en vrac 132

Salut les kids,

« en vrac » tâche de revenir avec le sourire chaque dimanche puUUUrrRRR VUUUuuSSSS !!!!!

François Ozon tourne beaucoup. Un film en moyenne par an (et il en a toujours un d’avance !). Comme le faisaient les Chabrol, Lautner, John Ford ou Hitchcock. Justement, son dernier opus, « Dans la maison », taquine du côté de sir Alfred. Comme l’était déjà « Swimming pool » avec Charlotte Rampling et Ludivine Sagnier. On est moins dans « Les Oiseaux » et plus dans « Fenêtre sur cour »  ou « La Maison du Docteur Edwards ». Thriller psychologique voir fantastique, Ozon nous narre un professeur de français qui, charmé par le talent  d’écriture de l’un de ses élèves, va l’aider et le pousser jusqu’au danger dans la rédaction de son roman. Malheureusement, le scénario perd en crédibilité au fur à mesure que l’on avance dans l’histoire. Luchini est parfait (tout en retenu), le gamin de 15 ans est bon, Emmanuelle Seigner et Kristin Scott-Thomas itou mais un léger ennui vous envahit au bout de 45 minutes. Il n’empêche que François Ozon est un cinéaste qui compte, dans le P.C.F (Paysage Ciném.Français), et démontre depuis une quinzaine d’année une curiosité pour tous les styles et tous les genres. Il peut faire, aussi bien, un polar digne de Simenon (« Sous le sable » avec Rampling encore et Bruno Crémer) que des adaptations théâtrales (« Huit femmes »; « Potiche », tous deux avec Deneuve) ou des films psychologiques, sociaux et romanesques (« 5×2 »; « Le temps qui reste »….) trés ancrés dans le quotidien et dans la vie.