asSez…NCF !!!

334525-bac-2014-la-scnf-poursuit-la-greve-620x0-1Ras le bol (avec la casquette !) de cette entreprise de service public qui ne l’est que quand ça arrange ses syndicats, ses cheminots, son régime de retraite spécifique et qui méprise et malmène régulièrement des milliers de français lors de jours de grèves pas toujours expliqués et souvent inutiles. Marre de payer « un bras » un billet Lille -Paris (de 25 à 81 €selon les jours et les heures pour un aller !!!) ou un Cosne-sur-Loire/Paris-3920249_dbddfb47ef03500513858555a97c6c9f0c13a0fcBercy, en 1ère classe à 46 €, dans un train de 5 wagons (au lieu de 10) dont la première classe a été supprimée sans prévenir les chefs de gare (on croit rêver !!!). Je vais faire « mon Eric Brunet« , journaliste-editorialiste-polémiste (et sarkosyste !) de BFM TV et de RMC ou de son intervieweur-star-« les yeux dans les yeux », Jean-Jacques Bourdin.

20140610PHOWWW01606La Commission européenne demande depuis des années à la France de se préparer à la concurrence ferroviaire, la SNCF négocie depuis 18 mois avec les syndicats maison un nouveau statut de l »entreprise (3 entités) en absorbant le Réseau Ferré de France (propriétaire et gestionnaire du réseau ferroviaire français). La grève se déclenche, le gouvernement fait des propositions (via son Secrétaire d’Etat aux Transports, Frederic Cuvillier), qui ne satisfont pas une partie de la base de CGT Transports et de SUD-Rails qui se font « une guéguerre » de chefs et d’égos face aux caméras !! Résultat un boxon phénoménal depuis une semaine dans les gares, des usagers exaspérés et épuisés et un stress supplémentaire pour les bacheliers se rendant en train lundi dernier à leurs épreuves de philosophie. On sait ce pays difficile à réformer, on constate et subit « depuis Mathusalem » l’intransigeance d’une partie des cheminots se dressant et s’arc-boutant « comme des coqs » à la moindre demande de changement ou de modification de leurs statuts, donnant le sentiment de vivre comme Jean Gabin dans « La Bête Humaine » et refusant tout modernisme et nouveauté.

sncf_33_1la-greve-a-continue-de-s-effriter-lundi-avec-un-taux-de_1881466_480x30017411622

Ils n’ont pas c’est vrai un patron le plus à l’écoute, Guillaume Pépy, très fort par contre pour affronter 1837927_3_b317_guillaume-pepy-dans-les-tout-nouveaux-tgv_c2d55f077f0c13bd604c0c22c54be0a6les médias lors du déraillement du train en juillet 2013 à Brétigny-sur-Orge, faisant preuve de sang-froid et de retenue auprès des familles endeuillées. Cela rappelle décembre 1995 où le le pays avait été bloqué par les cheminots (et les chauffeurs routiers) malmenant le gouvernement Juppé avant sa chute.

…bref ils commencent à vraiment nous faire chier les cheminots, ceux (ultras) minoritaires (et psycho-rigides).

 

Symphonie de Funès

6248128030 ans pile aujourd’hui que nous quittait Louis de Funès. Le 27 janvier 1983. Toujours aussi populaire. Une énième rediffusion du « Corniaud », de « La Gande Vadrouille » de Gérard Oury ou « L’Aile ou la Cuisse »
defunes_i_bourvil
de Claude Zidi génère encore des millions de téléspectateurs. Il l’est l’une des rares vedettes (peut-être la seule ?) d’après-guerre à l’être toujours aujourd’hui. Et ce de générations en générations. La reconnaissance  pour de Funès fut très tardive (à l’aube de ses 50 ans). Comme on dit, il a bouffé »de la vache enragée ». Pianiste de bar, il a participé à plus de 200 films (souvent une image descriptionpanouille) où petit à petit il s’est fait remarquer par  des metteurs en scène (Sacha Guitry) ou des acteurs (Jean Gabin; Bourvil…) et s’est fait connaître auprès du public par ses mimiques et ses grimaces. C’est sa mère qui l’a beaucoup inspiré parait-il, (elle était disons, remuante, extravagante et très porté sur le zygomatique ) pour notamment se  defaultconstruire un personnage d’homme colérique, égoiste, lâche, faux-jeton et de mauvaise foi. Mais pas seulement. Il a aussi un sens inouïe de la répartie et du rythme. Ce n’est pas un hasard s’il vient de la musique (comme Gabin; Bourvil; Darry Cowl…). Louis de Funès a une musicalité, est une 18808386.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxmusique tel un concertiste. Le voir dans « Oscar » ou « Joe » est toujours étonnant. Certains ont cherché à l’imiter gentleman-d-epsom-1962-01-g(Christian Clavier…) mais il est vraiment unique et singulier, se rapprochant plus de la famille des aba18772fc70c8cbf79a79f413ef102bclowns (toujours émouvant de le (re)voir, dans « L’Aile ou la Cuisse », face à Coluche sur la piste d’un chapiteau quand un père découvre que son fils fait le pitre). Très très inquiet dans la vie, perfectionniste, on le disait très exigeant avec ses partenaires mais pouvait leur être d’une fidélité rare dans le métier (Claude Gensac, Michel Galabru, Jacqueline Maillan…). Il se sentait rassuré quand les techniciens rigolaient à ses gags sur le 18450538.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxplateau. Edouard Molinaro qui a Edouard-Molinaro-realisateur-de-La-cage-aux-folles_portrait_w858réalisé « Oscar » et « Hibernatus » a vécu 120 - 1967 - OSCARun enfer car il  riait ‘intérieurement » aux conneries-de-funèstiennes. Il faut dire que le Doudou n’est pas connu pour son humour et son sens de la rigolade. Résultat, de soupe-aux-choux-1981-05-gFunès le punissait en exigeant qu’il quitte le plateau durant les prises. Jacques Villeret a raconté qu’il a été convoqué quelques jours avant le tournage de « La Soupe aux choux » par de Funès qui lui a mis « une pression de dingue ! ». On imagine le tout timide et soupe3gentil Villeret pétrifié devant le maître. Gaff939226016De-Funes-et-Bourvil-350« Pris en main et épaulé » par Bourvil exigeant qu’il soit à la même taille que lui sur l’affiche du « Corniaud », de Funès fit de christian_fechner_referencemême quelques années plus tard pour Coluche sur « L’aile ou la cuisse ». On sent bien que ça colle entre eux et ils avaient 18808385.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxle désir de retourner ensemble. Le film tient du miracle car les assurances refusaient de « couvrir » la star qui venait de faire une crise cardiaque. C’est grâce à l’opiniatreté du producteur Christian Fechner que le film vit le jour (quelques heures de tournage pour de Funès, un quasi hôpital au complet en coulisse…). Il y eu ensuite « La Zizanie » 4173712wyiwv(excellent duo avec Annie Girardot), « La Soupe aux choux », un dernier et bien piètre épisode de la série des « Gendarmes… » et avare4« L’Avare », un des rêves de l’acteur. La facture du film est très laide mais l’interprétation d’Arpagon par de Funès est fabuleuse, digne de celle de Michel Serrault ou de Michel Bouquet.

3 ans déjà…

….que j’ai commencé ce blog. Le 15 janvier 2010 (vous avez vu que je sais compter Tétard 101?). 3 ans que Tétard me gonfle, se montre minable et pue l’alcool. Le nain des montagnes, Tom Pouce ou l’Autre !!!  Ca 100710073150413607dépend de mon inspiration et de mon exaspération. Il a pas évolué le Tétard. Un vrai champion du monde ! Toujours aussi  540656vantard, buté et borné. Je bénie, tu sais, les dieux tous les jours de t’avoir rencontré un beau matin de septembre 1987. Un sacré 001ca71e_mediumcadeau !! Rare et unique. Je rumine et m’en veux comme Jean Gabin dans « Touchez pas au grisbi » contraint de changer son fusil d’épaule parce que son 16525e-image-de-Touchez-pas-au-grisbi-661meilleur pote Riton de Montreuil « a causé à sa bourgeoise qui a affranchi chou-farciAngelo ». Et bah c’est un peu la même chose avec le chou farci ! Un boulet que je traine depuis 25 ans et je puis vous dire que c’est un sacré taf !! Et qui me boudu-sauve-des-eaux-32-03-grapporte pas un rond en plus. C’est juste pour la bonne cause. C’est « mon pauvre » à moi. Il a son assiette tous les soirs.Enfin, on sème ce que l’on mérite (c’est beau non ?!?…je ramasse les copies dans 4 heures ).

brain-of-a-blogger1-580x3333 ans donc. Exercice quotidien au début (j’ai tenu 2 mois), plutôt hebdomadaire par la suite. Blog généraliste quoique que très axé sur le cinoche ou la polili-lapolitique. Avec des fautes d’orthographes. Beaucoup (souvent les mêmes). On se refait pas. Puis ça fait bosser Tétard et sa concentration. Pas plus mal.

