’il y a des collections exceptionnelles. Et ça vaut vraiment le
IMG_1817détour en effet: toute la faune américaine (terrestre et aquatique) empaillée dans de

IMG_1824grandes vitrines sur fonds de paysage des States. Squelettes de dinosaures, masques et objets africains, tipis…c’est immense ! Il faut y retourner comme pour le Met. Bien fait de mettre forcé, je l’aurais regretté sinon.

IMG_1829En sortant devant Central Park (j’ai pas fait exprès, promis), je passe devant le Dakota, immeuble où John Lennon résidait et où il s’y est fait tuer dans la rue  par un cinglé le 8 décembre 1980.

IMG_1830Un petit coup de tube (la ville est bien desservie par le réseau métropolitain qui a l’avantage de fonctionner 24h/24h) et visite du boboland new yorkais : Greenwich. Jolies maisons colorés et fleuries (enfin pas en cette saison IMG_1839because même à New York, en décembre, les jardins ne sont pas en fleur…dingue !!!), beaucoup de restos italiens et quelques disquaires (chouette !). Lunch-time au « IMG_1834Risotteria » qui proposent essentiellement des risottos : mon choix se porte sur celui au 3 champignons accompagné d’un Barbera. Perfecto. Le tiramisu n’en est pas un et ressemble plus à de la forêt noire. Addition salée par contre mais service efficace et gentil.

J’achète un disque de James Brown (« The Payback ») et un de Brian Setzer.

IMG_1859La promenade se continue vers Chelsea (dans sa partie moche) où je me rends dans un temple du vinyle : chez Jazz Record Center qui a la particularité de se trouver dans un IMG_1858appartement au 8ème. Des bacs à disques à foison, je déniche le second album (introuvable en France) de Tony Bennet & Bill Evans (« again together ») mais renonce faute de platine. Petit joueur je sais. Et puis le taulier est franchement pas sympa.

Tchao. A demain.

Jour 5

IMG_1639A la relecture de mon papier d’hier, j’ai l’air de faire mon ronchon, « mon intéressant «  et bouder mon plaisir. Non, non je vous assure, i love New York mais surtout Manhattan …J’A DORE !!! Ses rues qui fourmillent de monde IMG_1647(impossible de marcher au Rockfeller Center en fin d’après midi ou hier soir à Times Square pour se rendre au spectacle), ses immeubles qui donnent le IMG_1651vertige, le scintillement des lumières (pas très écolo tout ça mais ce n’est pas le propo), les sapins autour du Rockfeller ; Central Park et ses immeubles tout autour (mélange d’immeubles des années 1900-1920…); ses musées (le Gugenheim et IMG_1635son expo « Picasso : Black and White » », le Met avec une expo « Matisse », en attendant d’ici samedi le Moma et le Musée d’Histoire Naturelle), et Chinatown et Wall Street (dans le Lower au sud) sont vraiment très agréables à arpenter. Rien à faire mais c’est le cœur de New York qui a ma préférence. J’ai voulu aller visiter Chelsea mais une petite tempête de neige m’a contraint de rentrer à l’hôtel. Je remets le couvert demain, je pense, avec Brooklyn à faire aussi (j’ai hâte !).

IMG_1636Le Met est à New York ce que le Louvre est à Paname. Immense, foisonnant, des arts africains au gréco-romain en passant par tout l’art contemporain (Picasso ; Matisse ; IMG_1811Giacometti, Miro, Hopper….) sans oublier l’Egypte mais il y a beaucoup plus de place au Met que chez son cousin français, mettant du coup souvent mieux en valeur les tableaux ou les sculptures. En plus, le Met se développe (des bâtiments supplémentaires se construisent), 2h1/2 de visite ne suffit évidemment pas mais les mirettes sont déjà bien assouvies.

IMG_1812Déjeuner chez « Joe’s Shanghai » à Chinatown. Le menu : soupe de vermicelle et de crevettes (un délice),, raviolis vapeur au crabe (du bonheur), des encornets fris (un régal) et des crevettes (un peu fades j’ai trouvé). Voilà l’emmerdeur a passé une excellente journée et tenait à vous transmettre son coup de coeur pour Manhattan.

A domani.

Jour 4

Je rame comme un fou avec internet dans mon hôtel (pourtant confortable) et râle de ne pouvoir illustrer ces billets de photos. Je me rattraperai à mon retour.

IMG_1741Jour de Noël aujourd’hui donc. Il m’a semblé intéressant de se rendre à Harlem because les clichés ont la vie dure : une multitude d’églises, des messes ponctuées de gospels avec en IMG_1734chef de cœur, James Brown, à l’orgue électrique, Ray Charles et en meneuse « de revue », Aretha Franklin,. Vous voyez le genre ??…ambiance « on va un peu au zoo quoi !!! ». Il y a effectivement des églises (pas non plus une multitude) où on IMG_1747y chante bien du gospel le dimanche mais pas…au Christmas Day ! Pas de chance. IMG_1733Tout le monde est resté au chaud, chez soi en famille. Donc, Harlem aujourd’hui, c’est mort de chez mort ! Belle lumière d’hiver. On sent que ce n’est plus les bidonvilles d’il y a 25 ans. C’est ravalé, plutôt joli voir bobo lorsque que l’on IMG_1746s’approche de Colombia University (très beau parc au pied IMG_1757du campus). Mais sans animations, ni passants et les quelques rares commerces fermés, l’ensemble déçoit.

NY 32Retour du coup vers le centre en longeant la face nord-est de Central Park qui décidemment n’en finit plus « de s’épanouir » avec ses 460 hectares, ses joggers et IMG_1778ses écureuils. Je décide, par lassitude, de rejoindre au plus vite , en subway, une institution new yorkaise, le « 2nd Avenue Deli », temple de la cuisine yiddish de la Mittel Europa, « tumblr_lep59uizH11qbccodpour aller s’ytaper la cloche ». Un pur bonheur que la soupe de champignons au céleri, carotte et au bouillon de poule ; le pastramiheartattacksandwich au pastrami  ou sa version « strong » (le pain est remplacé par deux galettes de pommes de terre, genre rösti imagesallemand) ou knish (croquette aux pommes de terre, aux épinards et à la viande). Inutile de vous dire que j’ai perdu des kilos et que j’ai sculpté mon corps de rêve ! Le service est d’une gentillesse, d’une attention et d’une patience rares (j’ai mis un certain temps » à passer commande », ne pipant pas un mot de ce que me racontaient et la carte et la serveuse). Grand moment culinaire et chouette souvenir ! C’est pas compliqué, j’ai envie d’y retourner fissa pour gouter des autres plats et me « reprendre le chou » avec la serveuse. Chou mariné en salade, délicieux au demeurant, servi « en mise en bouche ».

IMG_1785Trop d’attente, deux heures, pour accéder au 86ème étage de l’Empire State Building, et trop de monde gâchent le plaisir d’apprécier la vue unique à 360 degrés de la ville.

TS 2Soirée à Broadway, à l’Ambassador Theatre, pour découvrir une nouvelle version de la comédie musicale, « Chicago », du génial chorégraphe et metteur en scène, Bob Fosse. Le nouveau cru lui est fidèle grâce aux talents d’Ann Reinking (Chorégraphie) et Walter Bobbie (Mise en Scène). Du grand art, de la bel ouvrage, « à l’américaine ! », avec de grands danseurs sachant jouer (ou l’inverse !), sans esbroufe et toujours avec du plaisir. La classe !!

