Spécial « en vrac » anniversaires en ce premier dimanche aoûtien.
Norma Jeane Baker, plus connu sous le nom de Marilyn Monroe,
s’est donné la mort il y a tout juste 50 ans aujourd’hui. C’était le 5 août 1962 à Los Angeles. 36 ans. La pauvre.
Elle qui fut considérée (et peut être encore aujourd’hui) comme la plus belle femme du monde, qui affola tant
d’hommes, si affriolante et pulpeuse, sensuelle, tendre et gentille (…bon j’arrête), la Marilyn…la subIMMMe Marilyn n’a pas été
heureuse. Ballotée et malmenée par les frères Kennedy, humiliée et violentée par Sinatra et sa sinistre
bande italo-américaine (elle se faisait consoler par Dean Martin qui impuissant tâchait de lui faire retrouver le sourire), une probablement
belle histoire d’amUr avec Montand mais perdu d’avance car Simone « veillait au grain », bref la Monroe a sombré dans la
dépression et la trIstesse. Restent des films (« Certains l’aiment chaud » et « Sept ans de réflexion » de Billy Wilder qui l’aimait beaucoup
malgré ses retards démentiels et ses crises de larmes; « Niagara » d’Otto Preminger; « The Misfits » de John Houston;
« Le Milliardaire » de Georges Cukor…), des chansons et des photos qui perpétuent la légende. Je pense à vous Madame.
Je passe du coca light mais Henri Grouès, plus connu sous le nom de l’Abbé Pierre, aurait
eu lui 100 ans aujourd’hui. Né à Lyon le 5 août 1912, le fondateur d’Emmaüs (1947) aurait
toujours de quoi, en cette année 2012, d’être indigné et révolté. Comme il le fut par son appel un soir de 1954 sur
Radio-Luxembourg. Toujours plus de sans-abris et de précaires qui ne permettent pas à des centaines de milliers de personnes de se loger, manger, laver dignement et correctement.
Ce n’est plus la France d’après-guerre qu’il fallait reconstruire mais une extrême pauvreté provoqué par des licenciements abusifs décidés par des actionnaires trop
gourmands, par des sites industriels délocalisés dans les pays de l’Est, dans le Magreb ou tout simplement fermés. Les marchés financiers continuent d’asphyxier des Etats et leurs banques comme la Grèce, l’Espagne ou l’Italie. Vous auriez largement de quoi être en colère contre les gouvernements successifs depuis votre décès en
janvier 2007. Les coups d’éclats spectaculaires de Droit au Logement ou des Indignés n’y changent rien, malheureusement, et ce n’est pas la loi Dalo (Droit au logement opposable), voulue et décidée par Jacques Chirac en mars 2007, qui a changé la donne car elle n’est peu aplpliqué pour causes de volontés politiques. Désespérant.
C’est dans quel film, mon P’tit Tétard ? ….on va voir si il est bon le cinéphile auvergnat.
….bonne semaine.