A plouche.

P.S.: J’arrête « en vrac » le dimanche. Ras-la-casquette !

en vrac 128 – spécial Pierre Mondy

Salut les loulous,

« en vrac » est en deuil et sera principalement consacré au décès de Pierre Mondy.

Pierre Cuq, né le 10 février 1925 à Neuilly-sur- Seine, dit Pierre Mondy est donc mort hier matin à 87 ans. Plus de soixante de carrières: sur les planches, au cinéma et à la télévision en tant qu’acteur ou à la mise en scène. Il est parti rejoindre ses potes Serrault, Poiret; Maillan; Lamoureux, Simone et Montand. Il a tourné avec Jean Becker (« Rendez-vous de juillet »); Abel Gance (« Austerlitz » où il interprétait Napoléon); Henri Verneuil (« Week-end à Zuydcoote » avec son pote Belmondo); « Yves Robert (« Bébert l’omnibus »; « Les Copains ») ou Molinaro (« Le téléphone rose »). Il a mis en scène au théâtre  « Oscar » avec de Funès; « La Cage aux folles » (jouée durant des années dont cinq par Poiret et Serrault); « Lily et Lily » avec Jacqueline Maillan; « Le Dîner de con » que Villeret jouera 3 ans et demi; des Feydeau…et j’en passe et des meilleurs !! J’ai eu la chance de travailler avec lui sur 2 épisodes des « Cordier, juge et flic » pour Tf1 (série qui dura 13 ans) et ai pu apprécier sa grande culture (notamment sur le jazz et le polar), sa gentillesse, son humour taquin et un sens incontestable du rythme. Combien de fois a-t-il sauvé une scène extrêmement mal écrite et pas crédible en proposant d’inverser une réplique où d’y caser un silence. Très soucieux de ses partenaires, il avait le sens de la troupe et en était le meneur s’en la ramener. Très populaire, pour entre autres, la série « La Septième Compagnie » de Robert Lamoureux, il a cotoyé régulièrement les succès voir les triomphes. Je resterai sur ce souvenir: je le ramenais en voiture chez lui, du côté du Trocadéro, le pianiste Oscar Peterson passait sur Jazz à Fip, Pierre Mondy m’en parla durant tout le trajet me conseillant tel album à écouter. Grande classe !!! Tchao Pierrot.


en vrac 98

Bonjour les baltringues,

Une grippe-autite-bronchite-bref-« je suis mala DE !!! » m’indispose depuis deux semaines et m’a empêché (poil au nez !) d’honorer ma rubrique dominicale. J’ai regretté, une nouvelle fois, la petitesse de Tétard Volcanique qui ne s’est pas gêné pour me le faire savoir de façon subliminale.

« Heureusement que je t’ai ma Carlita. Toi seule me comprend au milieu de ces nains et de ces ingrats !. »

Nouvelle livraison du jour (y’en a tous les jours par cageots entiers !)

75 ans après, « La Grande Illusion » de Jean Renoir, (re)sort en salle dans une version restaurée magnifique. Amis cinéphiles et exploitants indépendants de France et de Navarre !, tachez de programmer ce film afin que les gamins le découvrent en salle, quitte à ce qu’ils soit entrainés de force par leurs professeurs et/ou animateurs. Un vrai bonheur ! Merci Messieurs Gabin, Fresnay, Carette, Eric von Stroheim, Dalio, Jean Renoir, Charles Spaak….

Jean Dujardin va-t-il remporter, cette semaine, un César (je sais, on s’en fout !) mais surtout un Oscar ? Suspens…

Pour que Tétard arrête de me gonfler !

Le magazine « Nous deux » devraient travailler avec des journalistes un tant soit peu professionnels ! Pour info, les César c’est vendredi et non samedi. C’est un métier !

…bonne semaine.

Jean-Paul Belmondo dit « Bébel »

 Bonjour toi,

Jean-Paul Belmondo dit « Bébel ». Notre Bébel national ! Immense vedette. EnoOORme  star du box-office du cinéma français des années 60-70 et une partie des années 80 (il cumule quasi à lui tout seul 130 millions d’entrées). Avec les Louis de Funès et Bourvil, ses « pères » Jean Gabin et Lino Ventura, son « frère » (et un peu rival à une époque !) Alain Delon, sa p’tite soeur Annie Girardot ou une Marlène Jobert ou un Pierre Richard (sur moins d’années). Epoque bénite où « le prochain Belmondo » était annoncé un an à l’avance dans les cinémas et financé  par les exploitants. Belmondo commença à pratiquer la boxe amateur puis bifurqua, en 1950, vers le théâtre où il rentra dans le cours de Raymond Girard avec qui il prépara le concours du Conservatoire. Il échoua par 2 fois et ne fut admis qu’en 1952 dans le cours de Pierre Dux (qui ne croyait pas une seconde au talent du jeune comédien). C’est au Conservatoire que Belmondo rencontra Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Pierre Vernier, Bruno Crémer ou Michel Beaune. Il débuta au cinéma « timidement » à partir de 1956 avec Marc Allégret ou Marcel Carné, s’envola véritablement avec Claude Chabrol  dans « A double tour«  ( ils tourneront ensemble, plus tard,« Docteur Popaul » avec Mia Farrow,  qui reste le plus gros succès de Chabrol au box-office) et surtout avec  Jean-Luc Godard dans le cultissime « A bout de souffle » en 1960 (il avait joué dans son premier court-métrage). Il enchaine ensuite avec Claude Sautet (« Classe tous risques » avec Lino), Louis Malle (« Le Voleur », magnifique, vient de ressortir en salles), François Truffaut (« La Sirène du Mississipi » avec Catherine deneuve), Melville (« Léon Morin, prêtre »; « Le Doulos »; « L’Ainé des Ferchaux »); Peter Brook (sis si « Moderato cantabile » sur un scénar de Marguerite Duras); Jean-Paul Rappeneau (« Les Mariés de l’an II »); Alain Resnais (« Stavisky »), Claude Lelouch (« Un homme qui me plait »; « Les Misérables »). Compagnon de route de la Nouvelle Vague dés le début (sa liberté de jeu et son aisance faisait merveille avec l’esprit  de ces « nouveaux hussards »), Belmondo la délaissa progressivement lorsqu’il  joua dans « Un singe en hiver » d’Henri Verneuil, en 1962, au côté du  » Vieux » (Jean Gabin), devenant une immense vedette et s’installant définitivement, dans le Star-Système. Avec son complice Philippe de Broca, il va « gouter » à ses premières cascades dans « Cartouche » (qu’il effectuera quasiment toutes jusqu’à sa retraite…à ses risques et périls d’ailleurs !). Ils feront ensemble « Les Tribulations d’un chinois en Chine »; « L’Homme de Rio »; « Le Magnifique », « L’Incorrigible » (un de mes préférés: « une douzaine d’huitres ! une bouteille de muscadet !…une heure après vous êtes à la maison ! ») et « Amazone » en 2000 (un four intégral ! avec Arielle Dombasle).Ca y’est !  La recette est concue: décontraction, humour, dialogues souvent sous la houlette de Michel Audiard, cascades, pitreries, un copain pas loin et accompagné  toujours d’une belle louloute ! Les Chefs de cuisine, Henri Verneuil (« Mille milliards au soleil », « Week-end à Zuydccoote »« Le Casse » avec Omar Sharif  tourné à Athènes, « Le Corps de mon ennemi », « Peur sur la ville » avec la célébrissime cascade sur le toit d’un métro où Bébel a failli perdre la vie, « Les Morfalous » (avec Jacques Villeret); Jean Becker (« Tendre voyou »« Un homme nommé La Rocca »); Gérard Oury (« Le Cerveau » avec Bourvil et David Niven, « L’As des As »); Georges Lautner (« Flic ou Voyou »; « Le Guignolo », « Le Professionnel », « Joyeuses Pâques » avec la belle Sophie ! et le remake du fillm d’ Henri Decoin « L’Inconnu dans la maison » sans cascades pour le coup), Philippe Labro (« L’Héritier »« L’Alpageur »  avec Bruno Crémer) ou Jacques Deray (« Borsalino » avec Delon, « Le Marginal », « Le Solitaire ») n’avaient plus qu’à sortir les ingrédients et les casseroles. Sauf qu’à la fin, ce fut poussif: un peu réac, anti-gauchiste primaire, plus drôle, Belmondo « s’auto-pariodant ». On regrettait les films d’auteurs dans lesquels il alternait dans les années 60. Heureusement que Bébel a retrouvé, en 1988, son potos Lelouch dans « L’Itinéraire d’un enfant gâté », le théâtre avec son vieux complice Robert Hossein et Bernard Murat (il a aussi acheté en 1991 le théâtre des Variétés) jouant Alexandre Dumas (« Kean »), Edmond Rostand (« Cyrano ») ou Feydeau (« Tailleur pour dame » ou « La Puce à L’Oreille). Les retrouvailles avec Delon, en 1998, dans « Une Chance sur deux » furent ratées par la faute de Patrice Leconte et de son producteur, Christian Fechner (pourtant quel producteur !), la présence de Vanessa Paradis ne pouvant rien faire contre l’absence de scénario. Par contre, Cédric Klapisch l’a fait tourné dans « Peut-être »,en 1999, avec Romain Duris, Géraldine Pailhas, Emmanuelle Devos, Olivier Gourmet et c’est plutôt une agréable surprise (dommage que le Paris sous le sable soit un peu « carton-pâte) . Et puis, malheureusement, le destin a voulu que Bébel ait un AVC en 2001 en Corse pas loin de son « vieux frère » Guy Bedos. Il est, depuis, extrêmement diminué, marchant  et s’exprimant difficilement (Cannes lui a rendu, cette année, un hommage triomphal ). L’artiste a fait un dernier tour de piste en 2009 dans le remake du film néo-réaliste italien « Umberto D » de Vittorio de Sica, rebaptisé« Un homme et son chien », un  nanar de chez nanar que l’on doit à Huster (merci Francis !). Tant pis, en tout cas, cher Monsieur Belmondo, on vous doit de belles interprétations dans des grands films et quelques moments de franche rigolade ! Merci.