Jour 3

IMG_1670Passage rapide sur Time Square, des panneaux publicitaires sans grands intérêts mais c’est aussi le quartier IMG_1669de Brodway et ses théâtres mythiques où se jouent toujours des musicals (« The Miserables » ; « IMG_1671Chaplin » ; « Sister Act »…). Je récupère les billets du spectacle de demain soir (je vous en causerai les p’tits loups, don’t worry !) et cap sur Battery Park pour l’incontournable et « impossible-d’y-échapper », le tour de Lady Liberty. 60 minutes. Ca suffit amplement. D’abord avant d’y arriver, on longe le sud de IMG_1678Lower Manhattan où finissent de se construire « les cousines » des Twins Powers puis on pique sur Shuter Island  (le cinoche n’est jamais loin) avant de passer au ralenti devant la grande dame. Ca caillait mais pas de pluie. Avant de revenir à l’embarcadère, on passe sous le pont de Brooklyn (voitures et piétons). Sympatoche et bella la promenade mais « un chouille » monotone le tour en vaporetto. A deux pas de Wall Street, IMG_1698découverte d’un quartier où se nichent
maisons, églises aux pieds d’immenses buildings. Lunch-time chez « Adrienne’s pizza » connu pour ses gratins, salades et et et ??? « …ses pizzas !!! » ; « ..bravo Madame…vous avez gagné une nuit avec DSK !! ».

IMG_1714La remontée digestive se continue sur Chinatown et ses nombreux commerçants (que fréquentent visiblement les new yorkais). Je repère 2 poissonneries dont une équipée en encornets et gambas crues, indispensables pour mon risotto aux fruits de mer (je déconne ! ). Little Italy, voisine, me déçoit ressemblant au quartier La Huchette à Paris : restaurants bas de gammes où des serveurs vous hèlent ; commerces de tee-shirts et autres merdouilles fabriquées en Chine ; pas d’artisans….bref une parodie.

oyster-bar-interior-1J’en ai « plein les pattes », donc décision de visiter Soho un autre jour et retour à l’hôtel par le tube avant d’aller dîner chez « Oyster », célèbre restaurant de poissons et d’huîtres, niché au sous-sol de la gare centrale. Et oui les loulous,, y’a même des huîtres aux States. Dingue.

P.S.: Je renonce à mettre des photos pour le moment, le temps est interminable à chaque image. Je le ferai in France. Couillon.

Jour 2

Je vous passerai les détails de la prise en charge à l’hôtel (dans Manhattan tout de même) qui a failli « virer à l’ubuesque » et ne pas se faire pour cause de carte de crédit « non créditée » alors que le retrait dans une tirette fonctionne normalement (dois-je penser du bien de ma banque ou vanter l’efficacité de l’harmonisation bancaire américano – européenne ?). J’apprécie, cependant, le confort de ma chambre, sa vue au 23 étage sur le Chrysler avec ses gargouilles et constate que je n’ai pas eu peur en ascenseur : certes, c’est mieux pour New York sinon je peux dire au revoir, for exemple, au panorama du 81 étage de l’Empire State Building(redevenu le gratte ciel le plus haut de la ville suite à la destruction des Twins Powers).

Courte nuit, un breakfast sans intérêt (fallait voir la tronche de l’omelette et du bacon !) et en route pour le plus grand parc de la ville, le bien nommé ?…comment déjà ?…Orson Welles, Dustin Hoffman., tout ça…bon Dieu de bon Dieu !!! Ah oui ! NY 27…ça y’est…Central Park ! Sublime ! Superbe ! Immense ! Très vert. Le paradis pour les écureuils qui viennent « faire le NY 34beau » quasi à vos pieds. Plus la patinoire, un groupe de rappeurs, des calèches à n’en plus finir (où est « La Dame de Shanghaï » ???) et NY 38l’immense lac au nord qui me rappelle des images de « Marathon man ». C’est le propre de cette ville qui nous fait croire de déjà la connaître alors que l’on n’en a jamais foutu les pieds mais l’ayant seulement côtoyée par des films, NY 10séries, photos ou reportages aux infos. J’avais eu la  même sensation, le matin, lors d’un arrêt à Grand Central NY 18Terminal où je vois Carry Grant de « La Mort aux trousses «  traverser le hall ou alors, à la vue des NY 17escalators, je me rappelle Al Pacino se faisant traquer par une bande de macaronis dans « L’Impasse » de Brian de Palma.

del-friscos-grill-nyc
Déjeuner tardif mais excellent dans un restaurant, au Del Frisco’s Grille du  Rockfeller Center (à deux pas du Radio City Hall) où je suis servi par une charmante lady qui a la patience de comprendre ce que je veux (une pièce de bœuf avec des frites et une salade verte ) et surtout à la cuisson saignante (se dit « rare »). Bingo ! La viande est délicieuse et les «french fries « aux petits oignons » . Par contre, ma only green salad s’est retrouvée accompagner de carottes et de tomates, avec deux fines lamelles de lard et d’une sauce genre « barbec»….euh thanks ! On s’est pas compris…probablement son anglais. Bye.

P.s. : j’ai mangé toute la salade.

Jour 1

IMG_1554Départ d’Orly pour Newark Airport avec un vol de 8 heures via British Airways. J’arrive 3 heures avant, en transe et IMG_1553n’ayant quasiment pas dormi. Une petite faim me prend en voyant ces sucettes obélixiennes mais j’y renonce en pensant aux burgers, hot dogs et autres douceurs que je vais avaler (j’ai repéré quelques bonnes adresses où les frites sont « maison » et la viande a du goût). Décollage sans problèmes, tandis que l’avion se met « en vitesse de croisière », les stewards nous distribue à chacun un IMG_1558I.Pade (…la classe !), je décide de mater « Le Prénom » avec PaaAAtriIIICKKK et Charles Berling, film que j’ai pas eu et qui a tout de même engrangé plus de 3 millions d’entrées IMG_1563cette année. Une première secousse me réveille de mon « ronron » bruélien et le commandant annonce la descente sur New-York. Oh là !!…je peux vous dire que ça a sérieux remué, tangué et secoué !! Etasoeur n’en menait pas large ainsi que les choupinettes derrière moi !! Mais Quelle splendeur !! Un soleil couchant (et donc fort venteux) sur New York et son agglomération !! La classe !!! Je vous passe sur l’heure d’attente à la douane où rebelote,empreintes-photos-fiche de renseignements (quel pays de parano) mais par contre nos bagages déjà là depuis 3à minutes sans que personne n’y prenne garde !! Quelles incohérences et néglicences manifestent les autorités en laissant les bagages à la « merci »de n’importe qui ! Les ricains decidement m’étonneront toujours.

…à domani les loulous.

en vrac 132

Salut les kids,

« en vrac » tâche de revenir avec le sourire chaque dimanche puUUUrrRRR VUUUuuSSSS !!!!!

François Ozon tourne beaucoup. Un film en moyenne par an (et il en a toujours un d’avance !). Comme le faisaient les Chabrol, Lautner, John Ford ou Hitchcock. Justement, son dernier opus, « Dans la maison », taquine du côté de sir Alfred. Comme l’était déjà « Swimming pool » avec Charlotte Rampling et Ludivine Sagnier. On est moins dans « Les Oiseaux » et plus dans « Fenêtre sur cour »  ou « La Maison du Docteur Edwards ». Thriller psychologique voir fantastique, Ozon nous narre un professeur de français qui, charmé par le talent  d’écriture de l’un de ses élèves, va l’aider et le pousser jusqu’au danger dans la rédaction de son roman. Malheureusement, le scénario perd en crédibilité au fur à mesure que l’on avance dans l’histoire. Luchini est parfait (tout en retenu), le gamin de 15 ans est bon, Emmanuelle Seigner et Kristin Scott-Thomas itou mais un léger ennui vous envahit au bout de 45 minutes. Il n’empêche que François Ozon est un cinéaste qui compte, dans le P.C.F (Paysage Ciném.Français), et démontre depuis une quinzaine d’année une curiosité pour tous les styles et tous les genres. Il peut faire, aussi bien, un polar digne de Simenon (« Sous le sable » avec Rampling encore et Bruno Crémer) que des adaptations théâtrales (« Huit femmes »; « Potiche », tous deux avec Deneuve) ou des films psychologiques, sociaux et romanesques (« 5×2 »; « Le temps qui reste »….) trés ancrés dans le quotidien et dans la vie.

Rentrée 2012

Salut les wouinwouins,

Qu’elle soit cinématographique, politique, théâtrale, syndicale, littéraire, sociale ou musicale, chaque rentrée a sa spécificité, ses menaces et ses coups de gueules, ses bonnes ou mauvaises surprises, ses habitués ou ses nouveaux venus.

Dans le genre « je suis « en permanence sur scène », Pierre Arditi a gagné la timbale: il est à l’affiche de 2 pièces de théâtre: une reprise à 19h et une nouvelle création « Comme s’il en pleuvait », à 21h au théâtre Edouard VII (je rappelle que le garçon est capable de tourner aussi la journée…si si, je vous promets, j’ai déjà eu le plaisir de tourner avec MONsieur Pierre). Dans le genre « les Mohicans ne lâcheront pas », Robert Hirsch et Michel Bouquet sont toujours là malgré leur 87 ans et une chute pour l’un et des problèmes de mémoire pour l’autre. Florian Zeller a écrit sa nouvelle pièce, « Le père » pour ce bon vieux Bob (espèrant que cela sera aussi excellent que sa précédente, « La Vérité » avec le toujours Arditi) et Michael reprend pour la énième fois « Le Roi se meurt » d’Eugène Ionesco (immense texte qui n’a pas pris une seule ride). Le comédien-conteur Fellag fait sa rentrée avec son nouveau spectacle, » Petits chocs de civilisation », d’abord au théâtre du Rond-Point puis en tournée. Guy Bedos et Laurent Gerra harpenteront l’hexagone tout au long de la saison avec leurs spectacles respectifs  « Rideau ! » et « LaurentGerra et le big band de Fred Manoukian ».

Concernant le cinoche, je me permets de faire commencer sa rentrée au 15 août, date de sortie, par exemple,  de « Cornouaille », troisième film de la comédienne Anne Le Ny avec Vanessa (mummhhh…). Une catastrophe ! Une daube ! Prétentiard et bavard ! Aucun intérêt, excepté Vanessa Parardis qui est décidemment une comédienne talentueuse mais qui « n’a pas de chance » ou « choisit mal » ses projets (ce qui n’est pas le cas sur sa carrière de chanteuse). L’infatigable Steven Soderbergh a réalisé pas moins de 3 films en un an: « Contagion »; « Piégée » et « Magic Mike ». Ce dernier est plutôt un bon film qui a pour toile de fond le milieu du strip-tease masculin. Channing Tatum campe un danseur très convaincant, et pour cause il a gagné sa vie, à une époque, en tant que strip-teaser. Je l’ai déjà dis ici même, le second volet de « The Expendables 2 »  de  Simon West est plutôt réussi, dans le genre « gros bisquoto tout visceux et ramollo, le tout avec du tatouages à profusion ! « . C’est un bon film d’action à l’ancienne. Tétard Volcanique n’en revient toujours pas de mon « revirement soudain concernant Sylvesrter Stallone » et en chiale, du coup, comme un gamin. Avec son premier ballon d’essai pour le septième art, « David et Madame Hansesn », le comédien-auteur-réalisateur-monteur et compositeur Alexandre Astier (qui s’est fait connaitre par la série « Kaamelott » sur M6) ne m’a pas convaincu. Cela a beau « flirter » du côté de Cronenberg, Lynch, Chabrol, la « Maison du docteur Edwards » d’Hitchcock ou le Claude Miller de « Mortelle Randonnée », et cela beau être écrit « cousu main » pour Isabelle Adjani, c’est etrêmement bavard, chiant et répétitif, bref…c’est raté.

C’est, d’après les spécialistes de l’animation l’héritier, celui qui va perpétuer l’esprit et la patte du Studio Ghilbli de Hayao Miyazaki. Avec son nouveau dessin animé, « Les enfants loups, Ame & Yuki », Mamoru Hosoda suscite un engouement et une curiosité chez les journalistes et critiques de cinéma. Je vais aller le voir et vous en causerai plus longuement.

Sont annoncés pour les prochaines semaines, en vrac et dans le désordre, le nouveau nanard d’Alexandre Arcady, « Ce que le jour doit à la nuit » (qui nous refait en version « carton pâte » un remake du « Grand Carnaval »), les nouveaux opus de James Bond (réalisé par Sam Mendes) et d’Astérix (j’espère qu’ils seront meilleurs que les précédents, c’est pas dur vous allez me dire !?!), Alain Resnais revient avec « Vous n’avez encore rien vu » avec  Sabine Azéma et et et qui ???devinez ??…Pierre Arditi !!! J’attends avec impatience le nouveau film de Stéphane Rozé, « Quelques heures de printemps » avec Vincent Lindon et celui de François Ozon, « Dans la maison », avec Luchini. Je suis pas du tout sûr d’aller voir « Taken 2 »; le nouveau Oliver Stone (qui m’a l’air croquignolesque !) ou le remake américain de « Lol ».

Clint Eastwood reprend du service comme acteur; Sandrine Bonnaire va nous livrer son premier film de fiction, « J’enrage de son absence » avec William Hurt et Alexandra Lamy  et s’annonce aussi un nouveau Costa-Gavras, « Le Capital », avec Gad Elmaleh et Gabriel Byrne.

William Friedkin revient avec un film, « Killer Joe », et à entendre le garçon en interview, il est toujours aussi imbu de sa personne. Tétard me gonfle à nouveau pour que je parle du nouveau film de l’un de ses dieux: Peter Jackson. Oui mon p’tit Tétard, j’oublie pas, « The Hobbit » sort le 12 décembre.

Catherine Frot interprète dans « Les saveurs du Palais » de Christian Vincent, la Chef Cuisto de l’Elysée, le romancier-académicien Jean d’Ormesson interprètant le Président. C’est parait-il réussi.

Numéro de rentrée pour la revue Positif avec un dossier « Martin Scorsese » et un interview du réalisateur qui revient sur « Hugo Cabret ». Intéressant.

 

en vrac 120

Salut les mickeys,

120ème « en vrac » qui ne s’arrête jamais durant l’été, en espérant vous divertir (un tout petit peu) ou vous donner quelques news.

« Pain, Amour et Fantaisie » de Luigi Comencini es ressorti en salles. Datant de 1953, ce film est un des tout premiers (voir le premier ?) de ce que l’on va appeler plus tard « la comédie italienne ». Un maréchal est nommé dans un village dont une paysanne « affole » les hommes par sa beauté et son physique de feu, le militaire ne va pas y échapper. Voir Vittorio de Sica chaviré par la poitrine de Gina Lollo(et oui !)brigida est délicieux. C’est plein de charme et d’humour. Gina est à tomber et De Sica en « vieux beau » hilarant. Y’a rien à faire mais la comédie italienne d’après-guerre…y’a rien de mieux !

Hollande ne rate pas une occasion pour retourner dans sa chère Corrèze. Officiellement c’était pour aller sur le Tour de France mais surtout un prétexte pour serrer des paluches et faire des mamours aux dames (tant pis Valérie…) et tester sa popularité (déjà inquiet Président ?). Il en a profité pour rendre une visite à Jacques Chirac dans son chateau de Bity, du côté de Sarran (enfin c’est surtout celui de Bernadette). L’entretien a duré, selon les médias, de 30 mn à une heure. Au menu: la Corrèze; François Mitterrand; l’Europe….mouais on saura pas quoi.

Il est vraiment trop fort ce Hitchcock.

Etonnant non ?

…bonne semaine.

Les sans Oscars

Coucou toi,

Suite à l’Oscar remporté par notre cocoricoco national Jean Dujardin (et félicitations aussi aux frenchies Michel Hazanavicius,Thomas Langmann et au compositeur de musique  Ludovic Bource), premier mâle acteur français à emporter la statuette pour le film « The Artist » (on commence à le savoir !) et rejoignant Simone Signoret, Juliette Binoche et Marion Cotillard, retour sur les nombreux oubliés des Oscars. Rappel que 5.765 membres étaient appelé à voter cette année (c’est peu !) et qu’Harvey Weinstein, distributeur et co-producteur américain de « The Artist », a mis 20 millions $ sur la table pour la promotion du film, demandant aux acteurs d’être à la disposition  totale de la production à partir de septembre 2011. Pour rester chez les comiques, Peter O’Toole, Richard Burton, Albert Finney, Jeff Bridges, Georges Clooney et Glenn Close (tous deux battus cette année) , Kevin Costner, Ed Harris, Julianne Moore, Brad Pitt, Natalie Wood, Johnny Deep, Michelle Pfeiffer, di Caprio, Robert Redford, et Tom Cruise sont marrons, certains ayant eu jusqu’à 8 nominations (O’Toole par exemple). Kirk Douglas a eu un Oscar d’Honneur en 1996 mais n’a jamais transformé une de ses 3 nominations. Henry Fonda lui l’a quand même reçu en 1982 pour un film assez médiocre, « La Maison du lac » au côté de sa fille, Jane  (2 fois oscarisée).