Cest qui ???…sa nouvelle infirmière ?!!???

Hommage à Tonton Georges Lautner (1926-2013)

Hello les baltringues,

Je voudrais revenir sur un cinéaste qui n’est en rien maudit mais qui, je trouve, n’a pas sa juste place auprès du cinéma français, les critiques (enfin pour ce qu’il en reste !) le jugeant mineur et sans grand interêt, je veux parler de Georges Lautner. Né en 1926 et fils de la comédienne Renée Saint-Cyr, Lautner a commencé à réaliser en 1958 avec « La Môme aux boutons ». Il ne tourne plus depuis 1996, n’ai pas aigri, a connu énormément de succès populaires, a fait beaucoup d’entrées (environ 50 millions rien qu’en France !!), tournant avec les plus grosses vedettes du cinoche (Gabin; Ventura, Bernard Blier, Paul Meurisse, 5 Belmondo; 2 Delon, Mireille Darc « sa petite soeur » à profusion,Louis De Funès, Francis Blanche, Michel Constantin, Darry Cowl Pierre Richard, Galabru; Serrault; Jean Yanne, Schmoll; Miou-Miou; Lanvin, Marielle et et et ne l’oublions pas, s’il vous plait, MONsieur Jean Lefèvre). Il a formé de nombreux techniciens (Bertrand Blier fut son assistant et lui a écrit le scénario et les dialogues de l’excellent « Laisse allez, c’est une valse », dialogues qui renvoient régulièrement à ceux d’Audiard mais annonçant déjà « la patte Blier » des « Valseuses »; « Buffet froid » ou « Tenue de soirée »). Tout n’est pas bon chez Lautner. Loin de là ! De « La Maison assassinée » (avec PatriIcKK !!!) au remake de « L’Inconnu dans la maison » avec Bébel; en passant par « Triplex » (avec Patrick Chesnais), « Room service » (avec Serrault et Galabru), « La vie dissolue de Gérard Floque » (avec Roland Giraud) ou « Joyeuses Paques » (adaptation poussive de la pièce de Jean Poiret avec (re)Bébel et et et…ahahaha Sophie Marceau…), on frise souvent le nanar de chez nanar !…du bien gras, le tout arrosé d’un rouge qui tache ! On aime déjà plus, « Est-ce bien raisonnable », « Attention, une femme peut en cacher une autre » ou les cascades de Bébel dans « Flic ou voyou » ou dans « Le Guignolo » (ah la scène de l’hélicoptère au-dessus de Venise !).Mais ce que je préfère c’est quand Lautner nous fait la série des Monocles avec Paul Meurisse, les films comme « Ne nous fachons pas », « Le Pacha » (sur une musique de Gainsbourg), « La Grande Sauterelle », « La Valise », « Mort d’un pourri » (excellent polar produit et interprété par Delon avec aussi Maurice Ronet, Jean Bouise, Michel Aumont et Stéphane Audran), « Les Barbouzes » ou « Laisse allez, c’est une valse ». Oui dans ces films, il y a « une patte », « une griffe Lautner ». Par son rythme, son découpage et son montage elliptique. Par son ton « décalé »aussi, loufoque et « très bande dessinée ». Y’a des tronches (et des pifs !), des situations comiques souvent droles et un esprit potache très frais et jubilatoire qui se ressent chez les interprêtes. Vous pensez et vous vous dites…mais il n’a même pas parlé des « Tontons flingueurs » ?!?..je rêve ou quoi ?!?….mais c’est lui, étasoeur, le baltringue ! Mais non, les loulous, j’ai pas oublié « Les tontons »…film culte et inter-générationnel (de temps en temps exploité en salle et surtout archi-rediffusé à la télé !). Dire que la Gaumont ne croyait pas en ce film et a donné « le minimum syndical » à Tonton Georges. Avec obligation de tourner dans une maison, située à Rueil-Malmaison, car louée à l’année par la compagnie au logo de la marguerite. Avec une cuisine minuscule ! Démerdes-tois Georges ! Comme quoi les contraintes, des fois, ça a du bon ! Salut Monsieur Lautner, profitez de votre soleil niçois et merci de nous avoir fait bien marré.

remake


Salut les p’tits loups,

Profitant de la sortie quasi-simultanée des 2 nouvelles versions de « La Guerre des Boutons » (aberrant et commercialement suicidaire !), les 14 (celle de Yann Samuel) et 21 (celle de Christophe « les Choristes » Barratier) septembre 2011, tous deux, je précise, sans la célèbre réplique du p’tit Gibus (« si j’avais su, j’aurai pas v’nu ! ») car c’est la propriété de la veuve d’Yves Robert, Danièle Delorme, qui n’a pas cédé ses droits, elle, aux producteurs, retour, donc, sur « un genre » (?), une façon de produire (?), un moyen en tout cas de remplir les poches des studios, des  distributeurs et des producteurs (ça c’est sûr !), je veux parler du remake.

Lire la suite

Biopic


Hello les p’tits loups,

Le film biographique, dit biopic, est un genre cinématographique qui a vu le jour dés le muet (D.W. Griffith; Abel Gance…). Il concerne aussi bien un roi, une reine, un empereur (« Cléopâtre »; « Napoléon »; « The Queen »ou « Marie-Antoinette »), qu’un homme politique (« Taleyrand: le diable boiteux »« ; « Gandhi »; « JFK »;  « Malcom X »; « Le Promeneur du Champs de Mars »; « La Conquête ») un joueur de jazz (« Bird »), un chanteur ( « The Rose »; »Ray »; « Walk the Line« ; « La Môme »; « Gainsbourg, une vie héroïque »…), un artiste de music-hall (« Man over the Moon »); un acteur-metteur en scène méga célèbre (« Charlie Chaplin »), un peintre (« Vang Gogh »); un industriel qui devient producteur-metteur en scène mégalomaniaque (« Aviator ») ou un lieu célèbre (« Si Versailles m’était conté »; « French Cancan »; « Cotton Club ») , une ville (« Si Paris m’était conté »…), un bandit /gangster ( « Butch Cassidy et the Kid »; « Al Capone »; « Mesrine »…); un militaire ( le général Custer dans « La Charge Fantastique » ); un boxeur (Jake LaMotta dans « Ragging Bull »), une résistante (« Lucie Aubrac ») ou un barjot  ( « Landru »;  » Lacenaire »; « Docteur Petiot », « La dernier Roi d’Ecosse »).

Prnicipalement américain et français, le genre fait florès depuis les années 80, probablement parce qu’il donne « de la matière » aux scénaris, qu’il motive les comédiens (les Ricains en sont « très friands » et nombreux d’entre eux obtiennent un oscar pour leur performance: Helen Mirren; Will Smith, le môme française Marion Cotillard pour son interprétation de Piaf…) et que les effets spéciaux ont fait des progrès spectaculaires. Moi je vous le dis, le genre est pas prêt de s’arrêter et l’on va s’en manger pendant des années…du bio !

Culte 2, le retour !

Hello les wouinwouins,

Tétard Volcanique, mon Boss, n’a visiblement pas compris ou a feint de ne pas comprendre la démarche de mon article « Culte !« . J’avais, semble-t-il, pris des précautions en soulignant que la part de subjectivité et le goût personnel étaient relatifs et que le nombre d’entrées n’était pas un critère pour définir un film culte.Qu’il était surtout générationnel voir plus si « un bouche à oreille » des anciens se créait sur les jeunes. Il y a eu évidemment des oublis (certains sont volontaires genre Carpenter et son Big-band because c’est pas ma crémerie et que c’est du « sous-cinéma » !) mais j’avais fini l’article en m’excusant auprès de nombreux metteurs en scène liés à des films que je considère comme cultes. Et je n’ai cité exclusivement qu’un film de leur carrière. Tétard Volcanique n’a pas compris (comme souvent), est tombé bassement dans le traquenard. Décevant comme toujours. Donc, je vais changé mon « fusil d’épaule » en vous proposant une liste d’une quatre vingtaine de cinéastes/metteurs en scènes/réalisateurs/ »bons faiseurs » reconnus, de toutes nationalités, vivants ou non, aux styles souvent différents, associés avec 3 films de leurs filmographies (en ignorant souvent les choix de mon Boss). Sont-ils pour certains cultes ?… ou tout simplement un classique, un grand ou bon film … à vous de me le dire !

Lire la suite

Culte !

Hello les loulous,

Profitant de la ressortie, en salle, d’un film que je considère comme culte, « Il était une fois en Amérique » de Sergio Léone (1984), tentative aujourd’hui d’évoquer, de parler, d’expliquer ce qui fait qu’un film devient culte ou non. Frère jumeau de l’article « nanar » ou cousin germain de « fiasco« , commençons d’abord par consulter le Larousse 2000: « culte: 1:.Hommage rendu à Dieu, une divinité, à un saint /2. Vénération immodérée (avoir le culte de la famille) /3. Se dit de ce qui suscite l’enthousiasme d’un public générationnel restreint (film culte) ».

Lire la suite

en revanche

Profitant, lâchement, de l’absence répétée d’Etasœur, tel le félon, tel le traître, je lance, que dis-je, je balance une nouvelle rubrique  sur Etasœur vous dit tout !

(sans l’accord d’Etasœur, c’est plus rigolo…)

Pourquoi ?!
Et bien parce que Etasœur ne vous dit pas tout… Bien au contraire… (là, je sens qu’il a peur…)
On peut même dire qu’en ce moment, il ne vous dit plus rien du tout…

13h00, lundi 25 avril 2011,

MISE A JOUR

A 12h12, Etasœur a tenté de me joindre sur mon magnifique téléphone portable… Pas de chance pour elle, j’étais en train de me faire tondre la couenne, comme en 40, pour tout ce que je fais de mal sur

ETASOEURVOUSDITTOUT.WORDPRESS.COM

Que voulait-il ? Je n’en sais rien, je ne l’ai pas z’encore rappelé…

02h08, mardi 26 avril 2011,

MISE A JOUR n°2

J’espère que les cloches vous z’ont apporté trop de chocolat… Et je ne sais toujours pas ce qu’il me voulait, je n’ai point eu le temps de lui téléphoner et il ne m’a pas z’encore rappelé… Le suspens reste entier… Demain cela fera un mois qu’Etasœur, jour pour jour, n’aura pas donné signe de vie sur cet espace bien entendu, je vous rappelle qu’il a tenté de me joindre hier… C’est qu’il est donc encore en vie ! Vivant ! Il est vivant !

Reprenons le cours du truc…

Etasœur laisse Michel Drucker faire tout le boulot comme si le dimanche n’appartenait qu’un seul homme, comme si, tout d’un coup, il n’y avait plus de place pour deux… Quelle tristesse… Le dimanche n’est pas la propriété exclusive du seigneur et de Mimi ! Le dimanche est a Etasœur aussi… Mais qu’est-ce que tu branles !?! Tu fais une cure de désintox ou quoi !?!

Je hais le silence qui accompagne les questions que je te pose, Etasœur… Je prends ça comme de l’insolence… Du mépris…

Bref !

Faisons z’un point sur ce qui vous z’attend…
Cette rubrique ne sera pas régulière (ça vous rassure, n’est-ce pas ?), faut pas déconner, je ne suis pas payé; cette rubrique ne fera pas dans la dentelle, simplement parce que je ne sais pas tricoter (par contre, là, cela ne vous rassure pas, n’est-ce pas ?)…

Etasœur, tu veux un conseil ?

(Je vais faire comme si le petit Etasœur m’avait dit « oui » d’une voix fébrile et chevrotante, la larme à l’œil et la goutte au nez…)

Tu as intérêt à revenir vite sinon…

Lire la suite

en attendant en vrac 64…

10 h 51, Etasœur n’est pas là…

« Etasoeur vous dit tout » sans Etasœur; un Japon sans radiation; un vélo sans roue; un Alfred sans Hitchcock; une maison sans toit; un cavalier qui surgit hors de la nuit sans cheval; un voyage sans pose pipi; un aveugle, champion de tir; une guillotine sans bourreau; une jolie fille sans moi; un chien sans queue à remuer; un psychokiller sans victime; un film de cul sans sexe; un feu sans fumé; un dimanche sans z’en vrac…

SIMPLEMENT

IMPOSSIBLE


Lire la suite

adaptation(s)

Salut les baltringues,

Profitant du méga-succès en salle, du film de François Ozon, « Potiche » avec une Catherine Deneuve et un Gégé Depardieu réjouissants, retour sur quelques exemples d’adaptions (réussies ou non) de romans ou pièces de théâtre d’aujourd’hui ou du passé. C’est le cas, donc, pour « Potiche », tirée de la pièce de boulevard de Barillet et Gredy, qui fit la joie de nombreux spectateurs grâce au talent comique de Jacqueline Maillan. La force de François Ozon est d’avoir conservé les codes de cette pièce de boulevard très datée mais en la truffant de clins d’oeil à Ségolène Royal (qu’il a soutenu en 2007), à Nicolas Sarkosy (et « son travailler plus pour gagner plus ! »), à Bernard Thibault (ah la moumoute de Depardieu). Sans oublier une remarquable direction artistique (décors, costumes, coiffures…) qui lorgne beaucoup du côté de Jacques Demy. Catherine Deneuve est parfaite et la voir danser avec Gros Gégé nous rappellent qu’ils forment tous les deux un vrai couple de cinéma. Les autres interprètes sont convaincants excepté Fabrice Luchini qui en fait des tonnes. Quelques longueurs à la fin gachent un peu notre plaisir mais « Potiche » est un excellent divertissement de qualité.

Ozon s’était déjà frotté à l’adaption avec « Huit femmes »(2002), pièce de théâtre insignifiante de Robert Thomas (réalisateur des nanars « Mon curé chez…« ) mais était resté volontairement dans les codes: un seul décor faisant du coup « très théâtre »  alors que « Potiche » ne l’est quasiment pas.