Chez les réalisateurs la liste est interminable , d’autant plus si l’on compte les réalisateurs étrangers: comme Antonioni, Bergman, Luis Bunuel, Renoir, Joseph Losey, Lubitsch, Fellini, Satajit Ray, Visconti, Godard, Mizoguchi, Kurosawa, Max Ophüls, Fritz Lang, Erich von Stroheim, Terry Gilliam ou Mike Leigh. S’ajoutent donc aussi leurs confrères américains ou anglos-saxons comme Robert Altman, Sir Alfred Hitchcock (hallucinant !), Kubrick (c’est fou !), Charlie Chaplin (on croit rêver !), Sidney Lumet, John Cassavetes (lui c’est un peu « normal » car il était la bête noire d’Hollywood !), De Palma, Stanley Donen, Howard Hawks (et ouais !), Georges Lucas, David Lynch, Sam Peckinpah, Michael Powell, Douglas Sirk, King Vidor, William Wellman, Terence Malick ou Orson Welles. Quand on voit les chefs d’oeuvres ou classiques alignés par certains, cela fait juste rigoler et donne du grain à moudre à tous ceux qui détestent ce genre de compétitions (Chabrol n’a pas voulu de César d’Honneur et Belmondo a refusé le sien pour son interprétation dans « Itinéraire d’un enfant gâté » de Claude lelouch  ). Surtout que les cérémonies des César et des Oscar sont chiantes à mourir malgré le talent de Billy Christal. Et pour finir, question: est-ce qu’Elvis a eu un oscar pour tous les navetons qu’il a tourné ?

Hommage(s)

Hello les p’tits luUUps !

Profitant de la sortie du dernier Scorsese « Hugo Cabret » et du triomphe mondial de « The Artist » et de la performance de Jean Du(duj)jardin (film qui ressort en France sur 200 copies mercredi 25 janvier), flash-back sur des films qui ont rendu hommage au cinéma au sens large:  un style, un genre,un metteur en scène, un producteur, un acteur…

C’est donc le cas de « Hugo Cabret » où Martin Scorsese rend hommage, à travers l’itinéraire et l’érrance d’un petit garçon, au génialissime créateur Georges Méliès, tombé dans la chagrin et la misère, condamné à vendre des jouets dans une gare (celle de Montparnasse dans la réalité). On oublie trop ce que nous devons à tonton Georges en terme de tours de magie, des premiers effets spéciaux, d’utilisation de décors « mécaniques ». Scorsese refait vivre le célèbre studio créé et situé à Montreuil en Seine Saint-Denis. On y voit la reconstitution du film « Le voyage sur la lune ». Ben Kingsley apporte une humanité et un regard d’enfant au personnage de Méliès.

On ne dira jamais assez du bien de la réussite artistique de  » The Artist  » qui séduit tout à la fois le public, les critiques et « le métier ». Et ce en France, aux USA et en Angleterre. Jean Dujardin a raflé 3 prix (prix d’interprétaion à Cannes; aux Golden Globes et aux London Film Critics’ Circle Awards) et emporte l’auditoire en
refaisant « vivre » Douglas Fairbanks  ou en esquissant quelques pas de danse comme dans le film. Projet gonflé et couillu que ce film qui a failli ne pas se faire: « oh pis peut-être en Hongrie…et puis ah y’est !… on a l’accord d’un studio américain…John Goodman est ok…Quoi !! on va à Cannes ?!?..ah, sélectionné en hors-compétition ?…bon. En compétition finalement ??!?…mais c’est géniAALLL !!!! ». Saluons l’obstination du metteur en scène, Michel Hazanavicius et de son producteur Thomas Langman (fils de Claude Berri) qui ont du connaître « de grands moments de solitude ». Quel plus bel hommage au cinéma muet hollywoodien des années 20 que ce film ?!? On croise les doigts pour vous pour les Oscars !

Hommages et clins d’oeil à Ernst Lubitsch (pour « High society ») et à Sir Alfred Hitchcock (« Notorius ») que Chabrol honore avec son opus « Rien ne va plus » (1997), tourné en
France, en Suisse et en Guadeloupe. Woody Allen est un dingo du cinéaste suédois, Ingmar Bergman et il s’est permis d’aller dans son univers avec « Comédie érotique d’une nuit d’été ». Etant un grand cinéphile dans l’âme, le plus célèbre réalisateur new-yorkais a aussi rendu hommage à la comédie musicale avec « Tout le monde dit I love you »; au cinéma muet avec « La Rose pourpre du caire »,  à la comédie policière (« Meurtres mystérieux à Manhatan »).

Roman Polanski s’est amusé dans « Frantic » « à filmer » Paris comme le filmaient les Billy Wilder (« Ariane« ; « Sabrina »), Stanley Donen (« Charade »); Vincente Minnelli ( » Un Américain à Paris »; « Les 4 jours de l’apocalypse »; « Gigi » )William Wyler (« Comment voler un million de dollars ») ou Sydney Pollack (« Sabrina »).

Clint Eastwood avec son « Impitoyable » ou Kevin Costner avec « Open range » rendent hommage aux westerns de John Ford ou Antony Mann.

Louis Malle avec « Milou en Mai » a tiré son chapeau à Jean Renoir et son « Déjeuner sur l’herbe ». La liste est longue et je préviens déjà Tétard Volcanique qu’il n’y aura pas de « Hommage(s): le retour » (je sens qu’il va me gonfler avec les épisodes de « Pirates des Caraibes »; « Les Cadavres ne portent pas de costards »; « Frankenstein junior »; « The Rocky Horror picture show », « Machette » ou « Indiana Jones ». Ce à quoi je lui répondrai: et les films du hong-kongais Johnnie To ?, et celui génial du coréen Jim Jee-woon « Le bon, la brute et le cinglé »  ?….et « The Player » de Bob Altman, tu l’as surement oublié celui-là ?!?). C’est décidé, je m’en tiens là. Pas de polémiques inutiles.

Muet

Salut les kids

Profitant de l’actualité cinématographique automnale, avec la sortie du film muet de Serge Hazanavicius « The artist » avec Jean Dujardin et Bérénice Béjo, retour sur la première époque du cinéma mondial, celle de l’âge d’or, qui débuta en 1895 pour s’éteindre en 1927. Ces pionners se nomment les frères Lumière (« L’arrivée d’un train en gare de La Ciotat »-1895), Cecil B. De Mille, Sergueï Eisenstein, D.W Griffith; Georges Méliès,Hitchcock, Eric von Stroheim,  Jean Renoir, Raoul Walsh; Ernst Lubitsch,Michael Curtiz, Louis Feuillade, F.W. Murnau; Mack Sennett, Fritz Lang, Luis Bunuel, Pabst, Frank Borzage, John Ford, Kenji Mizoguchi, Abel Gance, Tod Browning, Jacques Feyder…

John et Lionel Barrymore, Louise Brooks,  Max Linder (1er comique français apparu en 1910 qui inspira Charlie Chaplin), Joan Crawford, Douglas Fairbanks, Greta Garbo, Lilian Gish, Laurel et Hardy, Buster Keaton, Harold Llyod, Mary Pickford, Gaston Modot, Gloria Swanson, Rudolph Valentino, les Max Brothers,et of course, Charlie Chaplin ont fait rêver des millions de spectateurs (il est vrai que le cinéma à cette époque était bon marché !). On allait au cinéma comme on va faire ses courses. Un orchestre accompagnait « en live » le film. C’était un véritable « cérémonial ». On y voyez des épopées, des grandes fresques, de   » l’eau de rose « , du comique…beaucoup de comique.

Ce sont les forains qui se sont d’abord emparés du cinéma puis les « industriels » comme les frères Warner; Mayer, Léon Gaumont (fabricant d’appareils de projections, de jumelles…) ou Pathé ont mis « le grappin dessus ». Les acteurs, réalisateurs, producteurs, techniciens, exploitants, fabricants américains ou européens ont tout inventé: les caméras, les appareils de projection, les décors, les premières techniques de jeu; les mouvements de foule (« Naissance d’une Nation »; « Cléopatre »...), les tournages avec les animaux (voir Charlot dans « Une vie de chien », film de 8 bobines où un chien rentre dans la poche de Chaplin pour ensuite en ressortir par le bas de son pantalon…etonnant !), avec les enfants (« The Kid »…), les cascades (« Monte là-dessus » de Harold Lyod ou « le Mécano de la Générale » de Buster Keaton). Si vous regardez « Die Nibelungen » de Fritz Lang (1924), vous verrez que le père Spielberg a piqué une idée fondatrice pour son « Indian Jones ».

Georges Méliès fut tout cela à la fois (excepté peut-être fabricant de caméra): magicien, prestigitateur ( il fonda l’Académie de Prestidigitation,), illusionniste, producteur, scénariste,réalisateur, patron d’un studio ( à Montreuil en Seine Saint-Denis), « bidouilleur et bricoleur à la Mc Gyver », il a été l’un des premiers à créer des trucages (il se saurait « éclaté » avec le numérique et la 3D !), ses films sont géniaux (plus de 600 films) et certains sont visibles sur dvd car Méliès, ruiné et veuf, fut contraint de vendre son studio et ses films à des forains ou des collectionneurs privés. Dans le désespoir, il brula son stock personnel de films et finit marchand de bonbons .  C’est un grand bonhomme dont les Minnelli, Lucas, Spielberg, Peter Jackson and & co doivent beaucoup. Georges Méliès est un des personnages du prochain film de Martin Scorsese, « Hugo Cabret », tourné en 3D (je n’en peux plus !) qui sort le 14 décembre 2011. Ben Kingsley en est l’interprète.

Et pis donc, le parlant est arrivé vers 1926-1927 avec 2 films de Al Jolson: « Don Juan » (1926) et surtout « Le Chanteur de jazz » (1927). Et ce fut fatal pour beaucoup d’acteurs, dramatique même (c’est ce que raconte « The artist »). Incapables de s’adapter à ce changement, trop dur ou dotés d’une voix épouvantable, certains s’en sont tout de même très bien sortis (les comiques, Garbo…). Voyez l’immense film de Billy Wilder, « Sunset boulevard » où Gloria Swanson campe une gloire déchu du Muet au côté de l’un de ses réalisateurs « fétiches », devenu son « homme  à tout faire et souffre douleur », joué par Eric von Stroheim. Un jour, Cecil B. DeMille leur rend visite…tout simplement sublime !

remake


Salut les p’tits loups,

Profitant de la sortie quasi-simultanée des 2 nouvelles versions de « La Guerre des Boutons » (aberrant et commercialement suicidaire !), les 14 (celle de Yann Samuel) et 21 (celle de Christophe « les Choristes » Barratier) septembre 2011, tous deux, je précise, sans la célèbre réplique du p’tit Gibus (« si j’avais su, j’aurai pas v’nu ! ») car c’est la propriété de la veuve d’Yves Robert, Danièle Delorme, qui n’a pas cédé ses droits, elle, aux producteurs, retour, donc, sur « un genre » (?), une façon de produire (?), un moyen en tout cas de remplir les poches des studios, des  distributeurs et des producteurs (ça c’est sûr !), je veux parler du remake.

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Culte 2, le retour !

Hello les wouinwouins,

Tétard Volcanique, mon Boss, n’a visiblement pas compris ou a feint de ne pas comprendre la démarche de mon article « Culte !« . J’avais, semble-t-il, pris des précautions en soulignant que la part de subjectivité et le goût personnel étaient relatifs et que le nombre d’entrées n’était pas un critère pour définir un film culte.Qu’il était surtout générationnel voir plus si « un bouche à oreille » des anciens se créait sur les jeunes. Il y a eu évidemment des oublis (certains sont volontaires genre Carpenter et son Big-band because c’est pas ma crémerie et que c’est du « sous-cinéma » !) mais j’avais fini l’article en m’excusant auprès de nombreux metteurs en scène liés à des films que je considère comme cultes. Et je n’ai cité exclusivement qu’un film de leur carrière. Tétard Volcanique n’a pas compris (comme souvent), est tombé bassement dans le traquenard. Décevant comme toujours. Donc, je vais changé mon « fusil d’épaule » en vous proposant une liste d’une quatre vingtaine de cinéastes/metteurs en scènes/réalisateurs/ »bons faiseurs » reconnus, de toutes nationalités, vivants ou non, aux styles souvent différents, associés avec 3 films de leurs filmographies (en ignorant souvent les choix de mon Boss). Sont-ils pour certains cultes ?… ou tout simplement un classique, un grand ou bon film … à vous de me le dire !

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Culte !

Hello les loulous,

Profitant de la ressortie, en salle, d’un film que je considère comme culte, « Il était une fois en Amérique » de Sergio Léone (1984), tentative aujourd’hui d’évoquer, de parler, d’expliquer ce qui fait qu’un film devient culte ou non. Frère jumeau de l’article « nanar » ou cousin germain de « fiasco« , commençons d’abord par consulter le Larousse 2000: « culte: 1:.Hommage rendu à Dieu, une divinité, à un saint /2. Vénération immodérée (avoir le culte de la famille) /3. Se dit de ce qui suscite l’enthousiasme d’un public générationnel restreint (film culte) ».

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en vrac 60

Salut les kids,

60 ème livraison d’ « en vrac », toujours le dimanche, à mon rythme et à l’horaire QUE JE VEUX ! Je me permets de le préciser car mon boss me harcèle depuis ce matin et cela, je ne peux l’accepter. Nous vivons dans un pays de droit, avec des lois, des règles de bonne conduite, des conventions collectives et c’est pas ma direction et encore moins Tétard Volcanique qui n’y changeront quoique ce soit. Non mais !

Brian « tintin » Setzer est de retour en France avec ses guitares, son peps et son énergie. Il sera en juin et début juillet à Paris et dans de nombreuses villes francaises. Pour l’avoir déjà vu deux fois, avec les Nashvilains ou avec les Stray Cats, ça dépote ! ça envoie…grave ! Foncez-y les yeux fermés !

Le Japon connait son heure la plus difficile depuis la seconde guerre mondiale. Outre le séisme et le tsunami de vendredi qui a causé des milliers de morts (10.000 morts !….voir autant de disparus !), des villes et des villages du nord-est du pays entièrement recouverts d »eau. en quelques minutes, le pays doit aussi faire face à un éventuel séisme nucléaire ! Il faut impérativement injecter de l’eau froide dans les réacteurs N°1 et 3  sinon ….aïe ! boum !…terrible, effrayant….APOCALYPTIQUE !!!

Je pense que James Bond ne pourra rien faire pour nos amis japonais, trop has-been !…mais il me semble que quelqu’un pourrait le remplacer.Un type qui a de la ressource, qui n’a pas peur, un gars bien, dévoué, humble et désintéressé. His name ? D.S.K.