Idem pour « Cyrano de Bergerac » de Jean-Paul Rappeneau (1990) grâce à son talent de réalisateur mais aussi à celui de Jean-Claude Carrière (immense scénariste-adapteur-dialoguiste de Bunuel à Louis Malle en passant par Peter Brook, Jacques Deray ou parfois du réalisateur de télévision, Jean-Daniel Verhaeghe). Avec cette adaption, on est tout sauf dans une pièce. La caméra virevolte d’un champs de guerre à une abbaye en s’arrêtant dans une patisserie, Depardieu sautille et nous enflamme avec son « …que dis-je un nez ! c’est un roc, une péninsule… », Raguenot nous empiffre de brioches, De Guiche reste malgré tout élégant et comme nous aimerions être à la place de Christian pour roucouler auprès de la belle Roxane. Rappeneau et Carrière « ont remis le couvert » 5 ans plus tard avec l’adaptation réussie (quoique longuette) du « Hussard sur le toit » avec Juliette Binoche et Olivier Martinez, d’après le roman de Jean Giono.

Francis Veber a écrit « Le dîner de cons » (1998) pour le théâtre et pour Jacques Villeret. Son adaptation cinématographique est plus reserrée mais reste très fidèle et proche de sa pièce.

On peut le dire aussi pour « Un air de famille« , pièce écrite par le tandem Agnès Jaoui & Jean-Pierre Bacri dont la réalisation a été confiée à Cédric Klapisch.

 

 

 

 

Ouvrons maintenant l’épineux dossier des adaptations des romans du 19 ème siècle. Claude Chabrol a adapté et réalisé, en 1990, probablement la plus juste et la plus fidèle transposition de  « Madame Bovary« , d’après Gustave Flaubert. Son Emma, merveilleusement interprété par Isabelle Huppert « vit et aime au-dessus des ses moyens et de ses sentiments » (dixit Chacha). Jean-François Balmer campe un Charles Bovary dépassé par les évenements et par son épouse. Jean Yanne est un savoureux Homais, pharmacien du village et curieux du quand-dira-t-on. On est loin de l’adaption-tartignolle-et-carton-pâte de Vincente Minnelli qui est pourtant un des plus grands metteurs en scène du XXè siècle. Celle de Jean Renoir, des années trente, est plus convaincante.

Depardieu a décidé, en 1997, de conquérir des publics internationaux en se lançant dans l’entreprise ambitieuse du « Comte de Monte-Christo« , avec l’aide de Jean-Pierre Guérin à la production, et Josée Dayan à la caméra. Rejoint par Ornella Muti, Jean Rochefort, Pierre Arditi, Michel Aumont et de « tous mes amis sont là » Jean-Claude Brialy, le pari est réussi et convaincant. L’esprit « aventure épique » de Alexandre Dumas est présent. Le trio a recommençé quelques années plus tard avec l’adaptation des « Misérables » (avec Christian Clavier, Charlotte Gainsbourg…),d’après Victor Hugo et là, aïe, c’est pas bon du tout (tout comme le biopic sur « Balzac« ). Mais la série a été diffusée, par exemple, en Chine. En revanche, celle sur « Napoléon » (2002) réalisée par Yves Simoneau avec Clavéon, Isabelle Rossellini, John Malkovitch se maintient plutôt pas mal.

Mieux vaut revoir la version des « Misérables » de Robert Hossein avec Lino Ventura (Valjean), Michel Bouquet (Javert) et Jean Carmet (Thénardier) ou celle de Jean-Paul Le Chanois avec Gabin, Nanard Blier, Bourvil et Serge Regianni. Je n’ai pas vu malheureusement la version avec l’immense Harry Baur et Charles Vanel.

« Un singe en hiver » est un exemple où j’ai préféré le film au livre. L’adaptation cinématographique du roman de Blondin est moins morbide et plus joyeuse, probablement du à la plume d’Audiard et à la complicité naissante, sur le tournage, entre Gabin et Bébel.

Les adaptations au cinéma de romans sont souvent décevantes. J’ai parlé récemment de « L’homme qui voulait vivre sa vie » d’Eric Lartigau d’après le bouquin de Douglas Kennedy ou de l’adaptation de Tavernier du roman de J.L. Burke, « Dans la brume électrique avec les morts confédérés ». En revanche, son « Coup de torchon » d’après le polar « Pop 1280 » de Jim Thompson est une petite merveille (performance d’Eddy Mitchell en Nono, con génital). J’ai dis et je redis que le dernier opus de Tatav, « La Princesse de Montpensier« , adapté du roman de Mme La Fayette est formidable ( voir la scène où la Montpensier comprend qu’elle perd son amour, De Guise, pour le prince de Montpensier, du à l’arrangement des deux pères). C’est tout sauf de l’académisme comme je l’entend ici ou là. Regardez les scènes de batailles, c’est barbare, sanguilonant et filmé avec rage.Oui, ce sont de jeunes acteurs qui parlent le 16 ème siècle. Où est le problème ?!? Les armées recrutaient, à cette époque, des garçons âgés de 20-22 ans. Ils sont rustres, pas toujours bien élevés (malgré leurs rangs), parfois crades et barbares (le balafré) mais ils ont tout de même le droit d’êtres amoureux, saperlipopette !

« le Nom de la rose » de Jean-Jacques Annaud est un livre et un film à lire et à voir. L’adaptation du génial et foisonnant « Dalhlia noir » de James Ellroy par Brian de Palma est grotesque. Je n’ai pas vu le film « Le Parfum » tiré du best-seller de Patrick Süskind que Sergio Leone, Polanski et tant d’autres ont renoncé à faire.

Ne pas parler de Georges Simenon dans ce billet serait une offense. Que dire sinon que c’est le parfait exemple du romancier typiquement compatible avec l’écriture cinématographique tout comme Maupassant. Je ne vais pas faire la liste nombreuse de tous les films (plus les télés) adaptés de sa foisonnante oeuvre. Je citerai comme ça péle mèle: « Les fantômes du chapelier » de Claude Chabrol (un des plus grands rôles de Michel Serrault); « La Marie du Port » de Marcel Carné (1950) et « En cas de malheur » de Claude Autant-Lara (1958) avec tous les deux Jean Gabin ou « L’étoile du Nord » de Pierre Granier-Deferre (1982) avec Simone Signoret et Philippe Noiret.

Je pourrais continuer  à citer indéfiniment des films. Adapter d’après le patrimoine littéraire, théâtrale, de bandes dessinées, de biopics et maintenant de sitcoms ou de sketches de comiques, est vieux comme le monde et a démarré dès le cinéma muet: en France, aux USA, en Angleterre ou en Allemagne. Un producteur s’emparait d’un auteur, d’une pièce ou d’un comique de music-hall pour en faire une vedette de cinéma. Les exploitants de salles étaient avant tout des forains et/ou des patrons de salles de spectacles. C’étaient les Sacha Guitry, Raimu, Louis Jouvet, Jules Berry, Jean Gabin, Fernandel, Bourvil ou Jacques Tati. Aujourd’hui depuis 25 ans, c’est beaucoup à la télévision que l’industrie cinématographique pioche: du « Petit
Théâtre de Bouvard « 
aux « Nuls » ou  aux « Inconnus » à Gad Elmaleh ou Djamel en passant par « Les Robins des Bois« pour ne parler que de la Françe. Certains ont beaucoup de talent au demeurant. Après tout, Jean Dujardin s’est fait connaître par la téloche avec « un gars et une fille ».

La bise.

en vrac 28

Coucou toi,

Le Dimanche, on est pas obligé d’aller à la messe mais on se doit de lire « en vrac »:

En Mai 2002, Jacques Chirac, fraichement réelu (à 82%) nomme Nicolas Sarkosy,  Ministre de l’Intérieur

Juillet 2002: « La seule chose qui m’intéresse c’est d’éradiquer la délinquance. De porter à cette délinquance les coups les plus fous, les plus forts. » (N.S.)

Octobre 2005: Argenteuil (sur la dalle). « Vous en avez assez, hein ? Vous en avez assez de cette bande de racaille ? Eh bien, on va vous en débarrasser ! ».

Juin 2005: La Courneuve. « Dès demain, on va nettoyer au Karcher la cité. On y mettra les effectifs nécessaires et le temps qu’il faudra, mais ça sera nettoyé. » (N.S.)

Le 6 Mai 2007, Nicolas devient calife à la place du calife.

Avril 2007: Meaux. « J’ai bien l’intention de continuer à appeler un voyou, un voyou, une racaille, une racaille. Ce n’est pas un mot qui est insultant, ce qui est insultant c’est de se comporter comme un voyou. » (N.S.)

Avril 2009: « J’ai décidé d’engager une lutte sans merci contre les voyous et les délinquants » (N.S.)

Mai 2009: « Aucune rue, aucune cave, aucune cage d’escalier ne doit être abandonnée aux voyous. Je souhaite que se multiplient immédiatement les opérations coup de poing dans les cités. » (N.S.)

Mai 2010: « La France s’est engagée dans une guerre sans merci contre la criminalité. » (N.S.)

Juillet 2010: « Le gouvernement mène une lutte implacable contre la criminalité. C’est une véritable guerre que nous allons livrer aux trafiquants et aux délinquants. » (N.S.)

Bref, Nicolas est au plus bas dans les sondages, il y est même battu, maintenant, par Martine Aubry (sans parler de DSK) donc Nicolas est en campagne. Ca ne vous rappelle pas quelqu’un ?

Le Nain des Moyennes Montagnes doit être en trans. Le 28 juillet est sorti « Le Dernier Maître de l’air » de M. Night Shyamalan (en 3D). Le 18 Août, il connaitra probablement l’extase avec la dernière réalisation, « de son second père-spirituel », je veux parler de Sylvester Stallone , « The Expendables » (avec Bruce Willis, Jet Li, Mickey Rourke, Schwarzie….wouaaaahhh!!!), et le 1er septembre sera, à coup sûr, sa plénitude  avec la sortie de « Piranha » d’Alexandre Aja (toujours en 3D). C’est beau un homme heureux, non ?…avec ou sans lunettes.

Il y a 25 ans (28 jullet 1985) disparaissait Michel Audiard.

L’extase ! je vous dis.

…bonne journée.

chanter

Salut les kids,

Passer de la chanson à la comédie, nombreux sont ceux qui l’ont fait. De Dutronc à Eddy, de Johnny à Elvis (c’est pas ce qu’ils ont fait de mieux d’ailleurs), de Montand à Aznavour, de Sinatra à Dean Martin ou de Vanessa Paradis à Marc Lavoine, sans oublier Nicole Croisille, Guy Marchand (clarinettiste de jazz à la base) ou Michel Sardou (qui fait aussi carrière au théâtre). L’inverse est moins courant, quoique.

Serge Reggiani a mené, passé la quarantaine, une double carrière en y faisant aussi de la scène. Ses interprétations des chansons écrites par Boris Vian ou des textes de Jean-Loup Dabadie (voir la chanson « Le temps qui reste » à la fin du film « Deux jours à tuer » de Jean Becker) sont formidables.

Gabin (son père était cafetier) venait de la danse (Revue au Folie-Bergère) et du caf-conc, comme son compère Fernandel. Bourvil et Jean Carmet du Cabaret et du Music-Hall (Bourvil a joué dans quantité d’opérettes et était un formidable chanteur. Carmet a fait, lui, partie de la troupe des « Branquignols » de Robert Dhéry). Ils étaient déjà « polyvalents » avant l’heure.

De même ,Coluche adorait faire le chanteur et avait un réel talent que ce soit sur les scènes des music-halls, aux « Césars » de 1984 ou en duo avec ses potes Renaud, Eddy, France Gall ou Michel Berger

.

Michel Simon savait aussi chanter (  « Comme de bien entendu » dans « Fric Frac » ou en duo, avec Gainsbourg, dans « L’herbe tendre »).

Serge Gainsbourg a écrit rapidement pour les actrices. Il en a même fait une de ses spécialités, une « marque de fabrique ». Certaines resteront, d’autres pas. De Bardot (« Je t’aime moi non plus » lui était destiné avant qu’il ne soit censuré par Gunter Sachs) à Mireille Darc ou Anna Karina. De sa compagne, Jane Birkin (of course), à leur fille Charlote, en passant par Deneuve (« …une sacrée occase ! ») ou Adjani. Seules Jane Birkin et plus récemment Charlotte Gainsbourg (actuellement en tournée) mènent une carrière sur scène et en studio.

Sophie Marceau et Alain Delon ont bien faits de ne pas persévérer même si le duo « Paroles…paroles… », avec Dalida, fait le délice des fins de soiréee alcoolisées.

Depardieu assure, avec la chanson « ca va« , pour le générique de fin de « Mon père ce héros » de Gérard Lauzier (1991) et mouille sa chemise, en chanteur régional, dans « Quand j’ étais chanteur«  de Xavier Giannoli (2006).

Michel Blanc l’a fait occasionnellement pour nous faire rire.

Véronique Jannot fut solaire et resplendissante  en duo avec Lolo Voulzy. Nous moins.

En revanche, Jeanne Moreau l’était quand elle chantait « Le tourbillon de la vie » dans « Jules et Jim » (1961) de François Truffaut.

Gérard Darmon, lui, se verrait bien crooner à long terme.

Agnès Jaoui en est à son second album et prend manifestement plaisir à chanter, sur scène, du boléro, de la bossa, du fado,de la  salsa, de la samba ou du flamenco.

Clémentine Célarié s’y est risqué sur un album avec ses trois fils.

Ce que l’on sait moins,c’est que Jacques Higelin fut d’abord un acteur avant d’enregistrer son premier album chez Jacques Canetti (avec, entre autres, des chansons de Boris Vian). Il deviendra, par la suite, l’ immense « bête de scène » que l’on sait. Il a aussi fait un duo avec Isabelle Adjani.

Je ne vous parlerai pas de Bruel car il n’y a rien à en dire.

Chez les Ricains, l’acteur qui chante depuis une bonne vingtaine d’années est Bruce Willis. Déjà quelques albums et il chante, parfois, dans des clubs.

Nicholson a vu « La vie en rose« , avec Diane Keaton, pour les besoins d’un film.

Robert Mitchum a découvert le calypso.

Clint Eastwood a, lui aussi, poussé la chansonnette, entre autre, pour la bande originale de son film « Minuit dans le jardin du Bien et du Mal » (1995) et Nicole Kidman est tombée dans les bras de Robbie Willians (« Somethin’ Stupid« ).

Allez, tous en choeur ! 1,2 et 3 !

La bise.

romantique

Salut les loulous,

Il semblerait qu’avec la sortie de « l’Arnacoeur » de Pascal Chaumeil (2010) et de « L’Amour c’est mieux à deux » d’Arnaud Lemort & Dominique Farrugia (2010), il y ait une tentative, en France, de s’essayer au genre « comédie romantique à l’américaine ».

Dans tous les cas, il nous faut, au minimum, un gars et une fille, plutôt sexy et glamour: Vanessa Paradis & Romain Duris  sont parfaits; Virginie Efira et Clovis Cornillac le sont tout aussi. On peut citer pelle-mèle:

Ingrid Bergman & Cary Grant dans « Notorious » d’Alfred Hitchcock (1946) ou

Margaret Sullavan & James Stewart dans « The Shop around the corner » d’Ernst Lubitch (1940).Meg Ryan et Tom Hanks dans le remake « Vous avez un message » de Nora Ephron (1998)

font la rue michel, aussi.

….ou:

Romy Schneider & Alain Delon; Katherine Hepburn & Spencer Tracy; Fanny Ardant & Gégé Depardieu (avant qu’il devienne Obélix);Olivia de Havilland & Errol Flyn; Sofia Loren & Marcelloooo !; Claudia Cardinale & Bébel; Ingrid Bergman & Humphrey Bogart; Meg Ryan & Billy Crystal; Grace Kelly & James Stewart; Michèle Morgan & Jean Gabin; Audrey Hepburn & Gregory Peck; Vincent Lindon & Sophie Marceau ( ouais,je sais… ils font partie  de mes chouchous…j’avais envie de les caser !)…et la liste n’est pas close: Jim Carrey & Erwan Mc Grégor ? (…je déconne !).