…à toute !

la rue Champollion

Salut les kids,

C’est ma rue à moi, nichée dans le quartier Latin, Paris 5ème, entre le boul’Mich, la Sorbonne et le rue des Ecoles. Elle se nomme la rue Champollion où se trouvent trois cinémas, 7 écrans en tout: le Champo, le Reflet-Médécis et la Filmothèque du Quartier Latin. Des cinoches comme Eddy « schmoll » Mitchell les chante dans les chansons , »La Dernière Séance » ou « Nashville ou Belleville ». Un cinéma de quartier, des néons, des fauteuils rouges ou bleus, un projecteur qui crépite, un retardataire qui fait lever tout le monde et dont sa silhouette se dessine sur l’écran. Le Champo, inauguré le 22 juin 1938, a failli fermer ses portes, il y a une dizaine d’année, because le propriétaire des murs voulait en faire une énième franchise d’une marque de prêt-à-porter. Ouf, mobilisation des spectateurs (120.000 entrées en moyenne au Champo) et des politiques, pétitions en kilos. L’originalité et la petitesse de la salle n°1 (à droite de la caisse) font que de la cabine située au-dessus de l’écran, un périscope envoie l’image sur un premier puis un second miroir, qui la renvoie sur l’écran: c’est le fameux « rétro-réflex » (c’est dingue, non ?!?). Grâce à ce procédé, le cinéma a été classé « monument historique » et donc intouchable ! Tout simplement. Déjà que le quartier a vu fermer quelques unes de ses salles dont « Le Cluny-Palace » (sublime salle où a été tournée une scène de « La Boum » de Claude Pinoteau). C’est donc une espèce « en voie d’extinction » qu’est le cinéma de quartier. Il y a le « Studio 28 » à Montmartre ou le Mac-Mahon sur l’avenue du même nom et probablement quelques dizaines d’autres en province (mais guère plus, je pense !). Outre être classés « art & essais », le Champo et la Filmothèque programment le cinéma « de répertoire et du patrimoine »: le cinéma italien (Visconti, Dino Risi, Pietro Germi, Commencini, Ettore Scola…), le cinéma anglais et américain (de Joseph Losey à Sydney Pollack, en passant par Hitchcock, Fritz Lang ou un Paul Newman ou un Steve Mc Queen) ou français (Renoir, Chabrol, Godard, Rohmer, Duvivier ou Autant-Lara…). Le Reflet est, lui, plus dans l’actualité en programmant de nombreux documentaires: « Le Président » d’Yves Jeuland récemment ou le documentaire sur Polanski, « Wanted and desire ». Les exploitants résistent, ont un public (La Filmothèque a gagné 6% de spectateurs en 2010), laissent les films à l’affiche plusieurs semaines, ont un souci de l’accueil du public et de la qualité de la projection, investissent dans les copies neuves.Les affiches originelles trônent sur les murs. Cela rappelle l’émission de Schmoll sur FR3 (« La dernière séance »), une jolie brune ou blonde, dans un saloon, situé dans un désert de western…le tout évidemment en technicolor. Chabadadabadaba…/c’était la dernière séquence/c’était la dernière séance/et le rideau sur l’écran est tombé/. Vive le cinéma ! BÔN-SOIR !!!

chacha

Salut les baltringues,

Voilà, je vous présente Claude Chabrol dit « chacha » ou Maître CabrOOlo ! Plutôt « chacha », ou « chache » éventuellement ,mais pas chabichou because c’est une AOC déposée et on mélange pas du rouge avec du blanc. Je déconne.

Donc aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Claude. 80 printemps. Né le 24 juin 1930.

Et oui déjà. Ca passe. Il tourne depuis le 2 décembre 1957, 1er jour de tournage du « Beau Serge », à Sardent dans la Creuse, avec Jean-Claude Brialy, Gérard Blain et Bernadette Laffont. Bingo, le public et la critique aiment (il obtient le prix Jean Vigo) et c’est parti ! Depuis, il y a eu 55 longs-métrages et une vingtaine de films pour la télévision. Chacha est un « tourneur » et un « bouffeur de peloche » (un peu comme Hitchcock). Au menu, par exemple:

« Les bonnes femmes », « Landru », Les « Tigres » avec Roger Hanin; « Marie-Chantal contre le Docteur K;  » La femme infidèle »; « Le boucher »; « Que la bête meurt »; « La rupture »; « Violette Nozières »; « Les Fantômes du Chapelier »; « Inspecteur Lavardin »; « Masques »; « Une Affaire de Femmes »; « Madame Bovary »; « Betty »; « l’Enfer »; « La Cérémonie »; « Rien ne va plus »; La Demoiselle d’Honneur »; « L’Ivresse du Pouvoir »; « La Fille coupée en deux »; « Bellamy », les Maupassant…j’en oublie volontairement. Certains sont des chefs d’oeuvres, d’autres des très bons films, quelques ratés, des commandes, deux ou trois vrais nanars (dont un volontaire, je crois: « Folies Bourgeoises »). On a nos préférés, ceux que l’on aiment moins ou pas du tout.

Claude a confié de grands rôles aussi bien à

Stéphane Audran, Jean Yanne, Michel Bouquet, Jean-Pierre Cassel ou Philippe Noiret qu’à Michel Serrault, Sandrinne Bonnaire, Marie Trintignant, François Cluzet et, of course, à Isabelle Huppert (7 films ensemble, 1 Prix d’Interprétation à Cannes, en 1978, pour « Violette Nozières » et 1 César, en 1996, pour « La Cérémonie« ).                                                                                                                                                                                                                                                     Pour connaître un peu l’homme et avoir la chance de travailler avec lui de temps en temps, je vous confirme que c’est du bonheur et de la méga rigolade sur le tournage. Claude n’envisage pas la vie (et encore moins sur les plateaux de cinéma), avec du cri, du stress et des tensions inutiles (comme pouvait l’être Maurice Pialat qui a d’ailleurs joué le rôle du commissaire dans « Que la bête meurt »).  Chacha est un rigolard et facétieux. Un rien l’amuse et il ne s’en prive pas.

Vous rajoutez à cela une étonnante facilité et une grande maitrise de sa technique ( de sa musique ?), des tournages dans nos jolies villes et campagnes de Françe, une cantine à tomber par terre et vous obtiendrez un poulet au vinaigre (ahahaha!!) !

Voilà Chacha, soyez heureux. Continuez à vous marrer et à nous faire des films durant les 80 prochaines années (regardez Manuel D’Oliviera)…et mollo sur le muscadet ! (j’plaisante !).

A bientôt les loulous.

romantique

Salut les loulous,

Il semblerait qu’avec la sortie de « l’Arnacoeur » de Pascal Chaumeil (2010) et de « L’Amour c’est mieux à deux » d’Arnaud Lemort & Dominique Farrugia (2010), il y ait une tentative, en France, de s’essayer au genre « comédie romantique à l’américaine ».

Dans tous les cas, il nous faut, au minimum, un gars et une fille, plutôt sexy et glamour: Vanessa Paradis & Romain Duris  sont parfaits; Virginie Efira et Clovis Cornillac le sont tout aussi. On peut citer pelle-mèle:

Ingrid Bergman & Cary Grant dans « Notorious » d’Alfred Hitchcock (1946) ou

Margaret Sullavan & James Stewart dans « The Shop around the corner » d’Ernst Lubitch (1940).Meg Ryan et Tom Hanks dans le remake « Vous avez un message » de Nora Ephron (1998)

font la rue michel, aussi.

….ou:

Romy Schneider & Alain Delon; Katherine Hepburn & Spencer Tracy; Fanny Ardant & Gégé Depardieu (avant qu’il devienne Obélix);Olivia de Havilland & Errol Flyn; Sofia Loren & Marcelloooo !; Claudia Cardinale & Bébel; Ingrid Bergman & Humphrey Bogart; Meg Ryan & Billy Crystal; Grace Kelly & James Stewart; Michèle Morgan & Jean Gabin; Audrey Hepburn & Gregory Peck; Vincent Lindon & Sophie Marceau ( ouais,je sais… ils font partie  de mes chouchous…j’avais envie de les caser !)…et la liste n’est pas close: Jim Carrey & Erwan Mc Grégor ? (…je déconne !).



Mais dans tous les cas, il y un « cahier des charges » à respecter. Mieux vaut donc que les acteurs aient du charme et qu’ils soient beaux à regarder. Quoiqu’il arrive, il faut soigner la lumière afin qu’il y ait un côté « papier-glacé » de revues de modes, type Harper(celles de « L’Arnacoeur » et de « L’amour c’est… » sont très laides, à mon goût).

En général, l’histoire se déroule dans des villes où on y rêve d’y emmener sa chérie: Venise, Rome, New-York, Rio, Paris, Londres, Marrakech,Monte-Carlo.

De la pluie (le plus souvent sans parapluies), des rues éclairées la nuit, des terrasses de cafés, des restaurants, du champagne, des espions, les bords de Seine ou Montmartre pour les Ricains (« Paris is so beautiful ! »), des vespas dans la capitale italienne, des gondoles dans la Cité des Doges, des taxis à Paname ou à la Grosse Pomme. Puis des baisers, beaucoup de baisers, sous une musique-genre-à violons. On se charme, on roucoule, on se phone, on se sms, on s’engueule (mais jamais de vulgarités) et on se retrouve, en général,…dans un palace. Et oui, les protagonistes ont de la thune dans les films romantiques. Ils ne connaissent pas la crise…eux !

…allez zou !

l’habit fait le moine

Hello les kakous,

Philippe Noiret disait souvent que pour « incarner » (sic !), « construire » un personnage…lui trouver un costume (avec des accessoires) était déjà la moitié du travail effectué. En effet, on se rappelle aussi de son manteau de cuir, sa moustache et sa carte de police dans les « Ripoux » (« …ta gueule ! ») de Claude Zidi (1984). Ou son costume de shérif, avec tee-shirt rouge de western (piqué à Anthony Quinn) et chapeau genre « panama », dans « Coup de torchon » de Tavernier (1981).Ou ses lunettes dans « Le vieux fusil » de Robert Enrico (1975).

Que serait Harrisson Ford sans son chapeau et son lasso dans les « Indiana Jones…  » de Steven Spielberg ?


…et gros Gégé, sans sa cape et son feutre, dans « Cyrano » de Jean-Paul Rappeneau (1990) ?

Pour interpréter la juge Charmant Killman dans « L’Ivresse du pouvoir » de Chabrol (2006), Isabelle Huppert porte des gants, en cuir rouge sang, qui affichent sa véracité et son obstination.

Montgomery Clift, sans sa soutane, dans « La loi du silence » d’Alfred Hitchcock (1953) serait moins crédible.

Yves Montand et Jacques Villeret, en tenues de loufiat de brasserie, dans « Garçon » de Claude Sautet font tout à fait « la rue michel »  et pourraient embaucher, sans problèmes, » Chez Balzar » ou « Au Vaudeville » (2 célèbres brasseries parisiennes qui ont « inspirés » le décor du film reconstruit en studio).

Quant à Dustin Hoffman dans « Tootsie » de Sydney Pollack (1983)…sans commentaires !

Enfin, je veux la même chemise que porte De Niro dans « Cape fear » de Martin Scorsese ou sinon je fais un malheur !

…allez !…la bise !

en vrac 14

Salut les wouinbaltringues,

étasoeur est à la bourre. A du retard dans son actualité politico-culculturelledemonfaubourg. Vous recommande, toujours, d’aller voir (si ce n’est pas fait, encore) les films de Polanski (« The gohstwriter »); de Besson (« Les nouvelles aventures… »), la comédiesympatochejelaidéjàdit (« Tout ce qui brille »). Si vous êtes parigo ou êtes proche d’un cinoche de répertoire: « Lifeboat » de Sir  Alfred Hitchcock; les films de Kazan (dont surtout « La fièvre dans le sang » !) ou « Panique » de Julien Duvivier, avec Michel Simon, adapté du « Mr Hire » de Simenon.

Que j’ai toujours pas vu « Mammuth« .

Que Lolo Baffie est toujours très drôle, le dimanche matin, sur Europe 1 avec « C’est quoi ce bordel ! ». J’ai hate d’aller voir son one-man au théâtre du Palais-Royal..

Que si vous avez des news du D.A.R.D. (Droit Au Respect et à la Dignité, je vous rappelle !) de Patrick Sébastien, faites moi signe !

Que j’étais invité, ce week-end, au mariage de mon cousin (je sais, ça vous fait de belles jambes). Il y avait, en plat principal, du coq au vin. Y’ a bien 20 ans que je n’en avais pas mangé. Du coup, j’en ai repris 3 fois. Par contre, le gratin dauphinois, qu’une seule fois !

Que Bertrand « Tatav » Tavernier fera sa « Master Class », dimanche prochain (2 mai), au Forum des Images, à 17H.

…et maintenant, Ladies and Gentlemen, 2 monstres en live et en liberté:

Na.

manque

Salut les p’tiits lups !

Vous vous souvenez peut-être de l’émission (devenue culte) « Cinéma Cinémas » ? C’était dans les années 80. Sur Antenne 2. Un magazine de 52 minutes conçu par les Journalistes-Producteurs Anne Andreu, Michel Boujut et Claude Ventura.Un générique (« Marcello ! ») et une musique mythiques.  Un homme, dans un couloir, qui ouvre des portes permettant de « lançer » les sujets. Pas d’animateur, ni public. Peu de promotions. et de communications. Un sujet de 3, 5, 7 ou 12 minutes écrit et scénarisé. Avec un angle et un parti-pris ( voir les sujets sur Catherine Deneuve ou Faye Dunaway).

Le portrait croisé de Philippe Noiret est formidable.L’interview de Richard Widmark est un témoignage passionnant sur « l’usine à rêves hollywoodienne ». Tout comme celles de Franck Capra ou Billy Wilder. Je ne vous parle pas des sujets sur Michel Serrault (très drôle) ou Lino Ventura (« Peur ! Peur !..mais quoi…je vous fais peur ?!? »; « Oui. Un peu »).

Les journées sur des tournages sont réjouissantes comme celles sur « Le Miraculé » de Jean-Pierre Mocky; « Police » de Pialat avec un gros Gégé, hilare, en liberté. Pas mal non plus, aussi, le plateau de « Notre Histoire » de Bertrand Blier avec un Delon pas commode, et une Nathalie Baye très patiente. Le « spécial Hitchcock » est jubilatoire avec un témoignage de Claude Chabrol.

Il y a un formidable coffret de DVD d’émissions sélectionnées par Jean-Pierre Jeunet.

On apprend énormément de choses. C’est instructif et laisse un gout de nostalgie. Il y a quoi comme émission actuellement sur le cinéma ? Celle du Producteur-Réalisateur-Animateur, Serge Moati ,qui s’intitule « Cinémas » sur France 5. C’est pas mal, classique (plateau,public,animateur et invités plutôt dans la promotion). Vous avez tous les magazines des chaines de Canal +. Il y en a des chouettes mais sont tout aussi classiques. Jean-Jacques Bernard sur Cinéma Classics essaye de parler, en 26 mn, de l’actualité cinématographique et cinéphilique avec « Boulevard du classic« .

Mais une émission proche de « Cinéma Cinémas » n’existe plus depuis 20 ans. Dommage. Pour la cinéphilie, le patrimoine et la transmission pour les nouvelles générations. Ca manque…

A plouche !

plouf

Salut les baltringues,

Ai vu, hier, ou plutôt découvert « Lifeboat » réalisé, en 1943 ,par le père Hitchcock. Nous sommes en pleine Seconde Guerre Mondiale. Un navire américain est coulé par un sous-marin allemand qui finit, lui aussi, par sombrer. Neuf survivants parviennent à monter, sur un canot de sauvetage, dont un allemand qui s’avère être le commandant du sous-marin.

Hitchcock nous recréait une micro-société. D’abord la bourgeoise (fourrure, collier de chez Cartier…), puis l’ouvrier-mécanicien, l’ingénieur-radio, l’infirmière dévouée…etc, jusqu’au méchant et infâme commandant allemand qui feint, au début ,de ne pas comprendre l’anglais. Outre la prouesse technique et scénaristique de rassembler 9 protagonistes sur un canot, Hitchcock somme les démocraties, alors désunies en partie, de se rassembler pour vaincre un ennemi redoutablement et machiavèlement efficace.