Mais dans tous les cas, il y un « cahier des charges » à respecter. Mieux vaut donc que les acteurs aient du charme et qu’ils soient beaux à regarder. Quoiqu’il arrive, il faut soigner la lumière afin qu’il y ait un côté « papier-glacé » de revues de modes, type Harper(celles de « L’Arnacoeur » et de « L’amour c’est… » sont très laides, à mon goût).

En général, l’histoire se déroule dans des villes où on y rêve d’y emmener sa chérie: Venise, Rome, New-York, Rio, Paris, Londres, Marrakech,Monte-Carlo.

De la pluie (le plus souvent sans parapluies), des rues éclairées la nuit, des terrasses de cafés, des restaurants, du champagne, des espions, les bords de Seine ou Montmartre pour les Ricains (« Paris is so beautiful ! »), des vespas dans la capitale italienne, des gondoles dans la Cité des Doges, des taxis à Paname ou à la Grosse Pomme. Puis des baisers, beaucoup de baisers, sous une musique-genre-à violons. On se charme, on roucoule, on se phone, on se sms, on s’engueule (mais jamais de vulgarités) et on se retrouve, en général,…dans un palace. Et oui, les protagonistes ont de la thune dans les films romantiques. Ils ne connaissent pas la crise…eux !

…allez zou !

retraite

Salut les p’tits luUUps !

Alors que le débat sur les retraites bat son plein chez les politiques, médias et…dans la rue aujourd’hui et que la Françe, à défaut d’être pliée en quatre, se divise sur le maintien ou non de l’âge du départ à la retraite: 60 ans ? 61 ? 62 ?…plus ?…une question me vient à l’esprit (poil au riz !): qui, au cinoche, a voulu « se ranger des voitures » ?

Chez les gangsters, Gabin dans « Touchez pas au grisbi » de Jean Becker (1953) doit changer « son fusil d’épaule » et de stratégie car « son pote Riton a causé à sa gonz du grisbi, et du coup Angelo (Ventura) est affranchi et veut en gouter ». Adieu la retraite peinarde et pépère tant désirée !

Idem pour Al Pacino dans « L’Impasse » de Brian De Palma (1994) qui a bien donné dans les contrats pour les mafiosos, dope et magouilles en tout genre. Il n’aspire qu’à se dorer la pillule dans les caraïbes avec sa douce. Oui mais voilà, son « frère »-avocat véreux-Sean Penn » le retient pour une « dernière affaire » et contribue à sa mort.

Bon. Là, c’est juste pour dire qu’il aurait du la prendre il y a, au moins, 10 ans…voir ne jamais du tout commencer sa carrière de flic. Ca nous aurait fait des vacances les jeudis soirs !

Par contre, Johnny veut la prendre sur scène mais pas ses assureurs !

Eddy, aussi, fait « sa dernière séance » au music-hall…mais j’y crois pas. Poil au doigt !

Quant à Aznavour, qui vient d’avoir ce mois-çi 86 ans, hésite pour « sa rentrée parisienne »  entre l’Olympia ou le Palais des Congrès.

…poil au nez !

en vrac 16

Salut les piouîous,

Nouveau numéro d’ « en vrac » avec, pour débuter, cette information:

Dustin Hoffman devrait réaliser, à 73 ans, son premier film,  avec Albert Finney, Tom Courtenay et Maggie Smith dans une histoire de ténors retirés dans une maison de retraite pour anciens chanteurs lyriques, et qui décident de reprendre du service à l’occasion d’un concert en hommage à Verdi. Comme quoi, il est jamais trop tard pour commencer !

Ken Loach met en ligne gratuitement, sur You Tube, une partie de ses films. Va-t-il être suivi par certains de ses pairs ?

En tout cas, j’espère qu’il a pu voter, jeudi, dans son pays car honorer son devoir civique, en Angleterre, relève d’un marathon. Des milliers de citoyens britanniques, alors qu’ils faisaient la queue, se sont vus refuser de voter car « sorry Madame…mais il est 22 heures et je dois fermer le bureau…that’s the law… ». Certains bureaux de votes étaient tout simplement aménagés dans des caravanes. Comme quoi, pas besoin d’être à Kaboul pour se dire que la Démocratie est affaire de vigilances de tous les jours et de chaque instant.

Comme vous l’avez compris…je déteste ce canard de… merde !!!! (et en plus, elle est pas belle ma mise en page ?!?…ah si mon boss-rédac-chef-maquettiste pouvait y mettre de l’ordre. Mais c’est un voeu pieu. A cette heure-çi, il doit être déjà au bistro).

Bon dimanche, les p’tits lUps !

fuir

Salut les pouipouis,

En ces temps de catastrophes naturelles capables de décimer des mlliers de personnes (« Haïti ») ou en bloquer autant (« le volcan islandais qui crache de la fumée dont « je-suis-incapable-de-prononcer-son -nom-bordel-de-merde ! »), on peut aussi quitter son pays pour raisons de famines, de guerres, de religions ou de politiques.

Ce fut le cas pour Fritz Lang qui fuya son Autriche natale, en 1933, pour cause d’origine juive (par sa mère) et de convocation chez Goebbels qui lui proposa un poste important  (la femme de Lang, Thea von Harbou, venait de d’adhérer au parti Nazi). Lang prit un train, rapidement, pour Paris où il réalisa « Lilliom ».

Otto Preminger quitta, lui aussi l’Autriche, en 1934, pour des raisons similaires, par contre en direction des Etats-Unis.

Gabin refusa de tourner pour les Nazis et le 2 février 1941, il s’envola pour Hollywood rejoindre ses camarades Jean Renoir; Julien Duvivier, Charles Boyer , Jean-Pierre Omont et tant d’autres. Mais malheureux et patriote, il s’engage en avril 1943 dans les Forces Navales Françaises Libres au côté du Général de Gaulle.

Arletty, elle, à la Libération, eut moins de scrupules d’être rester à Paris, sous l’Occupation, et déclara que « mon coeur est français mais mon cul est international ! ».

C’est clair ?!?…allez ! Zou !

patron

Hello les baltrigues,

Surnom affectueux que l’on donnait, dans le milieu du cinéma français, à Gabin ( y’avait aussi « le vieux »). C’était le même pour Claude Berri. Idem pour Depardieu  (ou « le gros » ou « gros Gégé).

C’est au tour maintenant à Luc Besson d’endosser la casquette. En effet, avec sa compagnie de productions « Europa corp », créée avec son associé Pierre-Ange Le Pogam, le cinéaste cumule les activités de Réalisation, de Production, de Distribution et de Ventes à l’Internationale (il n’est pas Exploitant sauf quelques salles, je crois, à Marseille). Et ce de façon industrielle avec une quantité non négligeable de films produits. C’est souvent un peu le « même type de films » voués à l’exportation, lui reproche-t-on souvent. C’est vrai. Mais pas toujours. Disons que les « Transporteurs », « Danny the dog » ou « Taken » pourquoi pas. Quand c’est « Banlieue 13 » ou « Le Légionnaire » , c’est navrant. En revanche, on applaudit quand c’est « Trois enterrements » de Tommy Lee Jones ou  les films de Xavier Giannoli, « Quand j’étais chanteur » et « A l’origine », qu’Europa a co-produit et distribué.

Du coup, j’en profite pour vous causer du dernier film que Besson a réalisé: « Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-sec ». C’est une adaptation plutôt réussie des bandes dessinées de Tardi (que j’ai jamais lues). Il y a malheureusement des longueurs. Louise Bourgoin est inégale mais s’en sort plutôt bien. C’est une très belle reconstitution du Paris des années 1910. Voilà un film où les effets spéciaux numériques sont au service de l’histoire (et non l’inverse). C’est riche: la place de la Concorde, l’Elysée, la Tour Eiffel,la rue de Rivoli, le Louvre, les Tuileries,le Jardin des Plantes…Bref, c’est un divertissement chic et élégant.

Voilà. Besson continue à réaliser malgré ses dires (« …j’arrête ! »). Et il a trouvé le temps et l’argent pour lançer  les travaux de sa Cité du Cinéma à La Plaine Saint-Denis (dans une ancienne usine d’EDF) avec au programme: plusieurs immenses plateaux de tournages (capables d’accueillir entre autres, des productions anglo-saxonnes); bureaux; salles de montages et de répétitions, l’Ecole Louis Lumière (normalement). Sachant que Besson a des studios de mixage et bruitage en Normandie depuis longtemps. En gros, je pense que le garçon est là pendant plusieurs années et que le cinéma français peut compter sur lui.