Le tournage a été, parait-il, particulièrement éprouvant (ce qui est rare chez le cinéaste) pour le simple fait que tourner avec l’eau est un véritable enfer. Pour ce film, Hitchcock a tourné entierement (?) dans une immense piscine des studios de la Fox. Les acteurs, pris d’un mal de mer, tombèrent régulièrement dans le bassin. Hume Cronyn faillit mourir, empêtré dans les immenses pales de la machine à faire des algues. « …Vous rajoutez à cela la chaleur des projecteurs, le faux brouillard et les bains forcés suivis de séchages rapides, et vous attrapez une pneumonie » raconte l’actrice Tallulah Bankhead (qui ne portait pas de sous-vêtements dans le film pour le grand plaisir guoguenard du cinéaste).

Tourner dans/avec/sur l’eau est une véritable gageure (vous rajouter à cela des animaux, des enfants, des cascades, la nuit avec des explosions et vous avez la totale !). Claude Sautet en a fait les frais dans « L’arme à gauche » (avec Lino Ventura) et n’a plus voulu tourner ensuite jusqu’au « Choses de la vie ». Polanski raconte, dans ses mémoires (« Roman par Roman« ), le cauchemar qu’a été le tournage de son premier long-métrage « Le couteau dans l’eau« , histoire se déroulant sur un bateau.

On imagine les tournages des films de pirates (les Errol Flynn; « Master and commander » de Peter Weir et autres « Pirates des Caraïbes« …). C’est vrai que les trucages en  numérique ont changé la donne mais ça coûte pépètes.

…allez zou !

P.s: demain sort « Le choc des titans » réalisé par le frenchie Louis Leterrier (« Transporteur 1 & 2« ; « Hulk »; le prochain « Superman 4 ou 5 ou 6 ou 7 ?!? »…etc)...ça m’a l’air gratiné ! Le Nain des montagnes doit se pourlècher les babines !

couples

Hello les woinswoins,

Je profite de la sortie de « l’Arnacoeur » de Pascal Chaumeil pour vous causer des couples-glamour au cinoche. En voici un qui fonctionne parfaitement: Vanessa Paradis (mummmh !!!) et Romain Duris. Ils sont parfaits ( pas le film, malheureusement, qui est un vrai nanard des familles !) . Faits l’un pour l’autre. Chien et chat. Tout comme Katharine Hepburn et Spencer Stracy dans les comédies de George Cukor, par exemple. Ou Catherine Deneuve et Philippe Noiret dans l’excellente comédie de Philippe de Broca, « L’Africain ». Annie Girardot et Louis de Funès dans « La Zizanie » de Claude Zidi fonctionnent du feu de dieu (peut-être moins dans le « glamour » et encore car dame Girardot avait un certain charme). Dommage qu’ils n’aient joué, ensemble, qu’une seule fois.

Et que dire de Sofia Loren (mamamia!!!) et Marcello Mastrioanni dans « Hier, aujourd’hui et demain » de Vittorio De Sica. Elle en prostituée (…et en guêpière !) et lui en politicien de province venu prendre du plaisir à la capitale. Et ne parlons pas de Ingrid Bergman et Humphrey Bogart dans « Casablanca » de Michael Curtiz (attention !…je suis limite « faits d’hiver » !).  Et Romy Schneider et Delon, c’est pas l’himalaya de l’érotisme au cinéma ?…et ce, sans rien faire ? Moins c’est vrai, ou en tout cas différemment,  quand Romy est au côté de Michel Piccoli dans les films de Sautet.Et Grace Kelly et James Stewart dans « Fenêtre sur cour » d’Alfred Hitchcock ? Fanny Ardant et Gégé Depardieu dans « La femme d’à côté » de François Truffaut ? Michèle Morgan et Jean Gabin dans « Le jour se lève » de Marcel Carné ? Faye Dunaway et Steve Mcqueen dans « L’affaire Thomas Crown » de Norman Jewison ?…et Poiret-Serrault dans « La cage aux folles« , c’est pas du torride, ça ?!?

…allez zou !

fringal

Salut les baltringues,

Comme je vous l’ai déjà dit. Etasoeur est en crise donc il se fait plus rare.

Il n’empêche que j’aimerais vous parler, aujourd’hui, des films ou de scènes de « bouffe » au cinéma. Rien ne vaut un repas ou un dîner pour relancer une histoire, y déclencher le second ou troisième acte du scénario, dévoiler des « secrets de famille » ou provoquer un incident. La liste est longue de films.

A commencer par Maître Chabrol qui est devenu, depuis longtemps, notre toque à 4 étoiles: les oeufs « pour commencer sa journée » que

déguste Jean Poiret dans « Poulet au vinaigre » (recette que lui préparera Bernadette Laffont dans « Inspecteur Lavardin »), les cotelettes d’agneau (accompagnées de pommes sautées) de Michel Serrault dans « Rien ne va plus« , les homards dans « Au coeur du mensonge » ou la pintade au choux, dans « Bellamy », que dévore Gros Gégé.

Il y a, dans « Vincent, François, Paul et les autres » de Claude Sautet, une scène mémorable d’un déjeuner du dimanche: Michel Piccoli explose et balance « le gigot à la con ! » sur la table. Yves Montand, géné, reprend la découpe.

Et avez-vous vu « La grande bouffe » de Marco Ferreri ?…terrible que ce groupe d’amis décidé à mourir « à petit feu » en mangeant (et en baisant aussi !). Enoooorme scandale au Festival de Cannes de 1973 !

Plus réjouissant et charnel est de voir préparer et évoluer, dans sa cuisine, Stéphane Audran, dans « Le festin de Babette« de Gabriel Axel.

Jubilatoire aussi est la préparation des cannellonis, par un mafioso, dans les « Affranchis » de Scorsese.

Ou encore Philippe Noiret, relatant dans ses souvenirs (« Mémoires cavalières ») la scène du déjeuner ou dîner (?), dans « L’étau/Topaz » de Alfred Hitchcock où à la fin de la première prise, un silence se fait pressant et le Maître demande à l’acteur: « Mister Noiret ! How was the paté ! ». Signalons que les mets avaient été choisis par Sir Alfred.

…et Ragenot, le Maître Boulanger-Patissier, dans « Cyrano » de Jean-Paul Rappeneau…hummmm!!! Je m’en pourlèche les babines, rien qu’à y penser .   J’me ferais bien…un paris-brest, moi.

…allez!…la bise !

Martin « marty » Scorsese

Coucou toi,

Je sors de « Shutter Island » du père Scorsese, d’après le roman de Dennis Lahane (l’auteur de « Mystic river »). C’est son nouvel opus après « Les Infiltrés ». C’est pas son meilleur, à mon avis, mais quel talent et maîtrise tout de même. On est, dans ce film, plutôt du côté de « La Maison du Docteur Edwards » d’Alfred Hitchcock , de « Shining » de Kubrick ou de « Cul de sac » de Roman Polanski (son dernier film, « The Ghost writer » a l’air vachement bien). Carpaccio est formidable tout comme Mark Ruffalo, Ben Kingsley, Max Von Sydow.

La première  heure est haletante. Malheureusement, j’ai « décroché » ensuite car l’intrigue est tortueuse et limite « inbitable ». Il y a trop de scènes bavardeuses, inutiles et ennuyeuses. La Direction Artistique, confiée à Dante Ferreti (ah l’escalier du « Nom de la Rose » de J.J. Annaud !), est comme toujours exceptionnelle, ainsi que la lumière. Marty s’est assagi dans son découpage (il y a moins de plans que dans ses précédents films) mais que c’est beau et élégant. Voilà. C’est pas mon préféré de la décennie. J’ai un faible pour « Aviator » et « Shine a light » mais Scorsese est quand même un putain de bon Metteur en Scène !

…allez !…à demain.

Bonjour ! Bonsoir ! BIENVENUE !

Mesdames, messieurs,

le changement s’impose !

étasoeur méritait mieux !

Et bien, voilà, c’est chose faite !!

Plus pratique, plus accessible, plus ouvert; laissant une plus grande place au talent de votre chroniqueur préféré !

(je dis bien « chroniqueur » et non « gros niqueur », étasoeur n’est pas comme ça)

(cliquez sur la photo pour l’agrandir)

Allez, à la prochaine !