Voilà…allez !…la bise !

deuil

Salut les cocos,

La Pologne a perdu son Président et une armée de dirigeants dans un crash d’avion. Le pays pleure et porte le deuil durant, au moins, une semaine. Ouais. Chacun ses habitudes, fait comme il peut et comme il veut. Disons que le Président Kaczynski n’est pas Lech Walesa. Mais c’est une affaire de gout, j’en conviens. Ni Vaclav Havel ou Mandela. Mais je ne suis pas polonais, c’est vrai.

Je me rappelle le 19 juin 1986. Je sortais de ma première journée du BEPC et j’apprends la nouvelle de la mort de Coluche. Sonné comme des millions de personnes. Philippe Gildas, Maryse, Michel Denisot, en pleurs, sur Europe 1, Claude Sérillon, itou, le soir au 20h d’Antenne 2.

Le pays, pour une bonne partie, fut en deuil. Un peu comme pour Lino Ventura, à l’automne 1987. Ca m’a fait « tout bizarre ». Il fait partie des meubles et un jour, il s’en va, « comme ça », d’une crise cardiaque. Yves Mourousi avait du mal à contenir son émotion lors de  « la spéciale » qu’il anima le soir sur TF1. Cela a du être du même acabit pour la mort de Jean Gabin. Mais j’étais tout vermicelle et je ne m’en souviens donc pas.

Par contre, je me rappelle parfaitement de l’émotion de Michel Serrault en remettant à Bernard Blier, en 1989, son « César d’Honneur » (cela fait rire !). Le célèbre « tonton flingueur »était très diminué physiquement (d’ailleurs, il mourrut quelques jours plus tard) et il nous était difficile de le regarder.

Serrault qui a du, aussi, pleurer « toutes les larmes de son corps » à l’annonce de la mort de son « frère », Jean Poiret, terrassé lui-aussi par une crise cardiaque. Injuste, dure, triste…la vie !

Allez !…zou !

pifs

Coucou toi,

Profitant de la énième diffusion, demain soir sur France 2, du cultissime « Les tontons flingueurs » de ce bon vieux Georges Lautner (j’espère dans sa version originale et non colorisée), j’aimerais vous causer de nos gueules, nos trognes, du Cinéma Français. A commencer donc par le Vieux: Jean Gabin.

Lino Ventura n’est pas loin, bien entendu. Si on reste dans la famille des immenses vedettes: citons Michel Simon, Raimu et Harry Baur (kidnappé et torturé , en 1942, par la bande de gangsters Bonny & Lafont au service de la Gestapo, le comédien ne survivra que quelques mois).

Si on revient sur « Les tontons… », arrivent sur le podium notre Nanard Blier national suivi  de Jean Lefèvre et Francis Blanche.

Tous ces acteurs ont, en général, en commun d’être doter d’un putain de pif des familles ! Ce n’est plus un nez mais un roc !…une péninsule !…Môssieur !

Regardez Robert Dalban !?…Michel Constantin !…et Paul Meurisse ?…c’est pas des blairs, ça ??…un peu moins, c’est vrai, pour Paul Frankeur.

Voilà. J’ai volontairement oublier des noms. Je vous laisse à vos souvenirs et à votre mémoire pour la grande joie de Tétard volcanique et lauroimerlin (…attention, les tourtereaux, on reste sur l’hexagone !).

…allez !…la bise !

couples

Hello les woinswoins,

Je profite de la sortie de « l’Arnacoeur » de Pascal Chaumeil pour vous causer des couples-glamour au cinoche. En voici un qui fonctionne parfaitement: Vanessa Paradis (mummmh !!!) et Romain Duris. Ils sont parfaits ( pas le film, malheureusement, qui est un vrai nanard des familles !) . Faits l’un pour l’autre. Chien et chat. Tout comme Katharine Hepburn et Spencer Stracy dans les comédies de George Cukor, par exemple. Ou Catherine Deneuve et Philippe Noiret dans l’excellente comédie de Philippe de Broca, « L’Africain ». Annie Girardot et Louis de Funès dans « La Zizanie » de Claude Zidi fonctionnent du feu de dieu (peut-être moins dans le « glamour » et encore car dame Girardot avait un certain charme). Dommage qu’ils n’aient joué, ensemble, qu’une seule fois.

Et que dire de Sofia Loren (mamamia!!!) et Marcello Mastrioanni dans « Hier, aujourd’hui et demain » de Vittorio De Sica. Elle en prostituée (…et en guêpière !) et lui en politicien de province venu prendre du plaisir à la capitale. Et ne parlons pas de Ingrid Bergman et Humphrey Bogart dans « Casablanca » de Michael Curtiz (attention !…je suis limite « faits d’hiver » !).  Et Romy Schneider et Delon, c’est pas l’himalaya de l’érotisme au cinéma ?…et ce, sans rien faire ? Moins c’est vrai, ou en tout cas différemment,  quand Romy est au côté de Michel Piccoli dans les films de Sautet.Et Grace Kelly et James Stewart dans « Fenêtre sur cour » d’Alfred Hitchcock ? Fanny Ardant et Gégé Depardieu dans « La femme d’à côté » de François Truffaut ? Michèle Morgan et Jean Gabin dans « Le jour se lève » de Marcel Carné ? Faye Dunaway et Steve Mcqueen dans « L’affaire Thomas Crown » de Norman Jewison ?…et Poiret-Serrault dans « La cage aux folles« , c’est pas du torride, ça ?!?

…allez zou !

à boire !

Salut les zazous,

Ce matin, je me suis réveillé avec la gueule de bois. J’mettais mis « minable » la veille. Pas vu arriver. La bascule !…et hop ! Ouille, en vrac. Dure de se lever. Aïe…ma tête !

Un peu comme Gabin et Bébel dans « Un singe en hiver » de Henri Verneuil. Ou Romy Schneider dans « Mado » de Claude Sautet.

Ou gros Gégé dans « Germinal » de Claude Berri. Ca rappelle la scène célebrisssime de la cuisine dans »Les tontons flingueurs » de Lautner.

Philippe Noiret et Jen-Louis Trintignant s’en mettent une sévère dans « Le Secret » de Robert Enrico.

Pas mal non plus, Serge Reggiani dans « Vincent, François, Paul et les autres » de Claude Sautet lors d’une inauguration d’un café.

Puis on s’approche carrement de l’alcoolisme avec « The verdict » de Sidney Lumet with Paul Newman ou « Sideways » de Alexander Payne.

Quant à Faye Dunaway et Mickey Rourke dans « Barfly » de Barbet Schroeder, n’en parlons pas…on frise le coma ethylique  !

…allez ! santé !

en vrac 8

Salut les wouiwouins,

Voilà, Jean Ferrat nous a quitté (…à 79 printemps !). Il était « rangé des voitures » depuis longtemps et avait arrêté la scène en 1972.En ce jour d’élections régionales où est annonçé un record d’abstention, on peut dire que Ferrat était un chanteur « engagé » (comme Montand ). Surnommé « tonton » par certains, Ferrat, connu pour son compagnonnage avec le Parti Communiste, était revenu « vacciné » d’un voyage à Cuba et ne s’était pas privé d’ouvrir sa gueule sur les « pratiques » de ce régime ,dignes d’une dictature, ainsi que sur celles de l’URSS  « satellisant »  les pays de l’Est  (« Potemkine »; « Camarade »…).

Ferrat était un grand mélodiste et a écrit des véritables tubes (« La montagne »; « C’est beau la vie »…). On a tous écouté, au moins une fois, une de ses chansons chez nos parents, un oncle ou chez notre papy. Il avait composé la musique de la chanson « Mon vieux » de Daniel Guichard (chanson préféré de Gabin).

Voici un site sympa sur Parissss !!!

index-fr.html

…même si la campagne des Régionales 2010 était loin d’être passionnante, moi je dis qu’à 53,6 % d’abstentions, on ferait mieux de passer au vote obligatoire (comme en Belgique) avec la reconnaissance des votes blancs.

…allez !…à plus tard !